Cette extension est en effet très partielle. Dans une lettre ouverte le 20 février, la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, demandait au Premier ministre, qui venait de présenter 27 mesures en faveur des quartiers les plus défavorisés, de considérer "les quartiers de La Réunion comme prioritaires parmi les prioritaires" car "La Réunion tout entière répond aux critères que vous avez-vous-même fixés en termes de revenus, de pyramide des âges et de taux de chômage".
Nassimah Dindar ne peut que regretter que la réponse soit donc très parcellaire, puisque seuls quelques quartiers de Saint-Denis sont concernés. Certains pourraient même être en droit de se demander si cette réponse, en outre d’être partielle, ne serait pas également partiale.
Quoi qu’il en soit, les Réunionnais sont légitimes à attendre mieux de ce gouvernement. Il est ainsi anormal et injuste que dans un département où 30% de la population active et 60% des jeunes sont au chômage, le Pôle Emploi soit doté de moyens insuffisants, entraînant une charge de travail par conseiller deux fois supérieure à la moyenne nationale.
Comment, en ce cas, espérer que le service public de l’Emploi ait de réels résultats ? Et ce ne sont malheureusement pas les emplois aidés, qu’ils soient emplois d’avenir, contrats de génération ou emplois francs qui répondront aux attentes des chômeurs réunionnais.
Non seulement le gouvernement ne prend pas en compte la mesure du chômage, mais en outre il déstabilise le tissu économique, seul à même pourtant d’offrir des solutions d’insertion durable. Après avoir modifié le régime de la défiscalisation, contre l’avis unanime des collectivités et des opérateurs économiques qui demandaient un statu quo, le gouvernement a en effet décidé de s’attaquer aux exonérations de charges dont bénéficient les entreprises ultramarines.
"Le gouvernement doit entendre l’ensemble des organisations patronales qui demandent le maintien de ces exonérations, indispensables pour préserver les emplois existants et espérer en créer de nouveaux", plaide Nassimah Dindar.
1«Nous ne pouvons que constater que, plus d’un an après son accession au pouvoir, le Gouvernement n’a toujours pas mesuré la réalité sociale réunionnaise », déplore la Présidente du Conseil général. Sept mois après sa lettre ouverte, Nassimah Dindar réitère sa demande "de solutions urgentes, réalistes et pérennes" pour la population réunionnaise "en souffrance".
"L’ensemble des élus, quelles que soient leurs appartenances partisanes, doivent relayer ces demandes et de ne pas simplement applaudir des deux mains à la moindre mesure annoncée par Paris pendant que les Réunionnais souffrent", conclut-elle.
Nassimah Dindar ne peut que regretter que la réponse soit donc très parcellaire, puisque seuls quelques quartiers de Saint-Denis sont concernés. Certains pourraient même être en droit de se demander si cette réponse, en outre d’être partielle, ne serait pas également partiale.
Quoi qu’il en soit, les Réunionnais sont légitimes à attendre mieux de ce gouvernement. Il est ainsi anormal et injuste que dans un département où 30% de la population active et 60% des jeunes sont au chômage, le Pôle Emploi soit doté de moyens insuffisants, entraînant une charge de travail par conseiller deux fois supérieure à la moyenne nationale.
Comment, en ce cas, espérer que le service public de l’Emploi ait de réels résultats ? Et ce ne sont malheureusement pas les emplois aidés, qu’ils soient emplois d’avenir, contrats de génération ou emplois francs qui répondront aux attentes des chômeurs réunionnais.
Non seulement le gouvernement ne prend pas en compte la mesure du chômage, mais en outre il déstabilise le tissu économique, seul à même pourtant d’offrir des solutions d’insertion durable. Après avoir modifié le régime de la défiscalisation, contre l’avis unanime des collectivités et des opérateurs économiques qui demandaient un statu quo, le gouvernement a en effet décidé de s’attaquer aux exonérations de charges dont bénéficient les entreprises ultramarines.
"Le gouvernement doit entendre l’ensemble des organisations patronales qui demandent le maintien de ces exonérations, indispensables pour préserver les emplois existants et espérer en créer de nouveaux", plaide Nassimah Dindar.
1«Nous ne pouvons que constater que, plus d’un an après son accession au pouvoir, le Gouvernement n’a toujours pas mesuré la réalité sociale réunionnaise », déplore la Présidente du Conseil général. Sept mois après sa lettre ouverte, Nassimah Dindar réitère sa demande "de solutions urgentes, réalistes et pérennes" pour la population réunionnaise "en souffrance".
"L’ensemble des élus, quelles que soient leurs appartenances partisanes, doivent relayer ces demandes et de ne pas simplement applaudir des deux mains à la moindre mesure annoncée par Paris pendant que les Réunionnais souffrent", conclut-elle.