La Gestation pour autrui (mère porteuse) peut-elle devenir une autre manière pour la femme de marchander son corps ? Ce sera sans aucun la question principale du projet de loi sur la PMA, à laquelle les parlementaires auront à répondre à partir du 27 mars. A La Réunion, le débat est ouvert. Pour les anti-"Mariage pour tous", c'est un "non" catégorique. Les pro-"Mariage pour tous" eux, sont partagés. C'est le terme "marchandisation du corps" employé par Elisabeth Badinter qui pose un problème d'éthique et de moral.
Le premier résulte d'un paradoxe. Jusqu'à ce jour, la loi interdit les mères porteuses aux couples de sexe différent. Comment l'instaurer alors pour les couples de même sexe, lorsque le leitmotiv des "des défenseurs" du "Mariage pour tous" est l'égalité. Comment va-t-il accorder aux couples de même, ce qui a été toujours été refusé aux couples de sexe différent ? L'autre souci, c'est la surenchère pour trouver une mère porteuse.
Elisabeth Badinter dit : "Il ne faut pas qu'il y ait d'argent". Qu'il y ait ou pas d'argent, la philosophe introduit la notion de la femme procréatrice, sans en accepter les responsabilités. "Bien sûr que je n'ignore pas les aspects pervers et les dérives", ajoute l'intellectuelle. Ce sont ces "aspects pervers et les dérives" qui posent un souci d'éthique et de moral à une partie des homosexuels.
L'éthique, c'est tout le processus du choix de la mère porteuse, la fécondation, le vécu de la grossesse, l'accouchement et la filiation. Sachant que la "mère porteuse" peut se rétracter à tout moment de la Gestation, les liens du sang priment sur tout contrat "commercial". Cette démarche serait-elle vraiment morale ? "Non", selon certains. "D'un côté, il y a une femme qui loue son ventre, puis abandonne son bébé. De l'autre, il y a un couple qui investit de l'argent pour obtenir des bébés. Que l'on veuille ou non, encadré ou pas, c'est du commerce…"
Le premier résulte d'un paradoxe. Jusqu'à ce jour, la loi interdit les mères porteuses aux couples de sexe différent. Comment l'instaurer alors pour les couples de même sexe, lorsque le leitmotiv des "des défenseurs" du "Mariage pour tous" est l'égalité. Comment va-t-il accorder aux couples de même, ce qui a été toujours été refusé aux couples de sexe différent ? L'autre souci, c'est la surenchère pour trouver une mère porteuse.
Elisabeth Badinter dit : "Il ne faut pas qu'il y ait d'argent". Qu'il y ait ou pas d'argent, la philosophe introduit la notion de la femme procréatrice, sans en accepter les responsabilités. "Bien sûr que je n'ignore pas les aspects pervers et les dérives", ajoute l'intellectuelle. Ce sont ces "aspects pervers et les dérives" qui posent un souci d'éthique et de moral à une partie des homosexuels.
L'éthique, c'est tout le processus du choix de la mère porteuse, la fécondation, le vécu de la grossesse, l'accouchement et la filiation. Sachant que la "mère porteuse" peut se rétracter à tout moment de la Gestation, les liens du sang priment sur tout contrat "commercial". Cette démarche serait-elle vraiment morale ? "Non", selon certains. "D'un côté, il y a une femme qui loue son ventre, puis abandonne son bébé. De l'autre, il y a un couple qui investit de l'argent pour obtenir des bébés. Que l'on veuille ou non, encadré ou pas, c'est du commerce…"