Cyrille Hamilcaro, Stéphane Fouassin, Serge Camatchy, Didier Robert, Olivier Rivière, Nassimah Dindar… doivent se tordre de rire. Ils ne sont plus rien à voir - pour l'heure - avec l'UMP. L'UMP, c'est Michel Fontaine, le président, René-Paul Victoria, l'ancien président, Cyrille Melchior, Jean-Claude Lacouture, Daniel Gonthier… C'est vrai, reconnaissons-le, ils manquent de chance. C'est à nouveau leur parti politique qui est moqué. Raillé. Critiqué. Ridiculisé. Et c'est sur eux que rejaillit la chute de la crédibilité de l'UMP. Et ça fait des mois que ça dure.
En mars 2011 déjà, l'étiquette UMP avait disparu sur plusieurs affiches, professions de foi et bulletins de vote, remplacée par divers intitulés dont certains ne faisaient pas partie de La Réunion en confiance. Durant cette période, la presse n'a cessé de demander à Didier Robert et à ses amis : "Est-ce qu'ils avaient honte de se dire également de l'UMP". "Pas du tout, l'étiquette l'UMP figure sur nos affiches". C'est vrai si l'on regardait de près avec une loupe, il y avait effectivement tout en bas une petite tâche bleue et rouge. On aurait dit une coccinelle.
La politique "de casse sociale" était la seule cause de ce "reniement" temporaire. Critiqués, vilipendés et diabolisés, Nicolas Sarkozy et sa politique "anti-sociale" avaient placé l'UMP locale dans une position extrêmement inconfortable. Tout ce qui n'allait pas bien en France, c'était la faute de Sarkozy donc de l'UMP. Au point où la Gauche avait fait des adhérents et des élus de l'UMP, des pestiférés. La défaite de Sarkozy à la Présidentielle et de la Droite aux Législatives, avaient enfin levé la malédiction. L'UMP était redevenue un parti politique honorable… jusqu'à ce précédent week-end.
Et patatras ! Il y a eu une nouvelle élection en interne, entre les adhérents de l'UMP. Et là, des UMP ont traité d'autres UMP de tricheurs, de fraudeurs, de voleurs… Le bateau UMP a pris l'eau. "Ecopé !" a dit Jean-François. Mais, il n'y a plus de parti. L'UMP est coupé en deux. Il n'y a plus de solidarité. "Filons", a dit François. Fillon ne veut rien à voir avec Copé. L'ancien Premier ministre s'est retiré chez lui dans la Sarthe. Mais une fois de plus, c'est l'UMP locale qui sent à nouveau le pâté. Et c'est à nouveau la Gauche qui va "s'en payer une bonne tranche".
Pris en sandwich en une Gauche en verve (à La Réunion) et une Union des démocrates et des indépendants qui carburent au bio-carburant que Jean-Louis Borloo met dans son moteur, l'UMP locale se retrouve à nouveau dans une situation très désagréable. Pire que celle de 2011 ou de la Présidentielle, car elle doit désormais se protéger de… l'UMP.
En mars 2011 déjà, l'étiquette UMP avait disparu sur plusieurs affiches, professions de foi et bulletins de vote, remplacée par divers intitulés dont certains ne faisaient pas partie de La Réunion en confiance. Durant cette période, la presse n'a cessé de demander à Didier Robert et à ses amis : "Est-ce qu'ils avaient honte de se dire également de l'UMP". "Pas du tout, l'étiquette l'UMP figure sur nos affiches". C'est vrai si l'on regardait de près avec une loupe, il y avait effectivement tout en bas une petite tâche bleue et rouge. On aurait dit une coccinelle.
La politique "de casse sociale" était la seule cause de ce "reniement" temporaire. Critiqués, vilipendés et diabolisés, Nicolas Sarkozy et sa politique "anti-sociale" avaient placé l'UMP locale dans une position extrêmement inconfortable. Tout ce qui n'allait pas bien en France, c'était la faute de Sarkozy donc de l'UMP. Au point où la Gauche avait fait des adhérents et des élus de l'UMP, des pestiférés. La défaite de Sarkozy à la Présidentielle et de la Droite aux Législatives, avaient enfin levé la malédiction. L'UMP était redevenue un parti politique honorable… jusqu'à ce précédent week-end.
Et patatras ! Il y a eu une nouvelle élection en interne, entre les adhérents de l'UMP. Et là, des UMP ont traité d'autres UMP de tricheurs, de fraudeurs, de voleurs… Le bateau UMP a pris l'eau. "Ecopé !" a dit Jean-François. Mais, il n'y a plus de parti. L'UMP est coupé en deux. Il n'y a plus de solidarité. "Filons", a dit François. Fillon ne veut rien à voir avec Copé. L'ancien Premier ministre s'est retiré chez lui dans la Sarthe. Mais une fois de plus, c'est l'UMP locale qui sent à nouveau le pâté. Et c'est à nouveau la Gauche qui va "s'en payer une bonne tranche".
Pris en sandwich en une Gauche en verve (à La Réunion) et une Union des démocrates et des indépendants qui carburent au bio-carburant que Jean-Louis Borloo met dans son moteur, l'UMP locale se retrouve à nouveau dans une situation très désagréable. Pire que celle de 2011 ou de la Présidentielle, car elle doit désormais se protéger de… l'UMP.