Dans la vie des humains, il existe souvent un véritable abime entre les valeurs et les idéaux dont on se réclame et la pratique que l’on peut en faire. Personne n’est à l’abri de cette dérive, s’il n’y prend garde et à travers la parabole de la paille et de la poutre, chacun sait combien il faut faire preuve de modestie et d’humilité avant de s’ériger en donneur de leçons.
Visiblement, Eric Fruteau n’a pas ce genre de scrupules ni fait preuve de beaucoup de précautions à l’occasion de la dénomination de la Bibliothèque de Champ-Borne en hommage à Adrien Minienpoullé.Il n’a pu en effet, à l’occasion d’une manifestation dont l’intention était des plus louable et entièrement justifiée, s’empêcher d’une minable tentative de récupération et de règlement de comptes politiciens qui n’avaient absolument rien à faire dans une telle cérémonie.
Nous en voulons pour preuve le contenu de son allocution prononcée à cette occasion. Que l’on nous entende bien ! Il ne s’agit aucunement pour nous de nous abaisser et de suivre Eric Fruteau sur son terrain, celui d’une lamentable opération de récupération personnelle de la mémoire de notre camarade, prétexte à une attaque sournoise et vicieuse contre le Parti Communiste Réunionnais, mais il est des pratiques proprement inacceptables.
Que l’on en juge ! Eric Fruteau prétend évoquer « en toute sérénité» ose t-il, l’élection d’Adrien Minienpoullé en 1976 dans le 1er canton de Saint-André, en le transformant outrageusement en victoire personnelle, individuelle, « donnée au Parti Communiste Réunionnais ». «Ce fut ton exploit » insiste t-il encore. Il trouve même le moyen de s’y attribuer quelque role.De grâce ! La jeunesse est loin d’être un défaut mais tout le monde sait qu’à cette date, Eric Fruteau était encore en « culotte grenouille » comme aimait à le dire plaisamment notre bon camarade Ary Payet, et qu’il ne prétende pas impliquer Minien dans cette analyse complètement falsifiée.
Tous ceux, et ils sont encore nombreux, qui ont vécu et participé à cette campagne savent que le Parti s’est engagé à fond. Pendant toute sa durée, tous les dirigeants du PCR, Paul Vergès en tête, étaient à Saint-André pour appuyer Minien. Julien Ramin a lui-même rappelé sa propre activité : il venait tous les soirs de Saint-Pierre. Tous les soirs on se réunissait chez Ary pour faire le point, répartir les tâches, mettre au point tous les détails de l’organisation, tirer les tracts, etc…
Le soir et le lendemain de sa victoire, Minien qui était bien conscient de tout cela, a demandé que soient portés en triomphe les militants Saint-Andréens qui s’étaient engagés à fond pour lui. C’est vrai aussi qu’il était réellement l’homme de la situation, le candidat symbolique idéal, fort d’un énorme coefficient personnel de confiance et de respect dans la population du 1er canton de Saint-André. La vérité historique exige aussi de préciser et, cela personne ne saurait le nier, que Jean-Paul Virapoullé ne s’était quasiment pas engagé dans le soutien à Charles Armand Barau, pour des raisons qui lui étaient propres. Toutefois, cela n’enlève évidemment rien au caractère exceptionnel de la victoire d’Adrien Minienpoullé.
Mais hélas, la falsification d’Eric Fruteau ne s’arrête pas là. « Cet exploit aurait du te conduire vers d’autres responsabilités politiques à Saint-André, etc » continue-t-il encore, dans des sous-entendus très lourds de signification, selon lesquels Minien aurait été barré sur Saint-André par …la famille ! Vous devinez laquelle. On retrouve une fois de plus la façon sournoise d’Eric Fruteau de biaiser la réalité par des insinuations et des sous-entendus, porteurs de contrevérités, caractéristiques de ceux qui n’ont pas le courage de dire les choses en face ou franchement, puisqu’ils savent qu’ils mentent, à moins qu’ils soient tout bonnement ignorants de la réalité des faits. Nous nous tenons prêts à lui rappeler en détail, mais nous savons trop bien qu’il n’a jamais aimé, et pour cause, la confrontation directe.
Nous en voulons encore pour preuve le fait qu’il préfère convoquer, pour appuyer, pense-t-il, la sincérité de ses dires, la mémoire de camarades décédés ! Que ne convoque-t-il des vivants qui, eux, savent et sont encore en mesure de dire de quoi il retourne !
Nous arrêterons là, et peut-être certains nous reprocheront cette trop grande indulgence, nos remarques encore bien incomplètes et partielles à propos de l’allocution d’Eric Fruteau. Pour qui nous concerne, nous estimons avant tout que « Minien » méritait un tout autre hommage, lui à qui nous devons plus que jamais le respect scrupuleux de sa mémoire, et de ce qu’il fut toute sa vie, un Réunionnais intègre, courageux, tolérant, qui a occupé toute sa place qu’il avait choisi d’occuper au sein du Parti Communiste Réunionnais.
