Coorganisateurs - Qui sommes-nous ?
Le Parc national de La Réunion
Le Parc national, créé en 2007, a pour missions la préservation et la valorisation de ses patrimoines, naturels, culturels et paysagers. Au regard de l’impact sur les pétrels endémiques et menacés de l’île, la réduction de la pollution lumineuse est un enjeu majeur du projet de territoire porté par l’établissement : la Charte du Parc national. Les travaux sont engagés depuis plusieurs années avec les communes et les intercommunalités pour trouver des solutions d’éclairages mieux adaptées a n de réduire la pollution lumineuse sur le long terme. Coorganisateur des Nuits sans Lumière, le Parc national met également en réseau tous les porteurs de projet et engage des partenariats forts avec les acteurs concernés : services publics dont les communes, ligue de foot- ball, acteurs de la grande distribution, associations... Les médiateurs du patrimoine du Parc national animent également des actions de sensibilisation pour le grand public ou en direction du public scolaire pendant les Nuits sans Lumière.
La cellule Life + Pétrels, coordonnée par le Parc national, est elle aussi fortement engagée dans la préservation du Pétrel de Barau et du Pétrel noir de Bourbon. Ce projet européen d’envergure, dédié à la conservation de ces deux espèces de pétrels endémiques a démarré en 2015 pour une durée de 5 ans avec les principaux par- tenaires qui travaillent depuis plus de 10 ans sur cette problématique (Conseil Départemental, DEAL, BNOI, ONCFS, Université de La Réunion, SEOR).
La SEOR
La Société d’Études Ornithologiques de La Réunion, créée en 1997, est directement concernée par la problé- matique de la pollution lumineuse. Coorganisatrice de l’événement Nuits sans Lumière, l’association travaille au quotidien à mieux connaître et à sauver les oiseaux marins de l’île victimes des éclairages ou des préda- teurs. Elle mène régulièrement de grandes campagnes de sensibilisation à l’échouage des oiseaux et gère le centre de de sauvegarde de la faune sauvage où sont soignés les oiseaux blessés. La SEOR travaille également depuis de nombreuses années avec les collectivités pour réduire la pollution lumineuse et trouver des solu- tions d’éclairage, durables et plus respectueuses de l’environnement nocturne.
Le CCEE
Le Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement créé en 1984 est à l’origine de l’opéra-
tion« Nuits sans Lumière ». Cet événement a débuté de manière simultanée en métropole avec « Le jour de la Nuit ». Le dé d’éteindre les éclairages, initialement pendant 1 heure, s’est étendu d’année en année pour atteindre 20 nuits en 2016. Cette instance consultative donne des avis sur de nombreux dossiers des Conseils Régional et Départemental, qu’ils concernent la Culture, l’Education ou l’Environnement.
Le Parc national, créé en 2007, a pour missions la préservation et la valorisation de ses patrimoines, naturels, culturels et paysagers. Au regard de l’impact sur les pétrels endémiques et menacés de l’île, la réduction de la pollution lumineuse est un enjeu majeur du projet de territoire porté par l’établissement : la Charte du Parc national. Les travaux sont engagés depuis plusieurs années avec les communes et les intercommunalités pour trouver des solutions d’éclairages mieux adaptées a n de réduire la pollution lumineuse sur le long terme. Coorganisateur des Nuits sans Lumière, le Parc national met également en réseau tous les porteurs de projet et engage des partenariats forts avec les acteurs concernés : services publics dont les communes, ligue de foot- ball, acteurs de la grande distribution, associations... Les médiateurs du patrimoine du Parc national animent également des actions de sensibilisation pour le grand public ou en direction du public scolaire pendant les Nuits sans Lumière.
