A la suite d'un arrêté interruptif de travaux émis par la mairie du Port en date du vendredi 25 septembre 2015, la Région rappelle que toutes les autorisations préalables ont été accordées. La Collectivité reprécise également l'usage essentiel et l'implantation des usines de préfabrication des éléments du Viaduc du Littoral qui mobilise 100 personnes déjà recrutées.
Dans le cadre de l'installation de l'usine de préfabrication des voussoirs du Viaduc du Littoral, la Région Réunion a mis à disposition des terrains au groupement MT3 « Viaduc du Littoral » dans la zone arrière du Port Est pour l'exécution de ces travaux.
Le Groupement est donc en droit d'utiliser ces terrains pour les installations de chantiers. Pour cela, il a obtenu les autorisations administratives. Il a identifié :
> la nécessité d'une procédure d'enregistrement au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement,
> la dispense d'un permis de construire au regard de l'article R421-5 du code de l'Urbanisme qui prévoit que « les constructions temporaires directement nécessaires à la conduite de travaux » sont dispensées de permis de construire.
A la surprise des différents partenaires, le Maire du Port a dressé le 5 mai 2015 un procès verbal d'infraction à l'article L480-4 du Code de l'Urbanisme pour constructions sans autorisation, alors que le permis de construire n'était pas nécessaire.
Autre point surprenant : le 5 août 2015 en conseil municipal, le maire du Port approuve la modification de son Plan Local d'Urbanisme pour le mettre en compatibilité avec le PIG Développement portuaire édicté par le Préfet et qui intègre en particulier la vocation de la zone arrière portuaire (ZAP) à recevoir les installations de chantier de la NRL.
Le Groupement « Viaduc du Littoral » a obtenu les autorisations nécessaires à l'installation du chantier avec l'arrêté préfectoral ICPE, délivré mi septembre 2015. Il a également déposé un dossier de demande de permis de construire à titre superfétatoire en même temps que la contestation par courrier de la nécessité d'un permis à la suite du courrier du 8/09/2015 de la mairie du Port informant de son intention de délivrer un arrêt interruptif de travaux. Depuis le 8/09/2015, le Groupement a tenté en vain de rencontrer le maire du Port.
Pour l'heure, le Groupement a fait cesser tous travaux sur cette zone et va faire procéder aux constatations nécessaires par huissier et/ou maître d'oeuvre. Outre le matériel immobilisé, cet arrêt affecte directement environ une centaine de personnes.
Dans le cadre de l'installation de l'usine de préfabrication des voussoirs du Viaduc du Littoral, la Région Réunion a mis à disposition des terrains au groupement MT3 « Viaduc du Littoral » dans la zone arrière du Port Est pour l'exécution de ces travaux.
Le Groupement est donc en droit d'utiliser ces terrains pour les installations de chantiers. Pour cela, il a obtenu les autorisations administratives. Il a identifié :
> la nécessité d'une procédure d'enregistrement au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement,
> la dispense d'un permis de construire au regard de l'article R421-5 du code de l'Urbanisme qui prévoit que « les constructions temporaires directement nécessaires à la conduite de travaux » sont dispensées de permis de construire.
A la surprise des différents partenaires, le Maire du Port a dressé le 5 mai 2015 un procès verbal d'infraction à l'article L480-4 du Code de l'Urbanisme pour constructions sans autorisation, alors que le permis de construire n'était pas nécessaire.
Autre point surprenant : le 5 août 2015 en conseil municipal, le maire du Port approuve la modification de son Plan Local d'Urbanisme pour le mettre en compatibilité avec le PIG Développement portuaire édicté par le Préfet et qui intègre en particulier la vocation de la zone arrière portuaire (ZAP) à recevoir les installations de chantier de la NRL.
Le Groupement « Viaduc du Littoral » a obtenu les autorisations nécessaires à l'installation du chantier avec l'arrêté préfectoral ICPE, délivré mi septembre 2015. Il a également déposé un dossier de demande de permis de construire à titre superfétatoire en même temps que la contestation par courrier de la nécessité d'un permis à la suite du courrier du 8/09/2015 de la mairie du Port informant de son intention de délivrer un arrêt interruptif de travaux. Depuis le 8/09/2015, le Groupement a tenté en vain de rencontrer le maire du Port.
Pour l'heure, le Groupement a fait cesser tous travaux sur cette zone et va faire procéder aux constatations nécessaires par huissier et/ou maître d'oeuvre. Outre le matériel immobilisé, cet arrêt affecte directement environ une centaine de personnes.
L'arrêt des travaux, s'il devait perdurer , risque d'engendrer un retard de la livraison du viaduc ainsi qu'un surcoût généré par l'immobilisation du chantier.
Rappel : les activités des usines sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral
L'implantation de ces usines permettront de réaliser les travaux notamment pour les 1 386 voussoirs*, dont 210 voussoirs spécifiques (Méga-voussoirs sur piles). En raison des conditions climatiques spécifiques à l’île de La Réunion, des risques liés au travail en hauteur et en mer et de l’absence d’abri naturel pour le repli des moyens maritimes, le Groupement Viaduc du Littoral a proposé une variante technique visant à la préfabrication à terre des piles et du tablier du viaduc. Pour réduire l’impact des travaux sur le milieu naturel et la faune marine, limiter l’exposition des travaux à l’atmosphère marine et les interventions en
mer, plus de 95% de l’ouvrage sera ainsi préfabriqué à terre.
Deux usines de préfabrication sont ainsi installées à l’arrière du Port Est. Une première usine sur un terrain de 9 hectares est dédiée à la préfabrication du tablier et une seconde usine, sur une aire de 7 000 m2 à la préfabrication des piles. Assurée à terre, et non en milieu marin, cette préfabrication permet d’obtenir la qualité de construction, et donc, la durabilité de l’ouvrage grâce à une chaîne de fabrication des bétons armés maîtrisée.Ces deux usines emploieront à terme 800 personnes au pic d'activité de la production.