L'arnaque sur le net, est devenu un fait ordinaire. La Côte d'Ivoire, le Bénin et d'autres régions d'Afrique sont passés maîtres en la matière. Ces escrocs du cyber espace utilisent aussi bien les sites de rencontres que d'annonces, souvent de particulier à particulier. Car, ces sites sont très fréquentés. C'est le cas du site : "Le bon coin". C'est sur cet espace média que trois Réunionnais ont trouvé l'annonce pour la location d'une maison dont l'une est située à Sainte-Suzanne.
Les photos d'un intérieur de case le plus souvent en bois, kitsch ou design, tout en étant sobre et à la portée de tous, la plupart du temps prises dans des catalogues immobilières, suscitent l'intérêt et attisent l'envie. Surtout lorsqu'il n'y a aucun numéro de téléphone ou adresse. "L'annonce dit qu'on ne peut contacter les propriétaires français, Barbara et Julien Grondin, au Bénin, que par mail". Un jeune couple de Saint-André et un célibataire de Saint-Denis, ont demandé des informations.
"Ils ont écrit, dans le mail, que la maison est mise à disposition, gratuitement". Et pendant huit ans. "Intéressés, nous avons envoyé les documents administratifs demandés : papiers d'identité, livret de famille, un justificatif d'adresse, et notre contrat de location en cours. Toutes les copies ont été transférées par mail à : "famillegrondin123@hotmail.fr". Lorsque le couple de Saint-André propose de visiter la maison, la famille Grondin du Bénin a exigé le versement de 500 euros pour "bloquer la location".
Cette somme a été payée à Raouf Vigninnou, coursier, au 14 rue des Palmiers, à Cotonou, Bénin, via la Western Union. Le coup de fil d'un interlocuteur disant s'appeler Me Victor, s'est assuré que transfert a été bien fait. Les 300 euros supplémentaires, toujours via la Western Union, sont d'ailleurs pour ce "conseil", si l'on en croit le mail de Madame Grondin du Bénin. Toutefois, le couple de St-André refuse de payer encore 350 euros pour faire venir "Me Victor" à La Réunion "pour conclure le contrat".
"C'est à ce moment-là que nous avons décidé de mettre fin à la transaction avec la famille Grondin du Bénin". Ils avaient déjà versé 800 euros ces "Grondin du Bénin". Malheureusement pour eux, ils ne sont pas au bout de leurs ennuis (ou em…). "Nous leur avons demandé de nous rendre notre argent. Barbara Grondin du Bénin m'a dit d'attendre le chèque de son mari pour pouvoir être remboursé de mes 800 euros. Je leur ai donné l'adresse à laquelle elle m'a expédié le chèque".
Surprise, le couple reçoit un chèque de 3.000 euros, "un chèque de travail de son mari d'une association de métropole. Barbara m'a précisé de lui renvoyer la différence soit 2.200 euros, toujours via la Western Union". Le chèque est déposé à la Banque postale, le 21 août. Le couple fait un premier virement de 980 euros via la Western Union, le 23 août. Ce même jour, la Banque postale a rejeté le chèque - volé - alors que le couple s'apprêtait à faire un autre envoi de 1125 euros.
Le couple de Saint-André a porté plainte le 28 août au Commissariat de Police de Malartic. L'employé de la Banque Postale a refusé de rendre le chèque volé dont les Saint-Andréens ont besoin pour étayer sa plainte. L'employé de la Banque Postale a-t-il fait preuve de négligence ? Sans aucun doute, si l'on se réfère à la règlementation concernant le versement et le paiement des chèques. "Dans ce cas précis, le professionnel de la banque sait qu'il doit attendre quinze jours avant de remettre l'argent au bénéficiaire du chèque", au lieu de 48 heures.
Ce qui explique sans doute que l'employé a lui-même comblé le compte débiteur : le 30 août 2013 à 17:16:11, le compte du couple est débiteur de 1014,86 euros, le même jour à 17:16:38, le compte devient créditeur de 1.858,18 euros. L'institution financière a donc reconnu son erreur, toutefois, cela ne l'a pas empêché d'exiger, le plus rapidement possible, le remboursement de la somme "avancée". Le couple a emprunté à des proches pour régulariser son compte. Ces parents d'un enfant en bas âge aura perdu entre 6 et 7.000 euros dans cette affaire, tellement mirobolante au départ sur un site d'annonces...