La cellule Life + Pétrels, coordonnée par le Parc national, est elle aussi fortement engagée dans la préservation du Pétrel de Barau et du Pétrel noir de Bourbon. Ce projet européen d’envergure, dédié à la conservation de ces deux espèces de pétrels endémiques a démarré en 2015 pour une durée de 5 ans avec les principaux par- tenaires qui travaillent depuis plus de 10 ans sur cette problématique (Conseil Départemental, DEAL, BNOI, ONCFS, Université de La Réunion, SEOR).
La SEOR
La Société d’Études Ornithologiques de La Réunion, créée en 1997, est directement concernée par la problé- matique de la pollution lumineuse. Coorganisatrice de l’événement Nuits sans Lumière, l’association travaille au quotidien à mieux connaître et à sauver les oiseaux marins de l’île victimes des éclairages ou des préda- teurs. Elle mène régulièrement de grandes campagnes de sensibilisation à l’échouage des oiseaux et gère le centre de de sauvegarde de la faune sauvage où sont soignés les oiseaux blessés. La SEOR travaille également depuis de nombreuses années avec les collectivités pour réduire la pollution lumineuse et trouver des solu- tions d’éclairage, durables et plus respectueuses de l’environnement nocturne.
Le CCEE
Le Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement créé en 1984 est à l’origine de l’opéra-
tion« Nuits sans Lumière ». Cet événement a débuté de manière simultanée en métropole avec « Le jour de la Nuit ». Le dé d’éteindre les éclairages, initialement pendant 1 heure, s’est étendu d’année en année pour atteindre 20 nuits en 2016. Cette instance consultative donne des avis sur de nombreux dossiers des Conseils Régional et Départemental, qu’ils concernent la Culture, l’Education ou l’Environnement.
Les Nuits sans Lumière, le bilan en chiffres
Les Nuits sans Lumière lèvent le voile sur la problématique de la pollution lumineuse, conséquence d’ éclairages inutiles ou dirigés vers le ciel qui provoquent de multiples nuisances pour notre environnement. Diverses actions et animations ont été proposées pour mieux comprendre en quoi une lumière artificielle inadaptée peut nuire aux hommes, aux écosystèmes et à la planète. L’ opération permet de créer du lien avec les acteurs de terrain, la population et de mobiliser les Réunionnais sur une problématique d’intérêt général.
104 partenaires mobilisés, de toutes origines confondues : collectivi- tés, associations, entreprises, soit 37 de plus qu’en 2015
118 événements proposés aux quatre coins de l’île
467 pétrels de Barau pris en charge par le réseau de sauvetage du centre de soin de la SEOR et 379 oiseaux relâchés
• Bilan du Parc national
Les 4 secteurs du Parc national, Nord, Sud, Est et Ouest ainsi que la cellule Life + pétrels se sont mobilisés pour les Nuits sans Lumière. Cette manifestation phare pour l’ établissement a rythmé les interventions pédagogiques et grand public du mois d’avril.
Au total, le Parc national a proposé ou accompagné 67 animations en direction des scolaires et du grand public, soit en moyenne plus de 3 animations/actions par jour aux 4 coins de l’île. Au total, 4073 participants ont été enregistrés.
• Bilan de la SEOR
Cette année 467 jeunes pétrels de Barau ont été récupérés et pris en charge par le réseau de sauvetage du centre de soins de la SEOR entre le 31 mars et le 25 mai 2016 (soit sur ~60 jours). Sur les 467 oiseaux recueil- lis, 379 ont pu être sauvés et relâchés, soit un taux de 81% contre 88 oiseaux morts suite à des symptômes sévères (luxation, fracture, brûlure,...).
Cette année les Nuits sans lumière ont débuté le 5 avril au soir pour se terminer la nuit du 24 avril. Sur cette période, 327 pétrels de Barau ont été récupéré, soit 70% du nombre total d’oiseaux échoués pendant cette saison d’envol ; saison d’envol qui s’ étale en moyenne sur 45 jours chaque année.