Visiblement, Eric Fruteau n’a pas ce genre de scrupules ni fait preuve de beaucoup de précautions à l’occasion de la dénomination de la Bibliothèque de Champ-Borne en hommage à Adrien Minienpoullé.Il n’a pu en effet, à l’occasion d’une manifestation dont l’intention était des plus louable et entièrement justifiée, s’empêcher d’une minable tentative de récupération et de règlement de comptes politiciens qui n’avaient absolument rien à faire dans une telle cérémonie.
Nous en voulons pour preuve le contenu de son allocution prononcée à cette occasion. Que l’on nous entende bien ! Il ne s’agit aucunement pour nous de nous abaisser et de suivre Eric Fruteau sur son terrain, celui d’une lamentable opération de récupération personnelle de la mémoire de notre camarade, prétexte à une attaque sournoise et vicieuse contre le Parti Communiste Réunionnais, mais il est des pratiques proprement inacceptables.
Que l’on en juge ! Eric Fruteau prétend évoquer « en toute sérénité» ose t-il, l’élection d’Adrien Minienpoullé en 1976 dans le 1er canton de Saint-André, en le transformant outrageusement en victoire personnelle, individuelle, « donnée au Parti Communiste Réunionnais ». «Ce fut ton exploit » insiste t-il encore. Il trouve même le moyen de s’y attribuer quelque role.De grâce ! La jeunesse est loin d’être un défaut mais tout le monde sait qu’à cette date, Eric Fruteau était encore en « culotte grenouille » comme aimait à le dire plaisamment notre bon camarade Ary Payet, et qu’il ne prétende pas impliquer Minien dans cette analyse complètement falsifiée.
Tous ceux, et ils sont encore nombreux, qui ont vécu et participé à cette campagne savent que le Parti s’est engagé à fond. Pendant toute sa durée, tous les dirigeants du PCR, Paul Vergès en tête, étaient à Saint-André pour appuyer Minien. Julien Ramin a lui-même rappelé sa propre activité : il venait tous les soirs de Saint-Pierre. Tous les soirs on se réunissait chez Ary pour faire le point, répartir les tâches, mettre au point tous les détails de l’organisation, tirer les tracts, etc…
Le soir et le lendemain de sa victoire, Minien qui était bien conscient de tout cela, a demandé que soient portés en triomphe les militants Saint-Andréens qui s’étaient engagés à fond pour lui. C’est vrai aussi qu’il était réellement l’homme de la situation, le candidat symbolique idéal, fort d’un énorme coefficient personnel de confiance et de respect dans la population du 1er canton de Saint-André. La vérité historique exige aussi de préciser et, cela personne ne saurait le nier, que Jean-Paul Virapoullé ne s’était quasiment pas engagé dans le soutien à Charles Armand Barau, pour des raisons qui lui étaient propres. Toutefois, cela n’enlève évidemment rien au caractère exceptionnel de la victoire d’Adrien Minienpoullé.
Mais hélas, la falsification d’Eric Fruteau ne s’arrête pas là. « Cet exploit aurait du te conduire vers d’autres responsabilités politiques à Saint-André, etc » continue-t-il encore, dans des sous-entendus très lourds de signification, selon lesquels Minien aurait été barré sur Saint-André par …la famille ! Vous devinez laquelle. On retrouve une fois de plus la façon sournoise d’Eric Fruteau de biaiser la réalité par des insinuations et des sous-entendus, porteurs de contrevérités, caractéristiques de ceux qui n’ont pas le courage de dire les choses en face ou franchement, puisqu’ils savent qu’ils mentent, à moins qu’ils soient tout bonnement ignorants de la réalité des faits. Nous nous tenons prêts à lui rappeler en détail, mais nous savons trop bien qu’il n’a jamais aimé, et pour cause, la confrontation directe.
Nous en voulons encore pour preuve le fait qu’il préfère convoquer, pour appuyer, pense-t-il, la sincérité de ses dires, la mémoire de camarades décédés ! Que ne convoque-t-il des vivants qui, eux, savent et sont encore en mesure de dire de quoi il retourne !
Nous arrêterons là, et peut-être certains nous reprocheront cette trop grande indulgence, nos remarques encore bien incomplètes et partielles à propos de l’allocution d’Eric Fruteau. Pour qui nous concerne, nous estimons avant tout que « Minien » méritait un tout autre hommage, lui à qui nous devons plus que jamais le respect scrupuleux de sa mémoire, et de ce qu’il fut toute sa vie, un Réunionnais intègre, courageux, tolérant, qui a occupé toute sa place qu’il avait choisi d’occuper au sein du Parti Communiste Réunionnais.