Ce vendredi 14 novembre 2019, la convention de partenariat entre l’État et la fondation pour la mémoire de l’esclavage a été signée à Matignon en présence de son président Jean Marc Ayrault, du premier ministre Édouard Philippe et la ministre de l’Outre Mer Annick Girardin.
La fondation se situe, et ce n’est pas un hasard, là où Victor Schoelcher le 27 avril 1848 a décrété l’abolition de l’esclavage en 1848, à l’hôtel de la Marine, place de la Concorde.
Présente à la signature de cette convention, j’ai longuement échangé avec le premier ministre ainsi que la ministre de l’Outre Mer et le président de la fondation.
Soulignant que La Réunion a toute sa place dans cette fondation, parler de l’histoire de la France, c’est aussi parler de l’histoire de l’Afrique et des îles de l’Océan Indien. Nous sommes tous issus de cette histoire faite de tragédies, de révoltes, de violences mais aussi de rencontres, de partage. L’histoire de l’esclavage et des résistances a laissé la place à toutes ces expressions qui irriguent les productions culturelles.
Qu’est ce que la connaissance de son passé apporte à son peuple et qu’apporte à un peuple sa mémoire collective ?
De la même façon qu’on ne peut concevoir un individu sans passé, peut-on concevoir un peuple sans histoire ?
La mémoire collective serait la force qui nous définirait mais aussi quelque chose auquel nous devions porter un regard assez détaché pour être à même de créer une vie actuelle avec toute l’audace et l’innovation qu’implique le renouveau de la création.
Je n’ai pas manqué d’évoquer la prison Juliette Dodu désormais classée au titre des monuments historiques, saluant l’écoute attentive du gouvernement sur ce dossier en lien avec l’histoire de La Réunion.
La fondation se situe, et ce n’est pas un hasard, là où Victor Schoelcher le 27 avril 1848 a décrété l’abolition de l’esclavage en 1848, à l’hôtel de la Marine, place de la Concorde.
Présente à la signature de cette convention, j’ai longuement échangé avec le premier ministre ainsi que la ministre de l’Outre Mer et le président de la fondation.
Soulignant que La Réunion a toute sa place dans cette fondation, parler de l’histoire de la France, c’est aussi parler de l’histoire de l’Afrique et des îles de l’Océan Indien. Nous sommes tous issus de cette histoire faite de tragédies, de révoltes, de violences mais aussi de rencontres, de partage. L’histoire de l’esclavage et des résistances a laissé la place à toutes ces expressions qui irriguent les productions culturelles.
Qu’est ce que la connaissance de son passé apporte à son peuple et qu’apporte à un peuple sa mémoire collective ?
De la même façon qu’on ne peut concevoir un individu sans passé, peut-on concevoir un peuple sans histoire ?
La mémoire collective serait la force qui nous définirait mais aussi quelque chose auquel nous devions porter un regard assez détaché pour être à même de créer une vie actuelle avec toute l’audace et l’innovation qu’implique le renouveau de la création.
Je n’ai pas manqué d’évoquer la prison Juliette Dodu désormais classée au titre des monuments historiques, saluant l’écoute attentive du gouvernement sur ce dossier en lien avec l’histoire de La Réunion.
Ce site parmi tant d'autres illustre de façon remarquable les évolutions politiques, sociales, économiques, culturelles de la France et ses rapports avec La Réunion qui n’ont pas été que négatifs.
Il s’inscrit pleinement dans les objectifs de cette fondation.
A nous dans l’esprit d’une gouvernance partagée de donner à ce patrimoine désormais classé toute sa place pour valoriser cette culture créole vivace qui a irrigué tous ces pans de la création musicale ( séga, maloya ... ), littéraire, artisanale, picturale … Un espace ouvert à la recherche historique …
Portons ce site mémoriel de manière positive et constructive.
Il s’inscrit pleinement dans les objectifs de cette fondation.
A nous dans l’esprit d’une gouvernance partagée de donner à ce patrimoine désormais classé toute sa place pour valoriser cette culture créole vivace qui a irrigué tous ces pans de la création musicale ( séga, maloya ... ), littéraire, artisanale, picturale … Un espace ouvert à la recherche historique …
Portons ce site mémoriel de manière positive et constructive.
C’est une obligation, une exigence, un devoir.
Le devoir de mémoire est donc essentiel pour notre démocratie et surtout nos libertés individuelles.
« Les traites et l’esclavage ont été un attentat contre la dignité humaine et une violation galopante du dogme républicain, Liberté, Égalité, Fraternité.
C’est pourquoi, le devoir de mémoire est le plus sûr chemin de résilience et de vigilance » - Édouard Philippe
Le devoir de mémoire est donc essentiel pour notre démocratie et surtout nos libertés individuelles.
« Les traites et l’esclavage ont été un attentat contre la dignité humaine et une violation galopante du dogme républicain, Liberté, Égalité, Fraternité.
C’est pourquoi, le devoir de mémoire est le plus sûr chemin de résilience et de vigilance » - Édouard Philippe