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Législatives : Nassimah Dindar ou Michel Lagourgue, cette fois-ci, le Modem et l'Union des centres devront choisir


Invité(e)
Vendredi 9 Mars 2012

Michel Lagourgue est un individu à part dans le microcosme politique. Entre discipline et loyauté, l'avocat a fait valoir son honnêteté. Nassimah Dindar qui a officialisé hier soir, sa candidature dans la première circonscription, est une politique atypique. Encore plus que l'on pourrait le croire...


En effet, cette femme est capable de gérer trois groupes de concentré de testostérone, d'origine politique différente. Et, elle a une qualité qui transcende le tout : elle est présidente du Conseil général. Combien de politiques, hommes ou femmes, sont capables de résister à cet attrait physique ?

En 2008, Paul Vergès et le PCR, et Gilbert Annette et le PS, ont succombé aux chants de la "sirène" (ex-UMP) du palais de La Source. Michel Lagourgue en 2010, a préféré la pyramide inversée de la Région Réunion. Patron du Modem à l'époque, le conseil a choisi d'avoir une meilleure visibilité politique.

Depuis, Michel Lagourgue a laissé les rênes du Modem à Thierry Robert, et Nassimah Dindar a rejoint le Modem. Dans ce triangle, les forces ne sont pas égales. Entre l'ancien président et son successeur, c'est Nassimah Dindar qui a le plus de pouvoir. Et, comment Thierry Robert peut-il aller contre une présidente de Conseil général qui a déjà apporté son soutien à François Bayrou, candidat du Modem à la présidentielle ?

Michel Lagourgue a appris à aimer Saint-Denis. Et, la politique. Il connaît aussi ses pairs. Sa vision politique n'a pas changé : se mettre au service des autres. Nassimah Dindar, avec la compétence sociale, est dans l'action chaque jour. Le Conseil général est sur le terrain. La présidente a accentué sa présence ces dernières semaines.

Comment le Modem va-il procéder pour conserver dans ses rangs deux politiques différents, mais qui ne laissent nullement indifférents…

Jismy Ramoudou


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