Et revoilà la surrémunération ! Mais cette fois-ci, elle ne tombe pas à propos. Car, ce n'est pas le principal obstacle à la titularisation des employés communaux à La Réunion. C'est un fait. Car, les maires ont trouvé l'astuce pour contourner cette difficulté. Hormis les cadres, les travailleurs communaux sont souvent embauchés sur CDI. Il y a donc de moins en moins de fonctionnaires dans les municipalités. Le vrai obstacle à la pérennisation de l'ensemble du personnel communal, est lié à une triste réalité : entretenir une clientèle électorale.
Et cette tradition se vérifie à chaque élection car c'est quelques mois avant que le quota explose, et toutes les collectivités locales en profitent. Avec la pleine complicité de l'Etat. Et ce quel que soit le gouvernement en place. Alors comment pérenniser un personnel embauché pour six mois, et réembauché tous les six ou douze mois ? Autre question pourquoi La Réunion ne parvient pas à faire comme la Guadeloupe, et à titulariser ses employés communaux ?
"La surrémunération n'est que de 40 % en Guadeloupe, elle est de 53 % à La Réunion", prétextent les maires. Maurice Gironcel a bien une idée qu'il propose à Victorin Lurel. "Nous sommes prêts à un plan de titularisation, si l'Etat veut bien prendre en charge les 53 %". Le maire de Sainte-Suzanne va-t-il demander à l'Association des maires de porter ce projet ? A moins que le gouvernement ne l'inscrive dans sa prochaine réforme territoriale ?
Et cette tradition se vérifie à chaque élection car c'est quelques mois avant que le quota explose, et toutes les collectivités locales en profitent. Avec la pleine complicité de l'Etat. Et ce quel que soit le gouvernement en place. Alors comment pérenniser un personnel embauché pour six mois, et réembauché tous les six ou douze mois ? Autre question pourquoi La Réunion ne parvient pas à faire comme la Guadeloupe, et à titulariser ses employés communaux ?
"La surrémunération n'est que de 40 % en Guadeloupe, elle est de 53 % à La Réunion", prétextent les maires. Maurice Gironcel a bien une idée qu'il propose à Victorin Lurel. "Nous sommes prêts à un plan de titularisation, si l'Etat veut bien prendre en charge les 53 %". Le maire de Sainte-Suzanne va-t-il demander à l'Association des maires de porter ce projet ? A moins que le gouvernement ne l'inscrive dans sa prochaine réforme territoriale ?