Une chose est évidente et doit focaliser les regards et les solutions, qui ne sont pas évidentes (et qui, forcément, ne satisferont pas pleinement chacune des parties en présence tant les paramètres sont nombreux), les élèves doivent avoir les meilleures conditions d’accueil et d’activités pédagogiques dans les classes, la seule issue étant la réussite scolaire et individuelle. Ce seul objectif appelle à des conditions de vie correctes dans les établissements scolaires. Et les élèves ont raison de demander l’amélioration de leurs conditions de travail.
Les parents, bien entendu, n’ont, pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de leur(s) enfant(s) que ce seul objectif et donc des conditions d’encadrement scolaire. Mais ils ne peuvent que demander, voire aussi manifester.
Les syndicats, par leurs fonctions premières participent (car c’est leur logique) au combat, mais ont toujours à l’esprit les revendications et amertumes anciennes qu’ils font transpirer dès qu’ils ont l’occasion de le faire. Bien sûr, il y a les élèves ; et quand un mouvement social se présente, et seulement à ce moment-là, car cela a débordé sur la place publique, ils s’intéressent à eux. Pourtant, ils valident en commission de concertation académique les projets présentés par M. le Recteur.
Les collectivités ont bien sûr les établissements en charge dans le cadre de la Loi de décentralisation. Elles doivent gérer des situations parfois difficiles en fonctionnement, en équipement, en personnels et en entretien. Mais, même si la tendance est à l’énergie propre et renouvelable et est fort louable, il ne faut pas croire qu’elles pourront installer la climatisation dans les établissements. Et, si techniquement et matériellement cela était possible (avec des engagements financiers importants),EDF n’arriverait jamais à fournir de l’énergie en conséquence ; la construction en HQE a aussi ses limites, notamment en fonctionnement et en maintenance.
L’administration rectorale (l’Etat) a également ses propres difficultés essentiellement au regard des calendriers d’examen en fin d’année et de la gestion des personnels, pour ne pas tout citer. N’oublions pas que nous sommes gérés dans un cadre national et que personne ne veut de « diplômes cocotiers ». Qui oserait de quitter le cadre national ?
Alors, me direz-vous, il impossible de faire quoi que ce soit. Que nenni. La décision (acceptée par tous les membres du Conseil Académique, sauf erreur de ma part) de reprendre si tôt en janvier n’était pas bonne et elle ne devait pas être mis en œuvre. Elle n’a (et n’aura jamais)aucune portée positive. Dés lors, seulement, nous devons voir comment déplacer le curseur. Une solution raisonnable est de reprendre à la fin du mois de janvier (n’en déplaise aux syndicalistes) et de raccourcir les vacances de mai d’une semaine (cela suffit), car les examens ont déjà débuté.
Il faut convenir que le Recteur n’a presque pas de marge de manœuvre, ni l’Etat, ni les collectivités.
Enfin, les établissements scolaires ont besoin d’un bon mois pour préparer la nouvelle rentrée. Et, réduire ce temps de travail préparatoire est impensable.
La réponse aux attentes ne sera que le déplacement du curseur, l’année climatique n’étant même pas à envisager de mon point de vue car les parents et les élèves auront plus à perdre qu’à gagner.
D’ailleurs, cette hypothèse ouvrira, à mon sens, un autre débat, celui du changement de statut de notre territoire. Cela relève du domaine de la politique.
Un Proviseur retraité
Les parents, bien entendu, n’ont, pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de leur(s) enfant(s) que ce seul objectif et donc des conditions d’encadrement scolaire. Mais ils ne peuvent que demander, voire aussi manifester.
Les syndicats, par leurs fonctions premières participent (car c’est leur logique) au combat, mais ont toujours à l’esprit les revendications et amertumes anciennes qu’ils font transpirer dès qu’ils ont l’occasion de le faire. Bien sûr, il y a les élèves ; et quand un mouvement social se présente, et seulement à ce moment-là, car cela a débordé sur la place publique, ils s’intéressent à eux. Pourtant, ils valident en commission de concertation académique les projets présentés par M. le Recteur.
Les collectivités ont bien sûr les établissements en charge dans le cadre de la Loi de décentralisation. Elles doivent gérer des situations parfois difficiles en fonctionnement, en équipement, en personnels et en entretien. Mais, même si la tendance est à l’énergie propre et renouvelable et est fort louable, il ne faut pas croire qu’elles pourront installer la climatisation dans les établissements. Et, si techniquement et matériellement cela était possible (avec des engagements financiers importants),EDF n’arriverait jamais à fournir de l’énergie en conséquence ; la construction en HQE a aussi ses limites, notamment en fonctionnement et en maintenance.
L’administration rectorale (l’Etat) a également ses propres difficultés essentiellement au regard des calendriers d’examen en fin d’année et de la gestion des personnels, pour ne pas tout citer. N’oublions pas que nous sommes gérés dans un cadre national et que personne ne veut de « diplômes cocotiers ». Qui oserait de quitter le cadre national ?
Alors, me direz-vous, il impossible de faire quoi que ce soit. Que nenni. La décision (acceptée par tous les membres du Conseil Académique, sauf erreur de ma part) de reprendre si tôt en janvier n’était pas bonne et elle ne devait pas être mis en œuvre. Elle n’a (et n’aura jamais)aucune portée positive. Dés lors, seulement, nous devons voir comment déplacer le curseur. Une solution raisonnable est de reprendre à la fin du mois de janvier (n’en déplaise aux syndicalistes) et de raccourcir les vacances de mai d’une semaine (cela suffit), car les examens ont déjà débuté.
Il faut convenir que le Recteur n’a presque pas de marge de manœuvre, ni l’Etat, ni les collectivités.
Enfin, les établissements scolaires ont besoin d’un bon mois pour préparer la nouvelle rentrée. Et, réduire ce temps de travail préparatoire est impensable.
La réponse aux attentes ne sera que le déplacement du curseur, l’année climatique n’étant même pas à envisager de mon point de vue car les parents et les élèves auront plus à perdre qu’à gagner.
D’ailleurs, cette hypothèse ouvrira, à mon sens, un autre débat, celui du changement de statut de notre territoire. Cela relève du domaine de la politique.
Un Proviseur retraité