Pourtant, depuis 1959, le PCR n’a eu de cesse d’alerter l’opinion sur les mirages de l’assimilation. L’Histoire est témoin que le PCR a toujours publié ses alertes et ses propositions (9 mises-à-jour de son programme initial ont été publiées à ce jour, sans compter les conférences de presses et autres réunions publiques).
À la direction du Conseil Régional, le PCR, au sein de l’Alliance, a fait la démonstration qu’un développement de La Réunion est possible sur la base de décisions prises localement, parfois même sans le soutien de l’État. Aujourd’hui encore le PCR tire la sonnette d’alarme sur les dangers qui pointent à l’horizon immédiat du destin des Réunionnais (cannes à sucre, octroi de mer, APE, sur-rémunération des fonctionnaires, changements climatiques…). Telle Cassandre, le PCR semblait avoir reçu le don de prédire l’avenir mais la malédiction de ne point être cru.
Un autre modèle de société est nécessaire ! Quelque soit le nom qu’on lui donnera : « égalité réelle » (François Hollande), « développement endogène » (Nicolas Sarkozy), « émancipation » (Didier Robert), « Paris i komand pa nou » (Jean-Paul Virapoulé)… Tous ces concepts rejoignent l’Idéal que le PCR défend depuis 1959 : mettre fin à la politique d’assimilation au profit d’une politique de double intégration (géographique dans l’Océan Indien, et statutaire dans l’Union Européenne) et de responsabilisation des Réunionnais, dans le cadre de la République Française.
Un consensus est possible sur cette question. Le PCR étant la formation politique ayant la plus grande culture du consensus de gestion (intercommunal, départemental, régional), il appartient aux communistes de la génération actuelle de promouvoir cette démarche de type « CRADS 2 ».
Et si nous osions la synthèse « Réunion-nous pour une Réunion Nouvelle » ?
Heureux Réunionnais, Citoyen Terrien.