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Jean-Jacques Vlody (PS) : "Ne pas confondre action gouvernementale et enjeux des élections municipales"


Invité(e)
Lundi 30 Septembre 2013

Le député de la troisième circonscription a savouré avec justesse, son succès hier. "Ma candidature a été légitimée par les Tamponnais". Le parlementaire du Progrès a appelé la population du Tampon à "accroître la mobilisation" et a également mis en garde ses futurs concurrents contre "tout amalgame entre la politique du gouvernement socialiste et les enjeux des Municipales 2014". Jean-Jacques Vlody y veillera.


Le conseiller général du Tampon a eu la même réaction que le député-maire de Saint-Benoît, Jean-Claude Fruteau, à l'issue de la proclamation des résultats des primaires hier soir. "Aucun autre candidat aux Municipales 2014 au Tampon, n'aura ma légitimité" validée par 1.200 Tamponnais. "Ce verdict des urnes n'est ni un vote d'adhérents de section, ni une auto-proclamation. C'est un exercice démocratique novateur et un pas de plus vers une nouvelle pratique citoyenne".

Dès hier soir, Jean-Jacques Vlody a lancé un appel à tous les Tamponnais, "pour accroître la mobilisation et à se rassembler autour de sa candidature afin de donner au Tampon, l'ambition qu'elle mérite". Même si le ténor du Progrès sait qu'il ne pourra pas s'appuyer sur la dynamique qui l'a fait élire député en 2012, "c'est deux scrutins différents", Jean-Jacques Vlody va surtout s'évertuer au cours de la campagne électorale, "à éviter que ses concurrents fassent l'amalgame entre la politique du gouvernement socialiste et les enjeux des Municipales 2014".

"Les enjeux des Municipales 2014, ce sont les projets d'adduction d'eau potable, l'école et la cantine, les aménagements, le logement, le cadre et la qualité de vie, la fiscalité… C'est sur ces éléments que doivent voter les Tamponnais et décider qui conduira la politique municipale. Ce n'est pas sur ce que fait ou ne fait le gouvernement". Sur ce point précis, Jean-Jacques Vlody fait preuve d'amnésie et de naïveté.

Avant 2012, dans l'hémicycle du Conseil général, il était l'un des plus véhéments à fustiger la politique de l'ex-président Sarkozy. Et aujourd'hui, il veut oublier que la baisse des différents budgets alloués aux collectivités y compris aux mairies, n'est que le fait du gouvernement socialiste qu'il soutient. Car qu'il s'agit des éléments de la pause fiscale ou des taxes foncières, ça ne change pas grand-chose pour la population. D'une façon ou d'une autre, c'est toujours elle qui paye et qui doit faire de plus en plus de sacrifice pour y parvenir...

Jismy Ramoudou


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