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Jean-Marie Cotaya : "Eric Fruteau, victime de sa gourmandise du pouvoir"


Invité(e)
Lundi 27 Mai 2013

Le maire de Saint-André a-t-il raison de faire une requête devant la Cour européenne des droits de l'Homme ? Oui, parce que notre système le lui permet. Non, parce qu'il se complait dans le ridicule.


D'abord, pourquoi est-il aujourd'hui inéligible ? Tout simplement, parce que lui et une grande partie de son équipe ont la gourmandise du pouvoir. Eric Fruteau est maire, conseiller général, président de la Cirest, président de l'UDCCAS… L'année dernière, il voulait même être député. Reconnaissez que ça fait beaucoup pour un seul homme.

Cette gourmandise du pouvoir, on le retrouve chez certains de ses collaborateurs. Comment voulez-vous qu'un directeur de cabinet puisse aussi mener à bien les missions d'un service de communication ? Et après, on s'étonne que le service com' n'ait pas maîtrisé la règlementation sur la com' en période pré-électorale.

Eric Fruteau l'a reconnu lui-même dans la presse : "Il y a eu défaillance". Sur ce dernier point, le maire devrait aller au bout de son honnêteté intellectuelle, et reconnaître que tout ce qui lui est arrivé, est d'abord de sa responsabilité et de celle de son équipe. Il faut qu'il arrête de se faire passer pour une victime d'une quelconque machination, complot ou de ces concurrents politiques de tous bords, ou de la justice.

Eric Fruteau a raison, il est bien victime, mais uniquement de sa gourmandise du pouvoir, et de son incapacité à gérer ses collaborateurs.

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