L'élection de Nassimah Dindar à la présidence du Conseil général, jeudi, confirme le mal profond qui ronge la Droite, surtout depuis 2008. Entre les conflits d'intérêt, les amitiés et les relations "contre nature", les conflits de génération, les problèmes de personnes, les ambitions personnelles, la Droite souffre d'un mal récurrent : la "désunionnite aigüe".
Pourtant majoritaire au Département (27 conseillers généraux : Objectif Réunion 16, Mouvement des démocrates sociaux de La Réunion 11), la Droite a pris une autre leçon de politique. "Il y a un souci de cohérence et de respect des règles”.
“En 2008 à l'Etang-Salé, lorsque nous avons fait des primaires pour savoir qui sera candidat à la présidence, Cyrille Melchoir avait recueilli le plus grand nombre de voix, Nassimah Dindar est arrivée seconde et Jean-Louis Lagourgue, troisième. A l'arrivée, c'est Jean-Louis Lagourgue qui a été retenu", se souvient l'ancien maire de St-André.
"Pour ces cantonales, une union à Droite aurait permis de soutenir Rico Floriant à Saint-Paul et Serge Camatchy et Jean-Marie Virapoullé à Saint-André. Il y aurait une dynamique, et ce dès le premier tour. Au lieu de cela, plusieurs novices ont été lâchés sur le terrain, face à des ténors et des appareils municipaux”.
“Le renouvellement de la classe voulue aussi bien par Didier Robert, moi-même et les autres ténors de la Droite, en prend un coup. Faire émerger une nouvelle génération de femmes et d'hommes politiques, ce n'est pas mettre les aînés au placard. C'est une erreur de le croire. L'expérience des anciens est indispensable pour dynamiser les nouveaux", explique le sénateur.
"La Droite doit cesser de vouloir d'éliminer la Droite. C'est vrai, nous avons chacun nos différences, c'est vrai aussi que nous avons complémentarités, nous avons un socle en commun. Et c'est vrai enfin que divisée et seule, la Droite continuera à se ridiculiser, et ne pourra proposer des solutions adaptées et efficaces pour le développement économique et social de La Réunion".
"C'est essentiel car nous devons d'abord faire évoluer les méthodes et les mentalités. Après l'égalité sociale qui a généré autant d'espoirs que de déceptions, il nous faut passer de l'ère de la cueillette de subventions à l'ère de la production vers l'exportation. Car, on ne peut satisfaire le détenteur d'un diplôme avec un contrat aidé…", conclut Jean-Paul Virapoullé.
Pourtant majoritaire au Département (27 conseillers généraux : Objectif Réunion 16, Mouvement des démocrates sociaux de La Réunion 11), la Droite a pris une autre leçon de politique. "Il y a un souci de cohérence et de respect des règles”.
“En 2008 à l'Etang-Salé, lorsque nous avons fait des primaires pour savoir qui sera candidat à la présidence, Cyrille Melchoir avait recueilli le plus grand nombre de voix, Nassimah Dindar est arrivée seconde et Jean-Louis Lagourgue, troisième. A l'arrivée, c'est Jean-Louis Lagourgue qui a été retenu", se souvient l'ancien maire de St-André.
"Pour ces cantonales, une union à Droite aurait permis de soutenir Rico Floriant à Saint-Paul et Serge Camatchy et Jean-Marie Virapoullé à Saint-André. Il y aurait une dynamique, et ce dès le premier tour. Au lieu de cela, plusieurs novices ont été lâchés sur le terrain, face à des ténors et des appareils municipaux”.
“Le renouvellement de la classe voulue aussi bien par Didier Robert, moi-même et les autres ténors de la Droite, en prend un coup. Faire émerger une nouvelle génération de femmes et d'hommes politiques, ce n'est pas mettre les aînés au placard. C'est une erreur de le croire. L'expérience des anciens est indispensable pour dynamiser les nouveaux", explique le sénateur.
"La Droite doit cesser de vouloir d'éliminer la Droite. C'est vrai, nous avons chacun nos différences, c'est vrai aussi que nous avons complémentarités, nous avons un socle en commun. Et c'est vrai enfin que divisée et seule, la Droite continuera à se ridiculiser, et ne pourra proposer des solutions adaptées et efficaces pour le développement économique et social de La Réunion".
"C'est essentiel car nous devons d'abord faire évoluer les méthodes et les mentalités. Après l'égalité sociale qui a généré autant d'espoirs que de déceptions, il nous faut passer de l'ère de la cueillette de subventions à l'ère de la production vers l'exportation. Car, on ne peut satisfaire le détenteur d'un diplôme avec un contrat aidé…", conclut Jean-Paul Virapoullé.