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Didier Robert confronté aux mêmes soucis que Paul Vergès


Édito
Mercredi 1 Juin 2011

La faiblesse des communes, c'est sans conteste leur centre-ville. L'ancienne majorité régionale a éprouvé beaucoup de soucis pour faire traverser le tram-train au cœur des villes. Le Trans Eco Express rencontre aujourd'hui les mêmes soucis.


Ce que ni Paul Vergès ne dit, ni Didier Robert ne dit aujourd'hui, la majorité régionale décide de l'investissement, mais ne s'occupe nullement du fonctionnement. A terme, c'est sans doute le plus coûteux. Dans le projet tram-train, un des sujets abordés du bout des lèvres et en comité restreint, c'était le coût du passage dans les villes.

Ni la Région Réunion, ni la SR21 n'avait vraiment chiffré la charge financière qui allait grever le budget des communes. De manière générale, il y avait l'entretien et la maintenance des gares, la gestion de la vie économique et sociale, le développement des centre-villes…

La traversée de Saint-Denis aurait coûté à la mairie entre 15 à 20 millions d'€, chaque année. C'est pour réduire ces charges de fonctionnement que Paul Vergès et sa majorité régionale avaient développé à l'époque "la revitalisation et la densification des centre-villes".

Si aujourd'hui, Saint-Pierre et Le Port travaillent sur un projet en ce sens, ce n'est pas le cas des autres communes. Il est vrai que le cadre d'intervention est rigoureux, ce qui exige des investissements conséquents, peu de municipalités ont les moyens de s'y soumettre.

C'est "pour permettre à davantage de villes d'émarger à ce dispositif" que la majorité régionale de Didier Robert a décidé de "modifier le cadre d'intervention, les études et les travaux d'aménagement dans un rayon de 500 m autour du pôle d'échange de transport en commun, pourront être accompagnés financièrement par la Région".

Jismy Ramoudou


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