Quand la ministre de la Fonction publique et de la Décentralisation, Marilyse Lebranchu arrive à La Réunion, la mairie de St Denis organise un raout soi-disant républicain pour l’accueillir. Le maire, ses deux députées sont aux premières loges.
Il est vrai que les portefeuilles de cette ministre intéressent au plus haut point les édiles dionysiennes : fonction publique dans une mairie où on tente de se suicider faute de titularisation, décentralisation avec une députée qui, faute de le comprendre, demande l’abrogation de l’amendement dit Virapoullé. En parle-t-on lors de cette réception? Non, pas un mot !
En tant que citoyen averti et poli, je me dis que ce n’est que partie remise et qu’on ne prend pas une ministre au saut du lit, enfin de l’avion !
Quelques jours plus tard, la ministre reçoit élus et syndicats à l’Université. J’en suis, grâce à un engagement syndical de longue date. Après une présentation convenue, la ministre passe la parole à la salle.
Quelques collègues syndicalistes, quelques politiques comme Didier Robert ou Nassimah Dindar interviennent et interrogent la ministre sur les thèmes qui leur tiennent à cœur. Une question sur l’amendement Virapoullé par Madame la Députée Erika B… ?
Non, car elle n’est pas là ! Une présentation du plan de titularisation par M le maire Gilbert A… ? Non, car il n’est pas là non plus !
Il est des silences et des absences plus éloquents que de longs discours. La prochaine fois que l’une s’exprimera sur la décentralisation ; ou que l’autre vantera sa politique municipale, vous saurez ce qu’il en est : du vent pour les médias et les crédules.
Il est vrai que les portefeuilles de cette ministre intéressent au plus haut point les édiles dionysiennes : fonction publique dans une mairie où on tente de se suicider faute de titularisation, décentralisation avec une députée qui, faute de le comprendre, demande l’abrogation de l’amendement dit Virapoullé. En parle-t-on lors de cette réception? Non, pas un mot !
En tant que citoyen averti et poli, je me dis que ce n’est que partie remise et qu’on ne prend pas une ministre au saut du lit, enfin de l’avion !
Quelques jours plus tard, la ministre reçoit élus et syndicats à l’Université. J’en suis, grâce à un engagement syndical de longue date. Après une présentation convenue, la ministre passe la parole à la salle.
Quelques collègues syndicalistes, quelques politiques comme Didier Robert ou Nassimah Dindar interviennent et interrogent la ministre sur les thèmes qui leur tiennent à cœur. Une question sur l’amendement Virapoullé par Madame la Députée Erika B… ?
Non, car elle n’est pas là ! Une présentation du plan de titularisation par M le maire Gilbert A… ? Non, car il n’est pas là non plus !
Il est des silences et des absences plus éloquents que de longs discours. La prochaine fois que l’une s’exprimera sur la décentralisation ; ou que l’autre vantera sa politique municipale, vous saurez ce qu’il en est : du vent pour les médias et les crédules.