Hollande et le PS : Sans, malgré, contre le peuple…
Il ne reste à Hollande et à son parti qu’une petite cour de profiteurs qui s’adossent à une légalité dévoyée. S’il y a bien eu un vote de défiance envers l’Europe aux dernières européennes, qui ne voit pas que les électeurs ont eu, dans le prolongement des municipales, la volonté de sanctionner encore le règne du mensonge et de l’incompétence.
Déjà on nous cachait que Hollande n’avait obtenu que les voix de 39 % des inscrits pour se faire élire à la présidence, que le PS gouvernait seul la France avec seulement 21,7 % des inscrits.
Certes, le PS et son comparse Hollande gouvernent légalement, ils ont bien été élus, conformément au droit. Mais que pèsent les lois quand elles vont à l’encontre du désir majoritaire ?
Hollande et sa clique n’ont plus aucune légitimité. Un gouvernement est légitime lorsque ses décisions sont acceptées par ceux qui en subissent les conséquences.
C’est par un dévoiement de la nature même de la République qu’on en arrive à considérer qu’une gouvernance légale est automatiquement légitime.
Ce régime est devenu dictatorial. Il gouverne par la pure contrainte sans jamais rencontrer dans le cœur de la société un minimum d’écho et d’adhésion.
Les élites méditico-politiques, les partis, les syndicats, les organisations sociales… admettent en privé que nous sommes confrontés à une crise majeure des relations entre le citoyen, la nation et l’État. Une crise structurelle de la démocratie.
Les élites de ce pays ne veulent pas remettre en cause un système qui leur réussit si bien. Elles ont intégré depuis longtemps qu’elles n’ont pas de comptes à rendre et que c’est l’usage de gouverner sans, malgré et contre le peuple.
Nos élites intellectuelles ne sont plus qu’un troupeau agité d’autruches. Ils s’agitent dans tous les sens sur les plateaux télévisés, mais n’avancent plus parce qu’elles sont sans courage.
Désormais, le peuple est seul. La France vit sous l’emprise d’un groupuscule illégitime, sous la férule d’un pouvoir anti-démocratique.
La question de la légitimité de la désobéissance civile est posée.