sak ifé nout jordu ék nout demin

La morale, la politique, et une proposition...


Citoyen
Jeudi 29 Mars 2012

Rien de plus difficile, rien de plus compliqué, rien de plus sensible que de parler de morale en politique. Non seulement, parce que l’on s’est habitué à penser que les deux concepts ne mangent pas un grain de sel ensemble, mais surtout, parce que ce coup-là a déjà était fait de nombreuses fois. Et bien souvent, les politiques ont donné une bien piètre image de leur activité…


Mon intention n’est pas, ici, de jouer  les jeunes premiers débarquant avec des principes blancs comme neige pour dire qu’il vaut mieux que les autres. Je respecte trop mes vis-à-vis de tous camps, de tout bord et de toutes obédiences, pour leur opposer les seuls privilèges de l’âge et de l’innocence -revendiquée.

Mes valeurs, je les affiche : travail, égalité, respect, espoir. Vous les trouverez au cœur du projet politique que je porte. Je dis bien : « du projet », et non des comportements, de l’image ou de la vie privée, sujets qui animent les ladi-lafé et les commérages quotidiens.

Mes valeurs, vous les trouverez aussi, dans ma volonté de réaliser ce projet grâce à l’action politique, la vraie, non pas la technique des « ti contrats po vote po moin ».
Mes valeurs, vous les trouverez dans les idées que je défends et dans les moyens de les mettre en œuvre que je propose.
 
La seule autorité apte à en juger est, selon moi, le consentement populaire, qui s’exprime par le suffrage des électeurs. Les commentaires des bien et des mal pensants, qui croient surplomber l’activité politique mais évitent de se frotter au suffrage, ne m’intéressent pas.
 
C’est donc dans la compétition électorale que s’affrontent ce que je nomme les valeurs politiques.

Et c’est là que je voudrais lancer un appel à tous ceux avec qui je serai amené à croiser le fer lors des législatives: pouvons-nous, Madame et Messieurs, convenir d’un code de conduite minimal, d’où seraient bannis les comportements excessifs, outranciers, les débordements et les insultes qui déconsidèrent l’activité politique et en détournent les électeurs ?

Nos élans peuvent-ils converger, pour mener enfin une campagne propre, d’où les coups bas et les coups tout court soient définitivement bannis ?
 
J’appartiens pour ma part à une génération qui considère les brutalités verbales et physiques comme inacceptables…mais qui n’en a pas pour autant abandonné la volonté de gagner et de faire fleurir ses idées. Et je souhaite, pour tout le monde et d’abord pour les électeurs, être entendu par mes concurrents.

Yvan Dejean

Yvan Dejean


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