Elie Hoarau, député européen de la zone océan Indien, a déjà échangé avec Michel Barnier, Commissaire européen, sur la situation de conflit et de crise économique et sociale. "Même si ce n'est pas une mission officielle, je dois lui faire parvenir des éléments chiffrés sur les prix, les monopoles, les inégalités et les injustices qui ont conduit à la révolte du peuple majorais", explique le secrétaire général du PCR.
Pour Paul Vergès, il est inimaginable que La Réunion ne "prenne pas part à ces instants "d'une importance considérable, des événements de l'histoire". L'initiative du PCR de cette semaine, c'est d'abord "un message de solidarité. Mais quelle solidarité mettre en place", s'interroge Jean-Hugues Ratenon, président de l'Alliance des Réunionnais contre la pauvreté, et qui inscrit l'action du parti communiste réunionnais à Mayotte "dans la durée".
"Nous voulons éviter à l'Etat, le mêmes énormités commises dans le développement économique et social de La Réunion. Le gouvernement français ne doit réitérer les mêmes erreurs : 8 % d'agriculture, 12 % d'industrie et 80 % de service. C'est par exemple le cas entre les fonctionnaires métropolitains et ceux originaires et résidents à Mayotte. Un fonctionnaire en contrat pour deux ans, a une surrémunération de 50 %, alors que le fonctionnaire majorais est à 900 €", explicite Paul Vergès.
"Ce sont les mêmes inégalités et injustices qu'à La Réunion des années après la Départementalisation. Il a fallu près d'un demi-siècle pour parvenir à l'égalité sociale". Selon Paul Vergès, Mayotte est désormais confronté aux mêmes problèmes d'assimilation et d'intégration que La Réunion. Les maux sont connus. Les remèdes aussi, alors pourquoi ils ne sont pas appliqués ?"
"Cette question est valable pour les événements qui ont endeuillé Mayotte. Pourquoi, on y applique les mesures décidées pour les Antilles, la Guyane et La Réunion. L'application du RSTA, du bonus Cospar et du RSA à 50 % (et non à 25 %), peut débloquer la situation, puis leur proposer un calendrier de rattrapage. Ce serait un signe fort à destination du peuple majorais".
Pour Paul Vergès, il est inimaginable que La Réunion ne "prenne pas part à ces instants "d'une importance considérable, des événements de l'histoire". L'initiative du PCR de cette semaine, c'est d'abord "un message de solidarité. Mais quelle solidarité mettre en place", s'interroge Jean-Hugues Ratenon, président de l'Alliance des Réunionnais contre la pauvreté, et qui inscrit l'action du parti communiste réunionnais à Mayotte "dans la durée".
"Nous voulons éviter à l'Etat, le mêmes énormités commises dans le développement économique et social de La Réunion. Le gouvernement français ne doit réitérer les mêmes erreurs : 8 % d'agriculture, 12 % d'industrie et 80 % de service. C'est par exemple le cas entre les fonctionnaires métropolitains et ceux originaires et résidents à Mayotte. Un fonctionnaire en contrat pour deux ans, a une surrémunération de 50 %, alors que le fonctionnaire majorais est à 900 €", explicite Paul Vergès.
"Ce sont les mêmes inégalités et injustices qu'à La Réunion des années après la Départementalisation. Il a fallu près d'un demi-siècle pour parvenir à l'égalité sociale". Selon Paul Vergès, Mayotte est désormais confronté aux mêmes problèmes d'assimilation et d'intégration que La Réunion. Les maux sont connus. Les remèdes aussi, alors pourquoi ils ne sont pas appliqués ?"
"Cette question est valable pour les événements qui ont endeuillé Mayotte. Pourquoi, on y applique les mesures décidées pour les Antilles, la Guyane et La Réunion. L'application du RSTA, du bonus Cospar et du RSA à 50 % (et non à 25 %), peut débloquer la situation, puis leur proposer un calendrier de rattrapage. Ce serait un signe fort à destination du peuple majorais".