Nous vous proposons l'intégralité de son intervention en vidéo que nous avons aussi décrypté. "L'Etat n'ignore pas dans quelles conditions, se fait ce projet. 1,6 milliard d'euros, c'est un des plus grands projets routiers de France. 1,6 milliard, l'Etat met 780 millions, l'Europe 151 millions, c'est pratiquement 1 milliard, c'est important".
Nous connaissons les fortes attentes de l'opinion publique réunionnaise, des entreprises, de la classe politique, des collectivité de la ville de Saint-Denis, de celle de La Possession. C'est pour cela que l'Etat est attentif et porte un regard bienveillant sur ce projet. C'était le cas hier, c'est le cas aujourd'hui, je le confirme ici.
Il y a un calendrier. Si vous arrivez à tenir ce calendrier avec le début des travaux, fin 2013, je vous féliciterais encore plus. C'est un projet loure, conduire ça en trois ans, ce n'est pas simple. Apparemment, vous êtes dans les délais.
Des dérogations sont demandées. Des avis ont été émis. Ils sont négatifs. L'Etat prend ses responsabilités et accordera ses dérogations. Le ministre donnera pour le grand dauphin les dérogations, le préfet pour les autres espèces, fera également son travail.
L'Etat aurait pu aussi prendre les arrêtés pour le premier septembre, ça n'aurait pas été une bonne chose. Vous le savez la législation a changé depuis le premier septembre. Et cela est une exigence du droit constitutionnel, puisque chaque environnement adossé à la Constitution, faisant partie du bloc de constitutionnalité.
Il y a une nouvelle exigence qui est le principe de participation du…. Nous allons respecter ça scrupuleusement. Le respect de ces règles n'occasionnera pas de retard. Car, ça se fera en temps masqué. A priori, vous pourrez commencer vos travaux en fin d'année ou en début d'année prochaine.
Hier, vous avez délibéré. C'était très attendu. Je crois très observer. Je n'ai pas été bloqué par des manifestations, manifestement, ça c'est bien passé. Si ça c'était mal passé, j'aurai été co-responsable avec vous, Monsieur le président.
Alors l'Etat demande et sera attentif à deux choses. La consultation publique se déroulera dans un délai contraint, à peu près un mois. Le préfet lui-même avant la fin de ce mois, prendra les dérogations relatives sur l'eau et sur le domaine publique maritime.
L'Etat n'hésitera pas à nommer deux experts, deux hauts fonctionnaires pour étudier l'articulation entre ce segment de 12,5 km et les 2,1 km, pour le passage de la nouvelle entrée Ouest de Saint-Denis. Ça veut dire que d'ici très peu de temps, bien avant la fin de l'année, vous aurez toutes les autorisations pour commencer ce chantier-là.
Vous aurez quand même à faire, au cours de la consultation publique, à prouver que la solution proposée, celle qui a été exposée, qu'il n'y a pas d'autres solutions, pas de solutions alternatives. C'est ce que demande le Conseil national de la protection de la nature. J'ai entendu les exposés, A priori, ça ne devrait pas poser de problème.
Il faut faire la preuve que la solution retenue est la meilleure, qu'une compensation serait possible. Je tiens donc à dire officiellement que l'Etat émettra les dérogations qui s'imposent. L'Etat restera très attentif sur le passage de Saint-Denis. Et que le préfet est désormais à la manœuvre".
Nous connaissons les fortes attentes de l'opinion publique réunionnaise, des entreprises, de la classe politique, des collectivité de la ville de Saint-Denis, de celle de La Possession. C'est pour cela que l'Etat est attentif et porte un regard bienveillant sur ce projet. C'était le cas hier, c'est le cas aujourd'hui, je le confirme ici.
Il y a un calendrier. Si vous arrivez à tenir ce calendrier avec le début des travaux, fin 2013, je vous féliciterais encore plus. C'est un projet loure, conduire ça en trois ans, ce n'est pas simple. Apparemment, vous êtes dans les délais.
Des dérogations sont demandées. Des avis ont été émis. Ils sont négatifs. L'Etat prend ses responsabilités et accordera ses dérogations. Le ministre donnera pour le grand dauphin les dérogations, le préfet pour les autres espèces, fera également son travail.
L'Etat aurait pu aussi prendre les arrêtés pour le premier septembre, ça n'aurait pas été une bonne chose. Vous le savez la législation a changé depuis le premier septembre. Et cela est une exigence du droit constitutionnel, puisque chaque environnement adossé à la Constitution, faisant partie du bloc de constitutionnalité.
Il y a une nouvelle exigence qui est le principe de participation du…. Nous allons respecter ça scrupuleusement. Le respect de ces règles n'occasionnera pas de retard. Car, ça se fera en temps masqué. A priori, vous pourrez commencer vos travaux en fin d'année ou en début d'année prochaine.
Hier, vous avez délibéré. C'était très attendu. Je crois très observer. Je n'ai pas été bloqué par des manifestations, manifestement, ça c'est bien passé. Si ça c'était mal passé, j'aurai été co-responsable avec vous, Monsieur le président.
Alors l'Etat demande et sera attentif à deux choses. La consultation publique se déroulera dans un délai contraint, à peu près un mois. Le préfet lui-même avant la fin de ce mois, prendra les dérogations relatives sur l'eau et sur le domaine publique maritime.
L'Etat n'hésitera pas à nommer deux experts, deux hauts fonctionnaires pour étudier l'articulation entre ce segment de 12,5 km et les 2,1 km, pour le passage de la nouvelle entrée Ouest de Saint-Denis. Ça veut dire que d'ici très peu de temps, bien avant la fin de l'année, vous aurez toutes les autorisations pour commencer ce chantier-là.
Vous aurez quand même à faire, au cours de la consultation publique, à prouver que la solution proposée, celle qui a été exposée, qu'il n'y a pas d'autres solutions, pas de solutions alternatives. C'est ce que demande le Conseil national de la protection de la nature. J'ai entendu les exposés, A priori, ça ne devrait pas poser de problème.
Il faut faire la preuve que la solution retenue est la meilleure, qu'une compensation serait possible. Je tiens donc à dire officiellement que l'Etat émettra les dérogations qui s'imposent. L'Etat restera très attentif sur le passage de Saint-Denis. Et que le préfet est désormais à la manœuvre".
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