Au sein des CCAS, nous constatons, pour cette année encore, une hausse importante des demandes d’aides qui leur sont adressées. Elles relèvent, le plus souvent, de l’urgence sociale et sont liées à l’alimentation, au paiement des frais énergétiques (eau électricité) qui augmentent dans de fortes proportions ou des loyers.
Avec la crise nous voyons grossir les rangs des demandeurs, de familles avec enfants, de salariés qui autrefois représentaient une faible partie des demandeurs et de personnes âgées. Comment amoindrir les effets dévastateurs d’une pauvreté grandissante et d’une précarité qui se généralise ? C’est la question que nous nous posons quotidiennement.
Dans le contexte actuel, la question d’un modèle de développement plus juste, partageant mieux les richesses et permettant à tous de mieux s’intégrer à la société se pose. En s'accentuant, les inégalités nuisent à la cohésion sociale, au vivre ensemble, mais aussi à la santé de toute la société.
Deux stratégies sont envisageables pour les réduire et sortir de cette crise qui frappe les familles les plus fragiles et les publics les plus exposés :
- La première consiste, bien sûr, à diminuer les inégalités de revenus à la source, par une politique de création d’emplois pérennes et accessibles à tous, c’est un enjeu capital pour la Réunion.
- La seconde s'appuie sur un effort de la société pour une meilleure redistribution, plaçant la personne au centre, et revenant sur les fondamentaux : éducation, logement, emploi, santé…
Aussi une plus grande collaboration entre les partenaires de l’action sociale s’impose. Nous demandons, à l’heure où l’État et ses partenaires réfléchissent à la mise en œuvre d’un "plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale" que se développent et s’instituent à l’échelle des communes des instances de coordination de l’action sociale.
De même des conventions d’action sociale territoriales et pluriannuelles sont nécessaires. Devant les complexités, parfois voulues et les critères d’attribution fluctuants il faut simplifier les démarches et de revoir les modalités et critères d’attribution des aides. La situation est grave.
Notre jeunesse s’impatiente. Le peuple réunionnais n’est il pas en train de "mijoter à petit feu" ?...
Avec la crise nous voyons grossir les rangs des demandeurs, de familles avec enfants, de salariés qui autrefois représentaient une faible partie des demandeurs et de personnes âgées. Comment amoindrir les effets dévastateurs d’une pauvreté grandissante et d’une précarité qui se généralise ? C’est la question que nous nous posons quotidiennement.
Dans le contexte actuel, la question d’un modèle de développement plus juste, partageant mieux les richesses et permettant à tous de mieux s’intégrer à la société se pose. En s'accentuant, les inégalités nuisent à la cohésion sociale, au vivre ensemble, mais aussi à la santé de toute la société.
Deux stratégies sont envisageables pour les réduire et sortir de cette crise qui frappe les familles les plus fragiles et les publics les plus exposés :
- La première consiste, bien sûr, à diminuer les inégalités de revenus à la source, par une politique de création d’emplois pérennes et accessibles à tous, c’est un enjeu capital pour la Réunion.
- La seconde s'appuie sur un effort de la société pour une meilleure redistribution, plaçant la personne au centre, et revenant sur les fondamentaux : éducation, logement, emploi, santé…
Aussi une plus grande collaboration entre les partenaires de l’action sociale s’impose. Nous demandons, à l’heure où l’État et ses partenaires réfléchissent à la mise en œuvre d’un "plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale" que se développent et s’instituent à l’échelle des communes des instances de coordination de l’action sociale.
De même des conventions d’action sociale territoriales et pluriannuelles sont nécessaires. Devant les complexités, parfois voulues et les critères d’attribution fluctuants il faut simplifier les démarches et de revoir les modalités et critères d’attribution des aides. La situation est grave.
Notre jeunesse s’impatiente. Le peuple réunionnais n’est il pas en train de "mijoter à petit feu" ?...