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Education : comment les jeunes pensent la violence


Invité(e)
Lundi 16 Avril 2012

Lors du tournage sur la violence avec des élèves du collège Joseph Bédier, à la médiathèque de Saint-André, les jeunes ont pu exprimer librement leurs sentiments, face à la caméra de Réunion Première. Une quinzaine avait répondu présent le mercredi 11 avril après-midi. Ils étaient réunis autour de leur professeur,Aline MURIN HOARAU, questionnaire en main.
Ambiance détendue.


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Ces adolescents sont conscients que la violence peut être banalisée. Ils refusent cette banalisation. 
 
Dans l’atelier dirigé par le professeur, nous avons observé des collégiens très mâtures, sachant bien différencier les formes de violence : psychologiques, verbales allant du « moucatage » associé à l’humiliation, au défi forcé à relever « montre-moi si t’es intelligent ! », aux violences physiques (coups de poing, gifles…).
 
Selon eux, les conséquences de la violence peuvent être dramatiques sur l’autre : dépression, anorexie ou « grève de la faim » (sans fin), boulimie « manger et vomir »…
 
Ces jeunes sont très critiques par rapport aux jeux vidéos incitant à la violence.
Quand la journaliste leur demande qu’elle serait « la clé » contre la violence, les réponses fusent : « Taper c’est pas bien ! La violence est inutile. Rester zen, avoir un esprit positif, aider les autres, demander de l’aide aux adultes. ».
Une formidable leçon de vie à méditer…
 
Ces collégiens du collège Joseph Bédier  sont un véritable espoir pour la jeunesse. La notion du bien et du mal est intériorisée. 
 
C’est pour cela que tous ensemble (parents, équipes éducatives, élèves …), nous devons dire NON à la violence.

Car quand il y a Violence, il y a Urgence.

Marie Claude Barbin


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