Constat. La démission annoncée de Monique Orphée et Ericka Bareigts ne crée pas d'antagonisme au sein des parlementaires PS. Elle correspond à une démarche "morale" en matière de cumul des mandats. Elu l'année dernière sénateur, le socialiste Michel Vergoz a laissé son siège de conseiller régional à Gérard Perrault, deuxième adjoint au maire de Saint-Benoît.
Elues députées, Ericka Bareigts et Monique Orphé, les nouvelles parlementaires ont confirmé leur intention de démissionner de leur mandat à la Région Réunion, à à la Cinor et à la mairie de Saint-Denis et ce "pour s'occuper pleinement de leur mission à l'Assemblée nationale". Cette attitude honorable fait s'interroger sur celle de Jean-Claude Fruteau (maire de Saint-Benoît), Jean-Jacques Vlody (conseiller général et régional), et Patrick Lebreton (maire de Saint-Joseph).
Pourquoi ces socialistes n'ont pas annoncé leur démission de leurs mandats locaux ? C'est vrai, aucune loi ne les y oblige pour l'instant. C'est vrai aussi, ils ont également le temps de la réflexion. C'est vrai enfin, la loi qui doit entrer en vigueur, ne sera appliquée qu'en 2014. Toutefois, la décision de Monique Orphée et Ericka Bareigts place les trois autres députés socialistes dans une position qui, s'ils ne démissionnent pas, va devenir inconfortable au fil des mois.
Si stratégie il y avait, Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral du PS, a été subtil. Car, il place son principal concurrent pour le congrès socialiste d'octobre dans une situation particulière. Si l'équilibre des forces entre le Nord et le Sud, deux députés chacun, se maintient, la bataille pour la présidence du PS s'annonce serrée. L'Est avec ses deux parlementaires, Michel Vergoz, sénateur, et surtout Jean-Claude Fruteau député, aura aussi son mot à dire...
Elues députées, Ericka Bareigts et Monique Orphé, les nouvelles parlementaires ont confirmé leur intention de démissionner de leur mandat à la Région Réunion, à à la Cinor et à la mairie de Saint-Denis et ce "pour s'occuper pleinement de leur mission à l'Assemblée nationale". Cette attitude honorable fait s'interroger sur celle de Jean-Claude Fruteau (maire de Saint-Benoît), Jean-Jacques Vlody (conseiller général et régional), et Patrick Lebreton (maire de Saint-Joseph).
Pourquoi ces socialistes n'ont pas annoncé leur démission de leurs mandats locaux ? C'est vrai, aucune loi ne les y oblige pour l'instant. C'est vrai aussi, ils ont également le temps de la réflexion. C'est vrai enfin, la loi qui doit entrer en vigueur, ne sera appliquée qu'en 2014. Toutefois, la décision de Monique Orphée et Ericka Bareigts place les trois autres députés socialistes dans une position qui, s'ils ne démissionnent pas, va devenir inconfortable au fil des mois.
Si stratégie il y avait, Gilbert Annette, premier secrétaire fédéral du PS, a été subtil. Car, il place son principal concurrent pour le congrès socialiste d'octobre dans une situation particulière. Si l'équilibre des forces entre le Nord et le Sud, deux députés chacun, se maintient, la bataille pour la présidence du PS s'annonce serrée. L'Est avec ses deux parlementaires, Michel Vergoz, sénateur, et surtout Jean-Claude Fruteau député, aura aussi son mot à dire...