• Bilan d’EDF
En 2015, les Nuits sans Lumière, qui avaient duré 10 nuits, avaient permis de réaliser une économie de consommation de 313 MWh par rapport à une période « classique ».
Cette année, sur les 20 nuits de l’ opération, l’ économie réalisée s’ élève à 721 MWh, soit 408 MWh de plus que l’ année dernière.
Ramenée sur une base comparable, l’ économie se révèle plus importante qu’ en 2015 et témoigne d’un e ort
supplémentaire :
- 60 MWh économisés en plus, sur un nombre de jours comparable à 2015.
- 91 MWh économisés en plus, par rapport aux mêmes dates que les Nuits sans Lumières 2015.
Le week-end des 8, 9 et 10 avril a représenté à lui seul 35% de la totalité de l’économie générée, soit 143 MWh.
Quelques actions et partenariats phares
La di usion du spot de sensibilisation aux échouages
Un spot télé a été créé par l’ équipe du Life + pétrels et nancé sur fonds européens pour sensibiliser le public aux bons gestes à adopter pendant la période critique d’ échouage. Le spot a été di usé sur Antenne Réunion, (25 di usions) NRJ (17 passages), Réunion 1ère (17 di usions) et Clicanoo (50000 a chages). En ligne sur le site Réunionnais du monde, le spot a été visionné plus de 66 000 fois.
La SEMAC
La SEMAC, bailleur social, responsable de centaines de logements sur l’île, a éteint les lumières de 30 de ses résidences, équivalant à 1300 logements. 16 animations ont été proposées aux locataires. 2 formations ont été proposées aux salariés. Les outils pédagogiques et de communication ont été di usés : lms, posters, yers, courrier adressé aux résidents, programme des animations... 4 animations ont été réalisées avec le concours des agents du Parc national, 1 avec la SEOR. Au total, plus de 300 participations ont été enregistrées, loca- taires, parents et enfants de la SEMAC.
La ligue réunionnaise de football
la Ligue Réunionnaise de Football, qui met en réseau les clubs réunionnais et gère la programmation des compétitions sportives s’est engagé à programmer en 2016 et 2017 plus de 50 matchs en journée, essentielle- ment les dimanches après-midi plutôt qu’en soirée sur toute la période critique pour l’envol des jeunes pétrels. Trois divisions et plus de 37 équipes locales sont concernées. Un travail de discussion avec les communes est engagé pour que les entraînements soient avancés pour se terminer avant le premier pic d’envol des pétrels (19h30) durant la période critique d’échouage, et notamment pour les communes les plus touchées. Le club de football de la Jeanne d’Arc et la ville du Port sont précurseurs et exemplaires en la matière. La SEOR a signé une convention de partenariat avec la ville du Port et la Jeanne d’Arc. Très engagé, le club de la Jeanne d’Arc programme depuis plusieurs années ses entraînements en journée au mois d’avril. Les sportifs visitent également le centre de soin de la SEOR et organisent régulièrement des opérations de préservation de l’environnement (ramassage des déchets sur le front de mer, par exemple).
La Médiathèque Intercommunale Aimé Césaire
La MIAC a concocté un programme spécial Nuits sans Lumière et proposé plusieurs animations. «Un circuit pétrel» a été proposé aux enfants, adolescents et adultes, sur trois journées. Au total, 111 participants ont été enregistrés. Les relâchers de pétrels ont touché 197 participants, dont des écoles et collèges. Enfin, un quiz a été proposé sur la durée de l’opération : 250 bulletins ont été récupérés pour 30 gagnants.
L’association Cheminements
L’ association Cheminements a proposé un concept inédit : le Rando-Mapping. La vidéo mapping consiste à utiliser la vidéo pour projeter des images fixes ou en mouvement sur un support en relief, à partir d’une analyse numérique en 3D du support. Deux sessions ont été proposées, pour 40 personnes touchées. Une découverte riche de sensations pour les participants.
