Elle souhaite mettre l’accent sur l’agriculture biologique mais il faut savoir que celle-ci est très contraignante à la Réunion au vue du coût du Foncier. Pour qu’une agriculture soit biologique l’utilisation de terrain de culture ne doit pas avoir reçu de produit d'origine chimique depuis une période donnée, généralement plus de trois ans. Qui osera se lancer dans cette expérience ?
Au lieu de chercher de nouveaux débouchés pourquoi ne soutient-elle pas la filière de la canne à sucre à l’île de la Réunion?
Il y a déjà Tereos qui s’engage dans la recherche sur la transformation et l’exploitation de la canne à sucre à l'île de La Réunion. Tereos Océan Indien est partenaire d’eRcane, centre de recherche qui travaille sur la création variétale, les procédés industriels, la bioraffinerie et les techniques culturales de la canne à sucre.
Cette militante du bio ne devrait-elle pas davantage se renseigner sur ce qu’il existe déjà et des projets concrets au lieu de proposer de nouvelles idées qui nécessiteront encore des frais pour des recherches qui nous ramèneront au même point ?
Si Audrey De Fondaumière n’est pas la plus douée des militants du Bio, espérons qu’elle excelle en tant que commerciale de Pêche avenir.
Selon elle « la politique communautaire de la pêche ne respecte pas l’or blanc – la légine notamment – de l’océan Indien ». il faut savoir que l'entreprise de Jean Paul Virapoullé "Pêche avenir" a obtenu un quotas de 760 tonnes ce qui représente un chiffre d'affaire d'un montant de 22 800 000€ (30€/KG)
D'ailleurs selon les scientifiques, ce poisson très prisé, notamment en Asie, est à la limite de la surexploitation. Ils préconisent donc une baisse des quotas.
Tout ça ressemble à une belle arnaque avec de belles paroles pour profiter une fois de plus du système et de l’argent des contribuables.