L'objectif de cette conférence est de donner à comprendre le rôle de la biologie mais aussi l'influence de l'environnement social et culturel dans la construction de nos identités d'hommes et de femmes.
En effet, avec l'avancée des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences biologiques entre les hommes et femmes ont été balayées.
Or les clichés qui prétendent que les femmes sont "naturellement" bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient nés bons en maths et compétitifs perdurent encore. Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont câblées dans des structures mentales immuables.
Or les progrès des recherches montrent le contraire : le cerveau, grâce à ses formidables propriétés de "plasticité", fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance, ni qu'elles y resteront !
Présentation de Catherine Vidal
Catherine Vidal est neurobiologiste, Directrice de Recherche à l’Institut Pasteur. Son activité de recherche fondamentale a porté sur les mécanismes de la douleur, le rôle du cortex cérébral dans la mémoire, l’infection du cerveau par le virus du Sida. Ses recherches actuelles concernent la mort neuronale dans la maladie de Creuzfeld-Jacob et les infections par les prions.
Catherine Vidal se consacre également à la diffusion du savoir scientifique à travers des publications, des conférences et des interventions dans les médias. Son intérêt porte sur les rapports entre science et société, concernant en particulier le déterminisme en biologie, le cerveau et le sexe.
En effet, avec l'avancée des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences biologiques entre les hommes et femmes ont été balayées.
Or les clichés qui prétendent que les femmes sont "naturellement" bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient nés bons en maths et compétitifs perdurent encore. Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont câblées dans des structures mentales immuables.
Or les progrès des recherches montrent le contraire : le cerveau, grâce à ses formidables propriétés de "plasticité", fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance, ni qu'elles y resteront !
Présentation de Catherine Vidal
Catherine Vidal est neurobiologiste, Directrice de Recherche à l’Institut Pasteur. Son activité de recherche fondamentale a porté sur les mécanismes de la douleur, le rôle du cortex cérébral dans la mémoire, l’infection du cerveau par le virus du Sida. Ses recherches actuelles concernent la mort neuronale dans la maladie de Creuzfeld-Jacob et les infections par les prions.
Catherine Vidal se consacre également à la diffusion du savoir scientifique à travers des publications, des conférences et des interventions dans les médias. Son intérêt porte sur les rapports entre science et société, concernant en particulier le déterminisme en biologie, le cerveau et le sexe.