Visites nocturnes à Kelonia
5 visite guidées nocturnes ont été organisées pour la grand public, 150 personnes ont pu découvrir le musée et le centre de soin. Des lycéens ont présenté une création de théâtre d’ombre sur la pollution lumineuse et les tortues.
104 partenaires mobilisés, de toutes origines confondues : collectivi- tés, associations, entreprises, soit 37 de plus qu’en 2015
118 événements proposés aux quatre coins de l’île
467 pétrels de Barau pris en charge par le réseau de sauvetage du centre de soin de la SEOR et 379 oiseaux relâchés
• Bilan du Parc national
Les 4 secteurs du Parc national, Nord, Sud, Est et Ouest ainsi que la cellule Life + pétrels se sont mobilisés pour les Nuits sans Lumière. Cette manifestation phare pour l’ établissement a rythmé les interventions pédagogiques et grand public du mois d’avril.
Au total, le Parc national a proposé ou accompagné 67 animations en direction des scolaires et du grand public, soit en moyenne plus de 3 animations/actions par jour aux 4 coins de l’île. Au total, 4073 participants ont été enregistrés.
• Bilan de la SEOR
Cette année 467 jeunes pétrels de Barau ont été récupérés et pris en charge par le réseau de sauvetage du centre de soins de la SEOR entre le 31 mars et le 25 mai 2016 (soit sur ~60 jours). Sur les 467 oiseaux recueil- lis, 379 ont pu être sauvés et relâchés, soit un taux de 81% contre 88 oiseaux morts suite à des symptômes sévères (luxation, fracture, brûlure,...).
Cette année les Nuits sans lumière ont débuté le 5 avril au soir pour se terminer la nuit du 24 avril. Sur cette période, 327 pétrels de Barau ont été récupéré, soit 70% du nombre total d’oiseaux échoués pendant cette saison d’envol ; saison d’envol qui s’ étale en moyenne sur 45 jours chaque année.
• Bilan d’EDF
En 2015, les Nuits sans Lumière, qui avaient duré 10 nuits, avaient permis de réaliser une économie de consommation de 313 MWh par rapport à une période « classique ».
Cette année, sur les 20 nuits de l’ opération, l’ économie réalisée s’ élève à 721 MWh, soit 408 MWh de plus que l’ année dernière.
Ramenée sur une base comparable, l’ économie se révèle plus importante qu’ en 2015 et témoigne d’un e ort
supplémentaire :
- 60 MWh économisés en plus, sur un nombre de jours comparable à 2015.
- 91 MWh économisés en plus, par rapport aux mêmes dates que les Nuits sans Lumières 2015.
Le week-end des 8, 9 et 10 avril a représenté à lui seul 35% de la totalité de l’économie générée, soit 143 MWh.
Quelques actions et partenariats phares
La di usion du spot de sensibilisation aux échouages
Un spot télé a été créé par l’ équipe du Life + pétrels et nancé sur fonds européens pour sensibiliser le public aux bons gestes à adopter pendant la période critique d’ échouage. Le spot a été di usé sur Antenne Réunion, (25 di usions) NRJ (17 passages), Réunion 1ère (17 di usions) et Clicanoo (50000 a chages). En ligne sur le site Réunionnais du monde, le spot a été visionné plus de 66 000 fois.
La SEMAC
La SEMAC, bailleur social, responsable de centaines de logements sur l’île, a éteint les lumières de 30 de ses résidences, équivalant à 1300 logements. 16 animations ont été proposées aux locataires. 2 formations ont été proposées aux salariés. Les outils pédagogiques et de communication ont été di usés : lms, posters, yers, courrier adressé aux résidents, programme des animations... 4 animations ont été réalisées avec le concours des agents du Parc national, 1 avec la SEOR. Au total, plus de 300 participations ont été enregistrées, loca- taires, parents et enfants de la SEMAC.