Les photos d'un intérieur de case le plus souvent en bois, kitsch ou design, tout en étant sobre et à la portée de tous, la plupart du temps prises dans des catalogues immobilières, suscitent l'intérêt et attisent l'envie. Surtout lorsqu'il n'y a aucun numéro de téléphone ou adresse. "L'annonce dit qu'on ne peut contacter les propriétaires français, Barbara et Julien Grondin, au Bénin, que par mail". Un jeune couple de Saint-André et un célibataire de Saint-Denis, ont demandé des informations.
"Ils ont écrit, dans le mail, que la maison est mise à disposition, gratuitement". Et pendant huit ans. "Intéressés, nous avons envoyé les documents administratifs demandés : papiers d'identité, livret de famille, un justificatif d'adresse, et notre contrat de location en cours. Toutes les copies ont été transférées par mail à : "famillegrondin123@hotmail.fr". Lorsque le couple de Saint-André propose de visiter la maison, la famille Grondin du Bénin a exigé le versement de 500 euros pour "bloquer la location".
Cette somme a été payée à Raouf Vigninnou, coursier, au 14 rue des Palmiers, à Cotonou, Bénin, via la Western Union. Le coup de fil d'un interlocuteur disant s'appeler Me Victor, s'est assuré que transfert a été bien fait. Les 300 euros supplémentaires, toujours via la Western Union, sont d'ailleurs pour ce "conseil", si l'on en croit le mail de Madame Grondin du Bénin. Toutefois, le couple de St-André refuse de payer encore 350 euros pour faire venir "Me Victor" à La Réunion "pour conclure le contrat".
"C'est à ce moment-là que nous avons décidé de mettre fin à la transaction avec la famille Grondin du Bénin". Ils avaient déjà versé 800 euros ces "Grondin du Bénin". Malheureusement pour eux, ils ne sont pas au bout de leurs ennuis (ou em…). "Nous leur avons demandé de nous rendre notre argent. Barbara Grondin du Bénin m'a dit d'attendre le chèque de son mari pour pouvoir être remboursé de mes 800 euros. Je leur ai donné l'adresse à laquelle elle m'a expédié le chèque".
Surprise, le couple reçoit un chèque de 3.000 euros, "un chèque de travail de son mari d'une association de métropole. Barbara m'a précisé de lui renvoyer la différence soit 2.200 euros, toujours via la Western Union". Le chèque est déposé à la Banque postale, le 21 août. Le couple fait un premier virement de 980 euros via la Western Union, le 23 août. Ce même jour, la Banque postale a rejeté le chèque - volé - alors que le couple s'apprêtait à faire un autre envoi de 1125 euros.
Le couple de Saint-André a porté plainte le 28 août au Commissariat de Police de Malartic. L'employé de la Banque Postale a refusé de rendre le chèque volé dont les Saint-Andréens ont besoin pour étayer sa plainte. L'employé de la Banque Postale a-t-il fait preuve de négligence ? Sans aucun doute, si l'on se réfère à la règlementation concernant le versement et le paiement des chèques. "Dans ce cas précis, le professionnel de la banque sait qu'il doit attendre quinze jours avant de remettre l'argent au bénéficiaire du chèque", au lieu de 48 heures.
Ce qui explique sans doute que l'employé a lui-même comblé le compte débiteur : le 30 août 2013 à 17:16:11, le compte du couple est débiteur de 1014,86 euros, le même jour à 17:16:38, le compte devient créditeur de 1.858,18 euros. L'institution financière a donc reconnu son erreur, toutefois, cela ne l'a pas empêché d'exiger, le plus rapidement possible, le remboursement de la somme "avancée". Le couple a emprunté à des proches pour régulariser son compte. Ces parents d'un enfant en bas âge aura perdu entre 6 et 7.000 euros dans cette affaire, tellement mirobolante au départ sur un site d'annonces...