COLLOQUE INTER-CCEE 2015 : Refonder l’Éducation populaire pour un nouveau contrat social
« Action artistique comme vecteur de transformation de la société »
Depuis le début des années 80, de nombreux « dispositifs » sont conçus par le politique, pour répondre en général aux mutations/convulsions du corps social : insertion par l’art, prévention de la délinquance par la culture, développement de quartiers… Comment à côté de ces dispositifs, face à la puissance de l’industrialisation de la culture et à la régression de la liberté d’expression, l’action artistique – les artistes – portent une parole de transformation de la société, ici et ailleurs ?
EDUCATION POPULAIRE ET ART IMPLIQUE
La valorisation et la promotion des espaces de création est l’un des axes forts initiés et structurés par l’éducation populaire
CREER, EXISTER, PARTAGER : l’art objet et sujet de transformation sociale en Guadeloupe et à la Réunion. La transmission, l’éveil, le développement de l’esprit sont des vecteurs où l’ensemble des artistes professionnels s’implique. Une forte articulation et maillage entre création, imaginaire social enfin le « faire social » s’opère.
Mme Narayanin-SIOUSARRAM, vice-présidente du CCEE Guadeloupe, a présenté les politiques et orientations culturelles face à une salle captivée et pleine (plus de 80 personnes)
En Guadeloupe, la culture se développe à partir des évènements organisés par le tissu associatif. L’art est une réponse à plusieurs problématiques telles que l’illettrisme. Un foisonnement d’artistes évolue sur le territoire. La démarche vers laquelle nous sommes et continuons de tendre est d’impliquer et de rapprocher davantage art et culture au cœur des espaces d’éducation formels, informels.
Des artistes Réunionnais tels que Mr Stéphane Kenkle, Mr Vincent Fontano, Mr Alain Séraphine ont accepté l’invitation du CCEE Réunion. Ils ont donc animé le débat en partageant leur vision d’artiste.
Les constats et les ressentis sont :
· Peu de reconnaissance,
· Multiples et diverses créations,
· Nombreuses intelligences
· Des médiations s’opèrent
Il est important de créer, de partager, d’expliquer. L’art a aussi pour vocation de laisser des traces, de capitaliser l’histoire et les racines de l’Homme Réunionnais.
A travers l’art, chacun peut se sentir exister. Il est nécessaire de développer le goût de l’expression, de la liberté et surtout le goût du travail…
Eléments de synthèse du débat réalisé par des stagiaires DEJEPS CEMEA Réunion
Conférence de Nicolas Sadoul (Secrétaire national de la Ligue de l’enseignement)
Faire société par l’éducation populaire
Dans une société pluriculturelle qui peine à faire émerger un projet commun dans la pluralité des identités, l’éducation populaire contemporaine doit contribuer à favoriser l’engagement et l’implication des individus pour agir à la transformation sociale. Comment susciter des envies de collectifs autonomes et agissants dans les espaces sociaux physiques articulés avec les espaces sociaux numériques ? Comment se redonner individuellement l’envie de faire des choses ensemble dans l’agora en se départissant de la seule fonction de consommateur.trice, de spectateur.trice ? Pourquoi ? Pour changer le monde et pour et y être heureux.euse pardi ! Pas si simple à l’heure des formidables mutations écologiques, économiques et cognitives qui bouleversent la vie sur terre.
Depuis le début des années 80, de nombreux « dispositifs » sont conçus par le politique, pour répondre en général aux mutations/convulsions du corps social : insertion par l’art, prévention de la délinquance par la culture, développement de quartiers… Comment à côté de ces dispositifs, face à la puissance de l’industrialisation de la culture et à la régression de la liberté d’expression, l’action artistique – les artistes – portent une parole de transformation de la société, ici et ailleurs ?
EDUCATION POPULAIRE ET ART IMPLIQUE
La valorisation et la promotion des espaces de création est l’un des axes forts initiés et structurés par l’éducation populaire
CREER, EXISTER, PARTAGER : l’art objet et sujet de transformation sociale en Guadeloupe et à la Réunion. La transmission, l’éveil, le développement de l’esprit sont des vecteurs où l’ensemble des artistes professionnels s’implique. Une forte articulation et maillage entre création, imaginaire social enfin le « faire social » s’opère.
Mme Narayanin-SIOUSARRAM, vice-présidente du CCEE Guadeloupe, a présenté les politiques et orientations culturelles face à une salle captivée et pleine (plus de 80 personnes)
En Guadeloupe, la culture se développe à partir des évènements organisés par le tissu associatif. L’art est une réponse à plusieurs problématiques telles que l’illettrisme. Un foisonnement d’artistes évolue sur le territoire. La démarche vers laquelle nous sommes et continuons de tendre est d’impliquer et de rapprocher davantage art et culture au cœur des espaces d’éducation formels, informels.
Des artistes Réunionnais tels que Mr Stéphane Kenkle, Mr Vincent Fontano, Mr Alain Séraphine ont accepté l’invitation du CCEE Réunion. Ils ont donc animé le débat en partageant leur vision d’artiste.
Les constats et les ressentis sont :
· Peu de reconnaissance,
· Multiples et diverses créations,
· Nombreuses intelligences
· Des médiations s’opèrent
Il est important de créer, de partager, d’expliquer. L’art a aussi pour vocation de laisser des traces, de capitaliser l’histoire et les racines de l’Homme Réunionnais.
A travers l’art, chacun peut se sentir exister. Il est nécessaire de développer le goût de l’expression, de la liberté et surtout le goût du travail…
Eléments de synthèse du débat réalisé par des stagiaires DEJEPS CEMEA Réunion
Conférence de Nicolas Sadoul (Secrétaire national de la Ligue de l’enseignement)
Faire société par l’éducation populaire
Dans une société pluriculturelle qui peine à faire émerger un projet commun dans la pluralité des identités, l’éducation populaire contemporaine doit contribuer à favoriser l’engagement et l’implication des individus pour agir à la transformation sociale. Comment susciter des envies de collectifs autonomes et agissants dans les espaces sociaux physiques articulés avec les espaces sociaux numériques ? Comment se redonner individuellement l’envie de faire des choses ensemble dans l’agora en se départissant de la seule fonction de consommateur.trice, de spectateur.trice ? Pourquoi ? Pour changer le monde et pour et y être heureux.euse pardi ! Pas si simple à l’heure des formidables mutations écologiques, économiques et cognitives qui bouleversent la vie sur terre.