Jean-Claude Fruteau, Patrick Lebreton, Jean-Jacques Vlody et les futurs candidats du Progrès et en même temps du PS, ont atteint leur premier objectif : que la désignation de leurs représentants aux Municipales 2014, ait une dimension populaire et médiatique, supérieure à celle définie par les statuts du parti socialiste. Les trois ténors du Progrès ont dit hier soir leur satisfaction quant à la mobilisation réussie dans leur commune.
"Aucun candidat à Saint-Benoît n'aura ma légitimité. Car, ce sont 2.904 personnes qui ont dit leur volonté de me voir mener la liste du Progrès et du PS, aux Municipales 2014", a déclaré Jean-Claude Fruteau hier soir dans le bureau centralisateur de sa commune. Jean-Jacques Vlody a eu la même réaction au Tampon. "Ce sont 1.200 électeurs qui m'ont dit leur désir de me voir premier de la liste socialiste. Aucun de mes concurrents pour ce scrutin de mars 2014, ne partira avec un tel crédit".
Patrick Lebreton à Saint-Joseph, a également bien préparé ces primaires. Il est vrai qu'il était sans aucun doute, celui qui était le plus attendu par ses "opposants" au sein du PS. Le patron du Progrès n'a rien laissé au hasard. Le message de son mouvement aux dirigeants du PS est sans équivoque : qui depuis hier soir, ont mieux mobilisé les militants et les électeurs ? Qui depuis hier soir, ont réduit au rang d'anecdote la désignation des candidats PS par les sections ?
"On ne peut pas comparer ces deux modes d'élection, ce sont deux choses différentes", a tempéré Jean-Claude Fruteau. En théorie, mais seulement en théorie, le député-maire de Saint-Benoît a sûrement raison. Mais il s'agit ici d'un contexte politique qui mine le PS déjà fragilisé par une action gouvernementale qui tarde à apporter des résultats probants et significatifs. Alors pourquoi ajouté à la pagaille ambiante, si ce n'est pas pour un énième combat des chefs ? La création du Progrès est bien la conséquence du duel Lebreton/Annette ?
Samedi, Philippe Leconstant s'est lancé en une explication de texte pour légitimer aussi bien les statuts que les candidats élus par les sections. Le premier secrétaire fédéral a subtilement minimisé la portée des primaires du Progrès. "On nous avait annoncé des primaires dans plus d'une quinzaine de communes. Ce sera dans moins d'une dizaine". Et en filigrane, à l'exception de Saint-Pierre, tous les représentants du Progrès sortis des urnes hier, passeront malgré tout le 10 octobre par le vote des sections et des adhérents.
Que ce soit au PS ou au Progrès, la plupart des ténors a occulté un élément essentiel : le légitime ras-le-bol des électeurs, des tiraillements et des polémiques politiques…
"Aucun candidat à Saint-Benoît n'aura ma légitimité. Car, ce sont 2.904 personnes qui ont dit leur volonté de me voir mener la liste du Progrès et du PS, aux Municipales 2014", a déclaré Jean-Claude Fruteau hier soir dans le bureau centralisateur de sa commune. Jean-Jacques Vlody a eu la même réaction au Tampon. "Ce sont 1.200 électeurs qui m'ont dit leur désir de me voir premier de la liste socialiste. Aucun de mes concurrents pour ce scrutin de mars 2014, ne partira avec un tel crédit".
Patrick Lebreton à Saint-Joseph, a également bien préparé ces primaires. Il est vrai qu'il était sans aucun doute, celui qui était le plus attendu par ses "opposants" au sein du PS. Le patron du Progrès n'a rien laissé au hasard. Le message de son mouvement aux dirigeants du PS est sans équivoque : qui depuis hier soir, ont mieux mobilisé les militants et les électeurs ? Qui depuis hier soir, ont réduit au rang d'anecdote la désignation des candidats PS par les sections ?
"On ne peut pas comparer ces deux modes d'élection, ce sont deux choses différentes", a tempéré Jean-Claude Fruteau. En théorie, mais seulement en théorie, le député-maire de Saint-Benoît a sûrement raison. Mais il s'agit ici d'un contexte politique qui mine le PS déjà fragilisé par une action gouvernementale qui tarde à apporter des résultats probants et significatifs. Alors pourquoi ajouté à la pagaille ambiante, si ce n'est pas pour un énième combat des chefs ? La création du Progrès est bien la conséquence du duel Lebreton/Annette ?
Samedi, Philippe Leconstant s'est lancé en une explication de texte pour légitimer aussi bien les statuts que les candidats élus par les sections. Le premier secrétaire fédéral a subtilement minimisé la portée des primaires du Progrès. "On nous avait annoncé des primaires dans plus d'une quinzaine de communes. Ce sera dans moins d'une dizaine". Et en filigrane, à l'exception de Saint-Pierre, tous les représentants du Progrès sortis des urnes hier, passeront malgré tout le 10 octobre par le vote des sections et des adhérents.
Que ce soit au PS ou au Progrès, la plupart des ténors a occulté un élément essentiel : le légitime ras-le-bol des électeurs, des tiraillements et des polémiques politiques…