Je l’ai connu également à Saint-Leu lorsque j’étais en charge de la coordination des campagnes électorales sur la commune. Roland était candidat aux cantonales face à Mademoiselle de Chateauvieux, alors maire de la ville.
Je l’ai ensuite retrouvé à Saint-Paul où j’avais en charge la coordination du Parti. Il était toujours solidaire de l’action des camarades de Saint-Paul à une époque très difficile. C’est ainsi que j’ai appris qu’il était très attaché, familialement, à Guillaume Saint-Paul.
Enfin, je l’ai côtoyé beaucoup plus souvent à la direction du Parti.
Ce que je retiens de cet homme : c’est qu’il était à l’avant-garde du jumelage. Il a offert à sa commune et à sa population une ouverture exceptionnelle sur le monde en jumelant la commune, les clubs sportifs, les classes scolaires, etc., avec un nombre élevé de territoire varié à travers tout le monde. C’est à ce titre, qu’il a siégé au Bureau des Villes Jumelées !
Il avait une capacité d’adaptation exceptionnelle pour résoudre des problèmes inédits d’une population dont la sociologie a totalement changé depuis les années 1970. Sans quoi, la population ne lui aurait pas offert sa confiance pendant 40 ans.
C’était un homme très chaleureux marqué par sa fidélité à ses idéaux, à son Parti et ses dirigeants.
C’est probablement pour tout cela et bien d’autres que c’était quelqu’un de très estimé de tout l’échiquier politique. Que sa vie exemplaire nous serve de leçon, en particulier pour renforcer l’unité du Parti contre les sectaires qui tentent d’utiliser une certaine légitimité électorale pour diviser les Réunionnais.