La ligue réunionnaise de football
la Ligue Réunionnaise de Football, qui met en réseau les clubs réunionnais et gère la programmation des compétitions sportives s’est engagé à programmer en 2016 et 2017 plus de 50 matchs en journée, essentielle- ment les dimanches après-midi plutôt qu’en soirée sur toute la période critique pour l’envol des jeunes pétrels. Trois divisions et plus de 37 équipes locales sont concernées. Un travail de discussion avec les communes est engagé pour que les entraînements soient avancés pour se terminer avant le premier pic d’envol des pétrels (19h30) durant la période critique d’échouage, et notamment pour les communes les plus touchées. Le club de football de la Jeanne d’Arc et la ville du Port sont précurseurs et exemplaires en la matière. La SEOR a signé une convention de partenariat avec la ville du Port et la Jeanne d’Arc. Très engagé, le club de la Jeanne d’Arc programme depuis plusieurs années ses entraînements en journée au mois d’avril. Les sportifs visitent également le centre de soin de la SEOR et organisent régulièrement des opérations de préservation de l’environnement (ramassage des déchets sur le front de mer, par exemple).
La Médiathèque Intercommunale Aimé Césaire
La MIAC a concocté un programme spécial Nuits sans Lumière et proposé plusieurs animations. «Un circuit pétrel» a été proposé aux enfants, adolescents et adultes, sur trois journées. Au total, 111 participants ont été enregistrés. Les relâchers de pétrels ont touché 197 participants, dont des écoles et collèges. Enfin, un quiz a été proposé sur la durée de l’opération : 250 bulletins ont été récupérés pour 30 gagnants.
L’association Cheminements
L’ association Cheminements a proposé un concept inédit : le Rando-Mapping. La vidéo mapping consiste à utiliser la vidéo pour projeter des images fixes ou en mouvement sur un support en relief, à partir d’une analyse numérique en 3D du support. Deux sessions ont été proposées, pour 40 personnes touchées. Une découverte riche de sensations pour les participants.
Visites nocturnes à Kelonia
5 visite guidées nocturnes ont été organisées pour la grand public, 150 personnes ont pu découvrir le musée et le centre de soin. Des lycéens ont présenté une création de théâtre d’ombre sur la pollution lumineuse et les tortues.
Les Nuits sans Lumière, pourquoi ?
Les Nuits sans Lumière lèvent le voile sur la problématique de la pollution lumineuse, conséquence d’ éclairages inutiles ou dirigés vers le ciel qui provoquent de multiples nuisances pour notre environnement. Diverses actions et animations sont proposées pour mieux comprendre en quoi une lumière arti cielle inadaptée peut nuire aux hommes, aux écosystèmes et à la planète.
L’ opération permet de créer du lien avec les acteurs de terrain, la population et de mobiliser les Réunionnais sur une problématique d’intérêt général.
Nuits sans Lumière - # Les 7 raisons d’y participer
La pollution lumineuse nuit à l’envol des jeunes pétrels mais pas seulement ! Hommes, insectes, tortues... La pollution lumineuse a de vrais impacts négatifs sur notre environnement et sur nous-mêmes.
#1 - Améliorer la santé – Lé bon pou la santé
Troubles du sommeil, de la concentration, agressivité, diminution des performances... L’homme subit les e ets néfastes de la lumière arti cielle. La nuit noire est essentielle au maintien de notre rythme biologique. Elle permet d’activer la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
Les éclairages mal orientés ont un impact direct sur la santé humaine : ils modi ent notre rythme biologique naturel. Aujourd’hui, plus de 80 perturbations sont reconnues comme conséquence d’une exposition exces- sive aux éclairages.
#2 - Réduire sa facture – I soulaz out portmoné
La lumière, ça coûte cher ! Ces dernières années, l’ éclairage extérieur n’a cessé d’augmenter : plus d’équipe- ments, plus de sources, plus longtemps !
