N’empêche que la somme laisse pantois. Sur ces 23 millions payés intégralement par le contribuable, rappelons-le, 7 environ sont à la charge de la mairie. A rajouter aux 1,5 millions d’euros déjà déboursés par Saint-Denis en dédommagement des entreprises après avoir abandonné le projet du Zénith. On n’est plus dans la cité des arts, là, mais bien dans la cité des arnaques.
Au final qu’aura-t-on ? Un super Zénith où pourront se produire des artistes nationaux ou internationaux , ce que proposait déjà l’ancien projet pour moitié moins cher et déjà trop cher. Et un lieu où pourront soi-disant créer des artistes réunionnais. Mais quels artistes et pour quelle vision culturelle ?
La culture est en crise, l’ont encore rappelé les acteurs du secteur lors d’une Marche pour la Culture.
Et à l’escale « mairie de Saint-Denis », l’adjoint au maire qui défendait la politique culturelle dionysienne s’est fait vertement rembarré : « que du blabla ».
La culture est en crise, l’ont encore rappelé les acteurs du secteur lors d’une Marche pour la Culture.
Et à l’escale « mairie de Saint-Denis », l’adjoint au maire qui défendait la politique culturelle dionysienne s’est fait vertement rembarré : « que du blabla ».
A 23 millions d’euros, ça fait cher du blabla !