La section PCR de Saint-Paul apprend par voie de presse la vente, par Monsieur de Chateauvieux, de toutes les parts qu’il détient dans la société CBo Territoria, via sa holding Jaccar, à un groupe d’investisseurs belges, Hendigo.
C’est une nouvelle part du patrimoine réunionnais qui échappe aux capitaux locaux, au profit d’intérêts extérieurs.
La presse nous apprend également que cette transaction était en négociation depuis de long mois. Or, le Plan Local d’Urbanisme de Saint-Paul a été adopté en Conseil Municipal le 27 septembre 2012.
Lors de l’élaboration de ce PLU, approximativement 2.800 demandes de déclassement de terrain auraient été faites par les contribuables Saint-Paulois. Seuls environ 250 auraient obtenu un avis favorable. Sur ces 250, CBo Territoria a obtenu, à lui seul, le déclassement de près de 45 hectares.
Nul doute que cette décision de la municipalité a été pour beaucoup dans la fin heureuse de cette transaction pour M. de Chateauvieux ; quand on sait qu’un hectare de terrain agricole s’évalue à environ 50 000 euros, alors qu’une fois déclassé et donc rendu constructible sa valeur varie entre 3 et 5 millions d’euros.
Une question se pose alors : Madame la Députée-Maire, qui rappelons-le est aussi la marraine d’un bateau de la SAPMER, une autre société de M. de Chateauvieux, était-elle au courant des négociations en cours, lors de l’adoption du PLU qui déclassait tous ces terrains pour CBo Territoria ?
C’est une nouvelle part du patrimoine réunionnais qui échappe aux capitaux locaux, au profit d’intérêts extérieurs.
La presse nous apprend également que cette transaction était en négociation depuis de long mois. Or, le Plan Local d’Urbanisme de Saint-Paul a été adopté en Conseil Municipal le 27 septembre 2012.
Lors de l’élaboration de ce PLU, approximativement 2.800 demandes de déclassement de terrain auraient été faites par les contribuables Saint-Paulois. Seuls environ 250 auraient obtenu un avis favorable. Sur ces 250, CBo Territoria a obtenu, à lui seul, le déclassement de près de 45 hectares.
Nul doute que cette décision de la municipalité a été pour beaucoup dans la fin heureuse de cette transaction pour M. de Chateauvieux ; quand on sait qu’un hectare de terrain agricole s’évalue à environ 50 000 euros, alors qu’une fois déclassé et donc rendu constructible sa valeur varie entre 3 et 5 millions d’euros.
Une question se pose alors : Madame la Députée-Maire, qui rappelons-le est aussi la marraine d’un bateau de la SAPMER, une autre société de M. de Chateauvieux, était-elle au courant des négociations en cours, lors de l’adoption du PLU qui déclassait tous ces terrains pour CBo Territoria ?