Dans les communes des DOM, le poids de l’éclairage public est conséquent. Il représente à lui seul 58% de la consommation totale d’électricité. Si chaque commune travaillait sur la puissance, l’orientation et les horaires de l’éclairage public, il serait possible d’économiser presque 30 % sur la facture énergétique globale. Certaines communes réunionnaises éteignent déjà leur éclairages publics entre 22h et 4h du matin toute l’année. Elles enregistrent ainsi des économies notables.
#3 – Diminuer le réchauffement climatique – Pou pak lo Mond i tou
Réduire sa facture d’électricité, c’est réduire les gaz à e et de serre. A La Réunion, la plus grande part de l’électricité est produite à partir d’énergie fossile (près de 65%) qui génère la production de CO2 et contribue au réchauffement climatique. Le transport de ces matériaux jusqu’à l’île accroît leur empreinte carbone. En utilisant des technologies plus écoperformantes, il serait possible d’économiser 1,7 TWh par an et d’éviter ainsi le rejet dans l’atmosphère de près de 185 000 tonnes de CO2.
#4 – Mieux observer les étoiles – Pouk nout zétoil i gingn briyé
Le terme « pollution lumineuse » a longtemps été utilisé pour désigner le halo lumineux généré par la lumière mal orientée, et donc perdue. Cette lumière di use est une véritable gêne pour les astronomes désireux d’observer le ciel. Les passionnés et astronomes dénoncent cette situation.
L’ Observatoire astronomique des Makes a mesuré l’évolution de la pollution lumineuse. Désormais, il est quasi impossible d’observer les étoiles sur les 30 premiers degrés au dessus de l’horizon à cause du halo lumineux qui entoure les villes du littoral. Le ciel nocturne et les paysages de la voûte céleste, sont reconnus comme un bien collectif, source d’inspiration, de questionnement et d’émerveillement.
Aujourd’hui, l’ONU envisage même de considérer le ciel étoilé comme « patrimoine commun de l’huma- nité ».
#5 – Pour protéger les pétrels - Pou sov nout fouké, nout taille-vent, nout timize
Le Pétrel de Barau et le Pétrel noir de Bourbon sont des oiseaux marins endémiques de l’île de La Réunion. En danger critique d’extinction, ils sont directement a ectés par les éclairages puissants tournés vers le ciel. Lorsque les jeunes pétrels prennent leur envol depuis les sommets de l’île, le re et de la lune sur l’océan
leur indique naturellement la direction à suivre. Les lumières des villes créent, en revanche, le même e et d’attraction et provoquent alors l’échouage de nombreux pétrels. Une fois au sol, impossible de redécoller pour ces oiseaux, qui peuvent mourir de faim ou être attaqués par d’autres animaux, comme les rats et chats errants. La période massive d’échouage des pétrels de Barau a lieu au mois d’avril, plus de 900 oiseaux sont récupérés chaque année ! Sur l’île, deux autres espèces s’échouent également à cause des éclairages tournés vers le ciel : le Pu n de Baillon et le Pu n du Paci que.
#6 – Pour préserver les écosystèmes nocturnes - Pou vèy si nout bann zanimo la nuit
L’île de La Réunion est un point chaud de biodiversité et enregistre un taux d’endémisme record. L’éclairage massif nuit fortement aux espèces animales de l’île, toutes catégories confondues.
Les insectes, par exemple, sont les victimes silencieuses de cette pollution, à l’instar des papillons de nuit. Cette surmortalité a une conséquence directe sur la chaîne alimentaire naturelle et sur la pollinisation de certaines plantes.
Chez les poissons de nos rivières et de nos lagons, le bouleversement du cycle jour/nuit peut modi er les capacités de locomotion : déplacement en banc, migration, alimentation... Les amphibiens, reptiles, chauve- souris sont également concernés.
