sak ifé nout jordu ék nout demin

La fin d'un mythe ou le triomphe de la vérité


Citoyen
Jeudi 24 Octobre 2013


Après Quinze mois d'amateurisme et de couacs au gouvernement, faut-il que la situation entre eux soit exécrable, pour qu'enfin un socialiste ose briser la glace et nous livre quelques vérités sur le parti socialiste français, avant d'en claquer la porte.

    Un parti politique qui depuis quelques temps, n'a axé ses combats que sur des rhétoriques pseudo-humanistes, distribuant ci et là, bons points et/ou cartons rouges aux autres sensibilités du microcosme politique, inféodés psychologiquement, au gré de ses desseins et de ses velléités partisanes. Toujours cependant dans le but d'assurer son emprise sur une société française réputée plus conservatrice que socialiste.

    Un vent de vérité semble souffler sur la péninsule socialiste et les langues parallèlement se délier. L'aspect stalinien du parti semble s'étioler pour laisser place à  une certaine « auto-critique circoncise » et un apparent ras-le bol de la part de certains pontifes de la place.

    C'est ainsi, que tout récemment, Philippe ESNOL, le sénateur-maire socialiste de Conflans-Sainte-Honorine, a condamné l'attitude de son parti. Il l'a qualifié de parti d'apparatchiks, incapables de se faire élire localement et qui s'autorise à donner des leçons de morale « empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir ses intérêts personnels »... La messe est dite.

    L'on a envie d'affirmer que bon sang ne saurait mentir et que la brillante analyse de notre cher sénateur-maire est quelque peu tardive, même si empreinte de vérité. Et ce dernier de dénigrer un secrétaire général du parti socialiste  (Harlem Désir), qui se permet de contredire François Hollande. Notre sénateur-maire, accueilli au plus vite, rassurons-nous, par le PRG, dénonce également l'imposition nouvelle d'un million de foyers modestes . Il n'avait apparemment pas bien compris la notion de solidarité au sein du parti socialiste.

    Nous ne pouvons cependant, que saluer cette « sortie » par le haut, de la part d'un ancien apparatchik, qui fait amende honorable en reconnaissant la vraie nature d'un parti socialiste français, utilisé à dessein et jusqu'à la corde, par des individus sans scrupule, plaçant leur intérêts propres avant ceux de leurs citoyens-électeurs, les trompant allègrement par des promesses de « lendemains qui chantent »ou de prétendus changements.

    Ce n'est assurément pas chez nous, à la Réunion, que nous pourrions observer ce genre de phénomène, tant les ego socialistes sont sur-dimensionnés et exacerbés par le pouvoir et les avantages qui vont avec.

Marc Lewitt


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