19 avril : Fête de SAINT-EXPEDIT
"Qui était Expédit ?
La tradition le donne comme officier romain d’Arménie, nommé Elpide, converti au christianisme, arrêté et décapité en 303 lors de la persécution de Dioclétien en même temps que quatre autres martyrs. Cependant son existence réelle est mise en doute par certains théologiens, à tel point que l’historien Louis Réau, rapporte que le Pape Pie XI avait en 1906, rayé Expédit du Martyrologue romain et prescrit sans succès l’enlèvement des images et statues dans les églises. Il n’existe aucune reliques prouvées, malgré qu’a Madrid on présente des ossements du saint. Cependant son culte n’a pas été condamné et sa fête uniquement locale est le 19 avril.
Le culte réunionnais
De très nombreux oratoires sont construits surtout dans les Hauts, de petites tailles et toujours peints en rouge, la couleur sacrée des pratiques (…) couleur du sang, de la vie et de la mort. Ils sont souvent implantés aux carrefours, et de plus en plus dans des propriétés privées, à l’abri des regards, pour protéger la famille et les biens.
Le nombre d’adepte sans doute important, n’est pas connu, ce culte étant socialement dévalorisé la fréquentation de ces oratoires se fait en secret…"
Source : Les oratoires de La Réunion
La tradition le donne comme officier romain d’Arménie, nommé Elpide, converti au christianisme, arrêté et décapité en 303 lors de la persécution de Dioclétien en même temps que quatre autres martyrs. Cependant son existence réelle est mise en doute par certains théologiens, à tel point que l’historien Louis Réau, rapporte que le Pape Pie XI avait en 1906, rayé Expédit du Martyrologue romain et prescrit sans succès l’enlèvement des images et statues dans les églises. Il n’existe aucune reliques prouvées, malgré qu’a Madrid on présente des ossements du saint. Cependant son culte n’a pas été condamné et sa fête uniquement locale est le 19 avril.
Le culte réunionnais
De très nombreux oratoires sont construits surtout dans les Hauts, de petites tailles et toujours peints en rouge, la couleur sacrée des pratiques (…) couleur du sang, de la vie et de la mort. Ils sont souvent implantés aux carrefours, et de plus en plus dans des propriétés privées, à l’abri des regards, pour protéger la famille et les biens.
Le nombre d’adepte sans doute important, n’est pas connu, ce culte étant socialement dévalorisé la fréquentation de ces oratoires se fait en secret…"
Source : Les oratoires de La Réunion