#7 – Pour protéger les tortues marines - Pou sov nout bann tortue d’mèr
Les tortues qui viennent pondre sur nos côtes se comptent sur les doigts d’une main ! En cause notamment, un éclairage massif et mal orienté qui bouscule leur cycle de vie. Les adultes refusent de pondre sur les plages éclairées. Les nouveaux-nés, guidés naturellement par le re et de la lune sur la mer, sont complètement désorientés par les lampadaires allumés. Perdus, ils risquent de mourir de déshydratation, de fatigue ou être victime de prédateurs. Chez Kelonia, observatoire des tortues marines de La Réunion, les lumières des bâti- ments et parking sont éteintes en permanence, sauf lors d’événements particuliers. La pose de dé ecteurs sur les éclairages du parking doit se poursuivre pour qu’ils ne soient pas visibles du ciel et sur la plage.
Quelles solutions ?
Plusieurs systèmes durables peuvent être mis en place pour diminuer la pollution lumineuse :
- Installer des lampadaires ni trop haut ni trop rap- prochés
- Limiter la durée de l’ éclairage (choisir les plages horaires, détecteur de mouvement, extinction des enseignes lumineuses...)
- Utiliser un éclairage adapté suivant la fréquenta- tion et les horaires.
Le saviez-vous ?
La population des Pétrels de barau est estimée entre 6000 et 8000 couples. La population du Pétrel noir de Bourbon est estimée entre 10 à 50 couples.»
L’ opération permet de créer du lien avec les acteurs de terrain, la population et de mobiliser les Réunionnais sur une problématique d’intérêt général.
Nuits sans Lumière - # Les 7 raisons d’y participer
La pollution lumineuse nuit à l’envol des jeunes pétrels mais pas seulement ! Hommes, insectes, tortues... La pollution lumineuse a de vrais impacts négatifs sur notre environnement et sur nous-mêmes.
#1 - Améliorer la santé – Lé bon pou la santé
Troubles du sommeil, de la concentration, agressivité, diminution des performances... L’homme subit les e ets néfastes de la lumière arti cielle. La nuit noire est essentielle au maintien de notre rythme biologique. Elle permet d’activer la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
Les éclairages mal orientés ont un impact direct sur la santé humaine : ils modi ent notre rythme biologique naturel. Aujourd’hui, plus de 80 perturbations sont reconnues comme conséquence d’une exposition exces- sive aux éclairages.
#2 - Réduire sa facture – I soulaz out portmoné
La lumière, ça coûte cher ! Ces dernières années, l’ éclairage extérieur n’a cessé d’augmenter : plus d’équipe- ments, plus de sources, plus longtemps !
Dans les communes des DOM, le poids de l’éclairage public est conséquent. Il représente à lui seul 58% de la consommation totale d’électricité. Si chaque commune travaillait sur la puissance, l’orientation et les horaires de l’éclairage public, il serait possible d’économiser presque 30 % sur la facture énergétique globale. Certaines communes réunionnaises éteignent déjà leur éclairages publics entre 22h et 4h du matin toute l’année. Elles enregistrent ainsi des économies notables.
#3 – Diminuer le réchauffement climatique – Pou pak lo Mond i tou
Réduire sa facture d’électricité, c’est réduire les gaz à e et de serre. A La Réunion, la plus grande part de l’électricité est produite à partir d’énergie fossile (près de 65%) qui génère la production de CO2 et contribue au réchauffement climatique. Le transport de ces matériaux jusqu’à l’île accroît leur empreinte carbone. En utilisant des technologies plus écoperformantes, il serait possible d’économiser 1,7 TWh par an et d’éviter ainsi le rejet dans l’atmosphère de près de 185 000 tonnes de CO2.
#4 – Mieux observer les étoiles – Pouk nout zétoil i gingn briyé
Le terme « pollution lumineuse » a longtemps été utilisé pour désigner le halo lumineux généré par la lumière mal orientée, et donc perdue. Cette lumière di use est une véritable gêne pour les astronomes désireux d’observer le ciel. Les passionnés et astronomes dénoncent cette situation.
