Emission très intéressante ce jeudi 22 août sur Télé Kréol. On en a déjà beaucoup parlé ici et là, mais autant rappeler rapidement que cette émission avait pour invitée Nassimah Dindar et pour thème, l’aide à domicile. Beaucoup de renseignements pratiques ont été donnés, notamment en réponse aux questions posées en direct par les téléspectateurs. Jusqu’à un appel d’un certain Joël Périgaud, directeur de cabinet de Gilbert Annette à la mairie de St Denis.
"Vous seriez la seule à ne pas utiliser l’aide à domicile à des fins électoralistes ?" demande, piqué, le bras droit du maire à la présidente du Conseil général, laquelle avait pointé certaines dérives possibles ou connues. Tout est dit.
Voilà le bras armé politique de la mairie qui reconnaît, d'une certaine manière, que la mairie utilise bien l’aide à domicile dans l’objectif de gagner des voix aux élections ! L'intervention de M. Périgaud est plus que maladroite car Nassimah Dindar a le beau rôle : on ne peut pas lui reprocher d’utiliser à des fins électorales des embauches qui ne dépendent pas d’elle ; ni les agréments des prestataires qui dépendent de la préfecture ; ni les évaluations des besoins qui sont visées par un médecin.
Le Conseil général n’est que le payeur, et justement, la présidente annonçait qu'elle allait contrôler la réalité et la qualité des prestations effectuées.
Le maire a dû apprécier l’intervention de son directeur de cabinet… D’autant que ce n’est pas fini : suite à cette intervention, en réponse à une question d’un des journalistes, Nassimah Dindar a pu rappeler que la décision d’arrêter les subventions à l’ARAST – dont Joël Périgaud était un des dirigeants dont la gestion avait été mise en cause – avait été prise par tous les groupes de la majorité du Conseil général, dont le Parti Socialiste représenté par… le maire de St Denis, Gilbert Annette.
Il y a des soirs, M Périgaud, où il vaut mieux ne pas décrocher son téléphone. Sans doute êtes-vous aujourd’hui comme le corbeau de la fable : "honteux et confus", mais là aussi, "c’est un peu tard".
"Vous seriez la seule à ne pas utiliser l’aide à domicile à des fins électoralistes ?" demande, piqué, le bras droit du maire à la présidente du Conseil général, laquelle avait pointé certaines dérives possibles ou connues. Tout est dit.
Voilà le bras armé politique de la mairie qui reconnaît, d'une certaine manière, que la mairie utilise bien l’aide à domicile dans l’objectif de gagner des voix aux élections ! L'intervention de M. Périgaud est plus que maladroite car Nassimah Dindar a le beau rôle : on ne peut pas lui reprocher d’utiliser à des fins électorales des embauches qui ne dépendent pas d’elle ; ni les agréments des prestataires qui dépendent de la préfecture ; ni les évaluations des besoins qui sont visées par un médecin.
Le Conseil général n’est que le payeur, et justement, la présidente annonçait qu'elle allait contrôler la réalité et la qualité des prestations effectuées.
Le maire a dû apprécier l’intervention de son directeur de cabinet… D’autant que ce n’est pas fini : suite à cette intervention, en réponse à une question d’un des journalistes, Nassimah Dindar a pu rappeler que la décision d’arrêter les subventions à l’ARAST – dont Joël Périgaud était un des dirigeants dont la gestion avait été mise en cause – avait été prise par tous les groupes de la majorité du Conseil général, dont le Parti Socialiste représenté par… le maire de St Denis, Gilbert Annette.
Il y a des soirs, M Périgaud, où il vaut mieux ne pas décrocher son téléphone. Sans doute êtes-vous aujourd’hui comme le corbeau de la fable : "honteux et confus", mais là aussi, "c’est un peu tard".