Communiqué de Presse
Pour l'avenir de la profession, pour le maintien du décret de 1986, non à la disparition des commissions communales et préfectorales.
A la lecture du projet de décret devant entrer en vigueur dès le premier semestre 2016 je tiens à faire part à la population réunionnaise en général et à aux artisans taxiteurs en particulier mon inquiétude si ce dernier venait à être adopté.
En effet, au lieu d'améliorer le sort d'une profession déjà mise à mal depuis de nombreuses années, ce texte menace clairement les conditions d'exercice actuelles de notre profession en revenant notamment sur nos acquis.
Ainsi certaines de ses dispositions font purement et simplement disparaitre les actuelles commissions communales et départementales qui sont pour nous des outils importants pour la sauvegarde de nos droits. Si ce texte "passe" en l'état actuel de sa rédaction, nous serions alors, nous taxiteurs, tenus à l'écart des centres de décisions qui nous concernent.
Un texte qui nous condamnerait à jouer un rôle seulement consultatif.
Par ailleurs, il est profondément regrettable que l'écriture de ce projet de décret s'est faite sans que les élus locaux - en premier lieu les maires - n'aient été consultés, eux qui sont au plus près de la population dont ils connaissent les aspirations.
J'irai, dans les prochains jours, à la rencontre des élus réunionnais, notamment nos parlementaires, qui ont les moyens de peser dans les discussions avec le gouvernement et ses premiers serviteurs que sont les préfets. Je leur demanderais d'agir, et vite, pour que ce texte prenne en compte l'avis des taxiteurs réunionnais, au service de la population réunionnaise depuis plus d'un siècle, et qui connait mieux que quiconque la situation locale.
En attendant, je demande aux organisations professionnelles de rester vigilantes.
Le Président
A la lecture du projet de décret devant entrer en vigueur dès le premier semestre 2016 je tiens à faire part à la population réunionnaise en général et à aux artisans taxiteurs en particulier mon inquiétude si ce dernier venait à être adopté.
En effet, au lieu d'améliorer le sort d'une profession déjà mise à mal depuis de nombreuses années, ce texte menace clairement les conditions d'exercice actuelles de notre profession en revenant notamment sur nos acquis.
Ainsi certaines de ses dispositions font purement et simplement disparaitre les actuelles commissions communales et départementales qui sont pour nous des outils importants pour la sauvegarde de nos droits. Si ce texte "passe" en l'état actuel de sa rédaction, nous serions alors, nous taxiteurs, tenus à l'écart des centres de décisions qui nous concernent.
Un texte qui nous condamnerait à jouer un rôle seulement consultatif.
Par ailleurs, il est profondément regrettable que l'écriture de ce projet de décret s'est faite sans que les élus locaux - en premier lieu les maires - n'aient été consultés, eux qui sont au plus près de la population dont ils connaissent les aspirations.
J'irai, dans les prochains jours, à la rencontre des élus réunionnais, notamment nos parlementaires, qui ont les moyens de peser dans les discussions avec le gouvernement et ses premiers serviteurs que sont les préfets. Je leur demanderais d'agir, et vite, pour que ce texte prenne en compte l'avis des taxiteurs réunionnais, au service de la population réunionnaise depuis plus d'un siècle, et qui connait mieux que quiconque la situation locale.
En attendant, je demande aux organisations professionnelles de rester vigilantes.
Le Président