L’ Observatoire astronomique des Makes a mesuré l’évolution de la pollution lumineuse. Désormais, il est quasi impossible d’observer les étoiles sur les 30 premiers degrés au dessus de l’horizon à cause du halo lumineux qui entoure les villes du littoral. Le ciel nocturne et les paysages de la voûte céleste, sont reconnus comme un bien collectif, source d’inspiration, de questionnement et d’émerveillement.
Aujourd’hui, l’ONU envisage même de considérer le ciel étoilé comme « patrimoine commun de l’huma- nité ».
#5 – Pour protéger les pétrels - Pou sov nout fouké, nout taille-vent, nout timize
Le Pétrel de Barau et le Pétrel noir de Bourbon sont des oiseaux marins endémiques de l’île de La Réunion. En danger critique d’extinction, ils sont directement a ectés par les éclairages puissants tournés vers le ciel. Lorsque les jeunes pétrels prennent leur envol depuis les sommets de l’île, le re et de la lune sur l’océan
leur indique naturellement la direction à suivre. Les lumières des villes créent, en revanche, le même e et d’attraction et provoquent alors l’échouage de nombreux pétrels. Une fois au sol, impossible de redécoller pour ces oiseaux, qui peuvent mourir de faim ou être attaqués par d’autres animaux, comme les rats et chats errants. La période massive d’échouage des pétrels de Barau a lieu au mois d’avril, plus de 900 oiseaux sont récupérés chaque année ! Sur l’île, deux autres espèces s’échouent également à cause des éclairages tournés vers le ciel : le Pu n de Baillon et le Pu n du Paci que.
#6 – Pour préserver les écosystèmes nocturnes - Pou vèy si nout bann zanimo la nuit
L’île de La Réunion est un point chaud de biodiversité et enregistre un taux d’endémisme record. L’éclairage massif nuit fortement aux espèces animales de l’île, toutes catégories confondues.
Les insectes, par exemple, sont les victimes silencieuses de cette pollution, à l’instar des papillons de nuit. Cette surmortalité a une conséquence directe sur la chaîne alimentaire naturelle et sur la pollinisation de certaines plantes.
Chez les poissons de nos rivières et de nos lagons, le bouleversement du cycle jour/nuit peut modi er les capacités de locomotion : déplacement en banc, migration, alimentation... Les amphibiens, reptiles, chauve- souris sont également concernés.
#7 – Pour protéger les tortues marines - Pou sov nout bann tortue d’mèr
Les tortues qui viennent pondre sur nos côtes se comptent sur les doigts d’une main ! En cause notamment, un éclairage massif et mal orienté qui bouscule leur cycle de vie. Les adultes refusent de pondre sur les plages éclairées. Les nouveaux-nés, guidés naturellement par le re et de la lune sur la mer, sont complètement désorientés par les lampadaires allumés. Perdus, ils risquent de mourir de déshydratation, de fatigue ou être victime de prédateurs. Chez Kelonia, observatoire des tortues marines de La Réunion, les lumières des bâti- ments et parking sont éteintes en permanence, sauf lors d’événements particuliers. La pose de dé ecteurs sur les éclairages du parking doit se poursuivre pour qu’ils ne soient pas visibles du ciel et sur la plage.
Quelles solutions ?
Plusieurs systèmes durables peuvent être mis en place pour diminuer la pollution lumineuse :
- Installer des lampadaires ni trop haut ni trop rap- prochés
- Limiter la durée de l’ éclairage (choisir les plages horaires, détecteur de mouvement, extinction des enseignes lumineuses...)
- Utiliser un éclairage adapté suivant la fréquenta- tion et les horaires.
Le saviez-vous ?
La population des Pétrels de barau est estimée entre 6000 et 8000 couples. La population du Pétrel noir de Bourbon est estimée entre 10 à 50 couples.»