Mesdames et Messieurs,
Le Conseil Constitutionnel vient de retenir les candidatures à l'élection présidentielle. Vous vous apprêtez à élire la personne qui va nous représenter et agir en notre nom au plus haut sommet de l'Etat. Il importe que vous preniez connaissance des conclusions de la Conférence qui s'est tenue, à Savannah, commune de Saint Paul, ce dimanche 19 mars.
En effet, nous nous sommes réunis, à l'occasion du 71e anniversaire du vote de la loi du 19 mars 1946 qui mit fin au statut colonial de La Réunion et érigea le Département 974. A la suite de cette rencontre, nous avons lancé un Plaidoyer en faveur du 19 mars célébré, férié et payé.
Nous vous prions d'user de votre influence afin que votre candidat-e prenne l'engagement d'inscrire cette demande dans l'une des premières délibérations de la mandature qui s'ouvre.
Ce faisant, nous prolongeons l'initiative parlementaire du Sénateur Paul Vergès, en février 2016, dont l'exposé des motifs se terminaient ainsi :
“La loi du 19 mars 1946 a atteint les limites de son expression positive. Car il reste de nombreux aspects négatifs. La Réunion est un département hors-norme, avançait l’INSEE. Deux chiffres suffisent à traduire la gravité de la situation : plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté ; et environ 37 % de la population active est condamnée au chômage, dont près de 60 % des jeunes.
La loi du 19 mars 1946 a donc mis fin au statut colonial et proclamé l’intégration de La Réunion dans la République. C’est une date majeure qui marque l’histoire de La Réunion. C’est un choix voulu par des Réunionnais et une décision qui a pesé sur la vie des habitants de l’île durant des décennies. Cette date du 19 mars 1946 représente des acquis historiques pour La Réunion, comme celle du 20 décembre 1848. Il est donc important que le 19 mars soit célébré comme le 20 décembre, et à ce titre, soit férié et chômé.”
Nous vous remercions par avance de votre engagement pour que le 19 mars soit une date célébrée au cours de la prochaine mandature.
Fait à Saint-Denis, le 20 mars 2017,
Le Conseil Constitutionnel vient de retenir les candidatures à l'élection présidentielle. Vous vous apprêtez à élire la personne qui va nous représenter et agir en notre nom au plus haut sommet de l'Etat. Il importe que vous preniez connaissance des conclusions de la Conférence qui s'est tenue, à Savannah, commune de Saint Paul, ce dimanche 19 mars.
En effet, nous nous sommes réunis, à l'occasion du 71e anniversaire du vote de la loi du 19 mars 1946 qui mit fin au statut colonial de La Réunion et érigea le Département 974. A la suite de cette rencontre, nous avons lancé un Plaidoyer en faveur du 19 mars célébré, férié et payé.
Nous vous prions d'user de votre influence afin que votre candidat-e prenne l'engagement d'inscrire cette demande dans l'une des premières délibérations de la mandature qui s'ouvre.
Ce faisant, nous prolongeons l'initiative parlementaire du Sénateur Paul Vergès, en février 2016, dont l'exposé des motifs se terminaient ainsi :
“La loi du 19 mars 1946 a atteint les limites de son expression positive. Car il reste de nombreux aspects négatifs. La Réunion est un département hors-norme, avançait l’INSEE. Deux chiffres suffisent à traduire la gravité de la situation : plus de 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté ; et environ 37 % de la population active est condamnée au chômage, dont près de 60 % des jeunes.
La loi du 19 mars 1946 a donc mis fin au statut colonial et proclamé l’intégration de La Réunion dans la République. C’est une date majeure qui marque l’histoire de La Réunion. C’est un choix voulu par des Réunionnais et une décision qui a pesé sur la vie des habitants de l’île durant des décennies. Cette date du 19 mars 1946 représente des acquis historiques pour La Réunion, comme celle du 20 décembre 1848. Il est donc important que le 19 mars soit célébré comme le 20 décembre, et à ce titre, soit férié et chômé.”
Nous vous remercions par avance de votre engagement pour que le 19 mars soit une date célébrée au cours de la prochaine mandature.
Fait à Saint-Denis, le 20 mars 2017,