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"La Réunion sort à peine du conflit portuaire"


Invité(e)
Jeudi 6 Juin 2013

Dans le dossier de la Cilam, Nassimah Dindar plaide pour que "les intérêts supérieurs de La Réunion" prévalent sur les "intérêts particuliers".


"La première séance de négociation menée par les médiateurs nommés par le Sous-préfet dans le conflit de la Cilam s’est soldée sur un échec. Le conflit s’est désormais généralisé non seulement à nombre des entreprises du groupe, mais de plus s’est étendu aux éleveurs qui ne peuvent écouler leur production.

Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, regrette que "des éleveurs doivent jeter dans la nature plus de 300.000 l de lait" alors que d'un autre côté, "de plus en plus de familles réunionnaises, même parmi les classes moyennes, ont du mal à boucler leurs fins de mois et sont quotidiennement confrontées à la cherté de la vie".

 "Cette situation ne peut durer", ajoute Nassimah Dindar, qui rappelle que La Réunion sort déjà d’un conflit portuaire très long aux conséquences importantes  et que l’économie réunionnaise est, dans son ensemble, plongée dans une crise profonde.

"Il est impératif qu’une solution rapide soit trouvée à cette crise. J’en appelle à la responsabilité de chacune des parties concernées pour que les intérêts supérieurs de La Réunion et des Réunionnais puissent prévaloir sur les intérêts particuliers", conclut la présidente du Conseil Général".

Nassimah Dindar


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