Son intervention médiatique dans la presse locale le samedi 20 septembre 2014 a lieu "comme par hasard" à 6 mois des élections départementales prévues en mars 2015, où il sera probablement candidat au Tampon afin de sauver son indemnité de vice-président du Conseil Général, anticipant là encore la perte inéluctable de son siège de député en 2017 (vague anti-Hollande), ce qui implique par ailleurs qu'il envisage une fois de plus une démission de son mandat de conseiller municipal d'opposition (ne donnant droit à aucune indemnité), preuve du mépris persistant qu'il porte à son propre électorat socialiste et de gauche du Tampon.
La seule et véritable "machination politique" c'est bien celle que Jean Jacques Vlody tente de faire avaler aux citoyens : qui croirait un seul instant à cette fable selon laquelle cette affaire où il est mis en examen est une "instrumentalisation" de la Justice indépendante de notre pays par "deux leaders" politiques locaux ?
Mais là où les propos du député Jean Jacques Vlody sont nauséabonds et intolérables, c'est lorsqu'il affirme aux journalistes (JIR du 20/09/2014) :
"Ensuite, on dit que les personnes embauchées n'avaient pas les compétences mais ça ne tient pas. Il s'agit d'emplois non qualifiés, comme des maîtresses de maison ou des surveillants."
Je tiens à rappeler à notre futur ex-parlementaire que les petites gens n'ont pas forcément besoin de politiques pour se défendre : quand on a travaillé cinq ans et suivi des formations, même pour des emplois "d'exécution", on est légitime à revendiquer son droit d'avoir son contrat renouvelé, au lieu d'être jeté au gré de l'humeur des élus et des combines politiciennes pour être remplacé par d'autres personnes qui n'ont pas notre expérience et nos qualifications sur tel ou tel poste !
Trop de salariés, souvent avec un statut précaire, qui font leur travail correctement et avec neutralité dans les collectivités ou satellites (sociétés d'économie mixte, sociétés publiques locales, associations, …) perdent leurs emplois et/ou sont moralement harcelés au lendemain d'élections au seul motif qu'il faut faire de la place pour les militants d'élus et leurs familles ! Cela suffit Monsieur Vlody !!!
J'ai confiance dans la Justice de mon pays qui fera de vous un exemple… à ne pas suivre ! A bon entendeur, salut !
Bras de Pontho