Lors de leur déplacement à la Foire de Bras-Panon, ces candidats aux élections Européennes, notamment Mme De Fondaumière, tête de liste, ont tenté d’endormir les acteurs agricoles en proposant des arguments médiocres qui démontrent, à nouveau, leur ignorance à l’égard des dossiers de la Réunion.
En réalité, elle propose « la constitution de coopératives » pour conforter leurs certitudes en termes de structuration et de valorisation des filières. Mme De Fondaumière, cette réflexion est caduque car, aujourd’hui, il existe la FRCA (Fédération Régionale des Coopératives Agricoles) qui regroupe l’ensemble des coopératives agricoles de la Réunion. Je dénonce, là, de votre part, un manque de connaissance ou de reconnaissance des filières existantes.
Vous avez également fait le vœu que « l’Europe abonde des fonds en faveur de la recherche et développement en matière de valorisation des autres produits de la canne ». Je suis navré de vous apprendre que le TEREOS s’engage d’ores et déjà dans la recherche sur la transformation et l’exploitation de la canne à sucre dans l’île. La preuve en est : TEREOS a conclu un partenariat avec eRcane qui est un centre de recherche sur la valorisation de la « ressource canne ». Ce centre travaille, plus particulièrement, sur la création variétale : le but étant de rendre les cannes plus résistantes et mieux adaptées aux différentes conditions (zone, climat…), sur la Bioraffinerie qui permet l’utilisation optimale de la canne (production de sucre, d’électricité grâce à la bagasse...), sur les procédés industriels qui permettent l’optimisation des process à toutes les étapes de la transformation de la canne.
De surcroît, la candidate centriste souhaite que l’agriculture biologique se généralise. En effet, manger bio, c’est sain et bien ! Mais si la vague bio a du mal à percer c’est qu’il existe des raisons qui freinent cette tendance telles que le prix du foncier. Que proposez-vous pour y remédier ?
Par ailleurs, vous avez déclaré, dans la presse, récemment que : « la politique communautaire de la pêche ne respecte pas l’or blanc – la légine notamment – de l’Océan Indien ». Il faut savoir que l’entreprise de JPV, « Pêche Avenir » a obtenu un quota de 760 tonnes ce qui représente un chiffre d’affaires de 22 800 000 euros, à 30€/Kg.
Vous faîtes une très bonne commerciale de Pêche Avenir !
Vous faîtes une très bonne commerciale de Pêche Avenir !
Sachez que, selon les scientifiques, ce poisson très prisé, notamment en Asie, est à la limite de la surexploitation. Ils préconisent donc une baisse des quotas.
Tout cela n’est pas très « écolo » pour une militante Bio !
Je conclue en constatant que voter en faveur de votre liste ce dimanche 25 mai 2014 serait être favorable au recul de la Réunion. À ce stade des échéances, vous ne pouvez pas vous permettre de maîtriser en surface les sujets préoccupants de notre île. Je vous conseille de revoir vos copies !