Votre mouvement, le Rassemblement respect réunion (RRR), la nouvelle Droite, se situe où sur l'échiquier politique ?
Vous ne posez pas la bonne question. Ce n'est notre position politique qui est importante, c'est ce que nous voulons apporter à notre société réunionnaise. Le RRR veut incarner la nouvelle droite : divers droite et centre droit, aussi bien dans la méthode que dans la conception de la politique.
C'est-à-dire…
Il ne doit pas y avoir de tabou dans la réflexion que nous menons. Nous voulons d'abord identifier tous les obstacles à notre développement : institutionnel, structurel, conjoncturel, culturel, économique, social… Il faut cesser d'avoir peur du passé, du présent, des épouvantails ou de son ombre. Ce n'est qu'à partir d'un vrai diagnostic que l'on peut déterminer le ou les remèdes efficaces.
A vous entendre, les vrais obstacles au développement économique et social de La Réunion, sont les comportements liés à notre passé ?
Cette certitude n'a rien d'exceptionnel, ces obstacles sont même naturels. Comment peut-il en être autrement avec l'esclavage, l'engagisme, le colonialisme, l'assistanat… La Réunion est toujours enchaînée à son passé, à son histoire. Peu de Réunionnais sont parvenus à se libérer du carcan statutaire ou institutionnel, de la peur du largage et de l'indépendance…
Et vous ?
J'ai passé cette étape, j'ai brisé toutes mes chaînes. Avec mon parti, nous réfléchissons sur les changements nécessaires, et ce à tous les niveaux. C'est aujourd'hui indispensable, si nous voulons offrir de l'emploi pérenne à nos enfants, et non plus des contrats aidés sans lendemain. La Réunion a depuis plusieurs années déjà du savoir, un savoir-faire, des étudiants qualifiés et diplômés… Notre île est une région à part entière de la France.
Qu'est-ce que cela implique pour vous ?
Cela implique que notre région mono-départementale doit cesser de se considérer comme un boulet pour la métropole. La Réunion est le porte-drapeau français dans cette zone. Nous devons assumer cette responsabilité, et produire des richesses, développer la coopération, échanger nos connaissances avec à nos voisins, toujours avec respect et humilité. La Réunion doit exister à travers ses actes et ses actions, et hisser avec dignité et honneur les couleurs de la France dans cette partie de l'océan Indien.
Vous ne posez pas la bonne question. Ce n'est notre position politique qui est importante, c'est ce que nous voulons apporter à notre société réunionnaise. Le RRR veut incarner la nouvelle droite : divers droite et centre droit, aussi bien dans la méthode que dans la conception de la politique.
C'est-à-dire…
Il ne doit pas y avoir de tabou dans la réflexion que nous menons. Nous voulons d'abord identifier tous les obstacles à notre développement : institutionnel, structurel, conjoncturel, culturel, économique, social… Il faut cesser d'avoir peur du passé, du présent, des épouvantails ou de son ombre. Ce n'est qu'à partir d'un vrai diagnostic que l'on peut déterminer le ou les remèdes efficaces.
A vous entendre, les vrais obstacles au développement économique et social de La Réunion, sont les comportements liés à notre passé ?
Cette certitude n'a rien d'exceptionnel, ces obstacles sont même naturels. Comment peut-il en être autrement avec l'esclavage, l'engagisme, le colonialisme, l'assistanat… La Réunion est toujours enchaînée à son passé, à son histoire. Peu de Réunionnais sont parvenus à se libérer du carcan statutaire ou institutionnel, de la peur du largage et de l'indépendance…
Et vous ?
J'ai passé cette étape, j'ai brisé toutes mes chaînes. Avec mon parti, nous réfléchissons sur les changements nécessaires, et ce à tous les niveaux. C'est aujourd'hui indispensable, si nous voulons offrir de l'emploi pérenne à nos enfants, et non plus des contrats aidés sans lendemain. La Réunion a depuis plusieurs années déjà du savoir, un savoir-faire, des étudiants qualifiés et diplômés… Notre île est une région à part entière de la France.
Qu'est-ce que cela implique pour vous ?
Cela implique que notre région mono-départementale doit cesser de se considérer comme un boulet pour la métropole. La Réunion est le porte-drapeau français dans cette zone. Nous devons assumer cette responsabilité, et produire des richesses, développer la coopération, échanger nos connaissances avec à nos voisins, toujours avec respect et humilité. La Réunion doit exister à travers ses actes et ses actions, et hisser avec dignité et honneur les couleurs de la France dans cette partie de l'océan Indien.