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L'Alliance : "Les emplois verts ont remplacé les feuilles de tôle"


Édito
Mercredi 14 Aout 2013

La convention qui sera signée vendredi entre la Région Réunion et la plate-forme des associations d'emplois verts, "est inacceptable", selon Catherine Gaud et Paul Vergès. La gestion des contrats précaires contenue dans le futur document ressemble plus à "un système de clientélisme et de favoritisme électoral" pour les conseillers régionaux de l'Alliance.


Catherine Gaud et Paul Vergès ont pris le temps pour démontrer que le rassemblement des emplois verts, vendredi à Sainte-Marie, n'est qu'une "opération politique orchestrée et financée par l'argent des contribuables". Comme à son habitude, la conseillère régionale de l'Alliance a été méthodique. Il y a d'abord la crédibilité de la plate-forme en question. "C'est un ensemble d'associations géré par des personnes que l'on voit souvent aux côtés du président de Région".

Il y a aussi le procédé. "C'est du Didier Robert. Tout a été décidé en Commission sectorielle (pour l'Egalité des chances), que ce soit les 54.000 euros pour le fonctionnement de la plate-forme, ou les 56.000 euros pour l'organisation de la journée de vendredi. Aucune de ces décisions n'a été validée en Commission permanente, pas même la signature de la convention de vendredi".

L'Alliance s'élève surtout contre le contenu et les "conséquences de ladite convention. Comment croire que cette plate-forme va gérer de manière neutre et impartiale la répartition des emplois verts ? Cela ressemble plus à "un système de clientélisme et de favoritisme électoral". Les conseillers régionaux déplorent le manque de respect de la majorité régionale à l'encontre des bénéficiaires de ces contrats précaires".

"Il y a un manque de considération. Combien d'emplois verts parmi les 6.629 avancés par la Région, ont obtenu aujourd'hui un contrat pérenne ? Et combien peuvent se permettre d'être absents au rendez-vous de vendredi, sans se faire remarquer par leurs responsables ou ceux de la plate-forme. Ils n'auront pas le choix, ils devront être présents. Quelque part, les emplois verts ont remplacé les feuilles de tôle".

Jismy Ramoudou


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