Billet philosophique : Le terrorisme du capitalisme
Selon une récente étude de l’O.N.U., «2% des personnes dans le monde possèdent 50% des richesses». Et pour le philosophe Jean Ziegler, membre du Comité consultatif du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies, «elles sont 57.000 par jour à mourir de faim alors que la planète peut les nourrir ; c’est le scandale absolu de notre temps, avec toutes les 5 secondes un enfant de moins de 10 ans qui meurt de faim».
À La Réunion, où près d’une personne sur deux vit sous le seuil de pauvreté, 20% des plus riches monopolisent la moitié des ressources monétaires (47%), alors que les 20% les plus pauvres ne disposent que de 7%. Et l’économiste réunionnais Risham Badroudine a souligné récemment que «seulement 40,6 % de nos compatriotes ont droit à un emploi; c’est 25 points de moins qu’en France».
12,6 millions de décès dus aux pollueurs
Ces inégalités criminelles et violations barbares des droits humains parmi bien d’autres sont liées à quel système socio-économique qui domine la planète ? Eh bien soyons clairs : c’est le même système qui fait qu’«un quart des décès est lié à la pollution dans le monde», selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiée le 15 mars dernier. «Ainsi en 2012, pas moins de 12,6 millions de décès répertoriés dans le monde ont été attribués à une exposition chronique voire quotidienne aux particules polluantes», selon l’OMS.
Cela prouve que les principaux pollueurs mortifères de la planète sont les profiteurs des énergies fossiles, des pesticides, des engrais chimiques, des médicaments néfastes, de la malbouffe et autres polluants de notre vie quotidienne. Et tout cela est lié à l’économie basée sur la loi du profit, la compétitivité, l’intérêt personnel, donc la dictature du capital et de son idéologie.
«La créativité pour le bien commun»
Pour faire face à tous les effets socio-économiques, culturels et environnementaux tragiques de ce terrorisme du capitalisme mondialisé, la principale solution n’est-elle pas de le combattre en le remplaçant par un système où la priorité est la solidarité, l’égalité, l’altruisme, le partage équitable des richesses, l’inter-culturalité, la démocratie populaire, avec la priorité au bien commun ? Le ‘’bien commun’’ est le sens de ce que l’on appelle le ‘’communisme’’, même s’il faut y voir ensuite comme dans d’autres domaines l’application concrète de ce concept et de cette valeur fondamentale.
Certes, on trouve dans toutes les mouvances politiques, religieuses, syndicales, associatives ou autres... diverses formes de radicalisme, sectarisme, violences et trahisons de leurs valeurs humaines fondamentales. Mais comme le dit Mgr Gilbert Aubry dans sa très intéressante récente tribune intitulée ‘’Pâques, une force qui ressuscite’’ : «Le regard des autres nous oblige à relever des défis où la créativité pour le bien commun doit s’inscrire dans la faisabilité». Voilà de quoi réfléchir si nous ne voulons pas nous résigner à La Réunion au terrorisme du capitalisme mondialisé, incarné par le système néo-colonial en place...
À La Réunion, où près d’une personne sur deux vit sous le seuil de pauvreté, 20% des plus riches monopolisent la moitié des ressources monétaires (47%), alors que les 20% les plus pauvres ne disposent que de 7%. Et l’économiste réunionnais Risham Badroudine a souligné récemment que «seulement 40,6 % de nos compatriotes ont droit à un emploi; c’est 25 points de moins qu’en France».
12,6 millions de décès dus aux pollueurs
Ces inégalités criminelles et violations barbares des droits humains parmi bien d’autres sont liées à quel système socio-économique qui domine la planète ? Eh bien soyons clairs : c’est le même système qui fait qu’«un quart des décès est lié à la pollution dans le monde», selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiée le 15 mars dernier. «Ainsi en 2012, pas moins de 12,6 millions de décès répertoriés dans le monde ont été attribués à une exposition chronique voire quotidienne aux particules polluantes», selon l’OMS.
Cela prouve que les principaux pollueurs mortifères de la planète sont les profiteurs des énergies fossiles, des pesticides, des engrais chimiques, des médicaments néfastes, de la malbouffe et autres polluants de notre vie quotidienne. Et tout cela est lié à l’économie basée sur la loi du profit, la compétitivité, l’intérêt personnel, donc la dictature du capital et de son idéologie.
«La créativité pour le bien commun»
Pour faire face à tous les effets socio-économiques, culturels et environnementaux tragiques de ce terrorisme du capitalisme mondialisé, la principale solution n’est-elle pas de le combattre en le remplaçant par un système où la priorité est la solidarité, l’égalité, l’altruisme, le partage équitable des richesses, l’inter-culturalité, la démocratie populaire, avec la priorité au bien commun ? Le ‘’bien commun’’ est le sens de ce que l’on appelle le ‘’communisme’’, même s’il faut y voir ensuite comme dans d’autres domaines l’application concrète de ce concept et de cette valeur fondamentale.
Certes, on trouve dans toutes les mouvances politiques, religieuses, syndicales, associatives ou autres... diverses formes de radicalisme, sectarisme, violences et trahisons de leurs valeurs humaines fondamentales. Mais comme le dit Mgr Gilbert Aubry dans sa très intéressante récente tribune intitulée ‘’Pâques, une force qui ressuscite’’ : «Le regard des autres nous oblige à relever des défis où la créativité pour le bien commun doit s’inscrire dans la faisabilité». Voilà de quoi réfléchir si nous ne voulons pas nous résigner à La Réunion au terrorisme du capitalisme mondialisé, incarné par le système néo-colonial en place...