La première opération d'archéologie préventive sous-marine réalisée par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) sur prescription du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) vient de s’achever à La Réunion.
Mis en œuvre avec le soutien de l’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), ce diagnostic porte sur le projet de nouvelle route du littoral conduit par le Conseil régional de La Réunion. Plus d’une cinquantaine d’anomalies ont été diagnostiquées pendant cette campagne qui a duré cinq semaines et demie.
Prescrit au titre de l'archéologie préventive par les services de l’Etat –Direction des affaires culturelles – océan Indien (DAC-OI) et DRASSM- le diagnostic est une reconnaissance sur le terrain visant à détecter, caractériser et dater les vestiges archéologiques éventuellement présents sur le tracé de l'ouvrage, réalisé par la Région Réunion.
Après les sondages terrestres effectués au début de l'année sur littoral, une opération est cette fois organisée sur l'océan, où se situera la section principale de la nouvelle route. Une campagne de mesures réalisée l'an dernier à l'aide d'un sonar et d'un magnétomètre avait permis de repérer des anomalies sur les fonds sous-marins, dont 85 ont été confirmées par le traitement mathématique des données et 77 ont été retenues pour être vérifiées.
Depuis le 24 septembre dernier, une équipe de l’INRAP réalise des diagnostics archéologiques sur ces sites. Chaque jour, une dizaine de plongeurs certifiés se retrouvent à bord de La Curieuse, navire des TAAF, support de l’opération. Les plongées s’effectuent en scaphandre autonome par rotation, avec en appui deux petites embarcations de surface.
L’une sert de support pour le matériel de dévasage, de plongée, ainsi qu’aux plongeurs prêts à intervenir. L’autre, une embarcation semi-rigide embarquant le responsable d’opération, le topographe, le chef d’opération hyperbare et un agent de communication, permet d’assurer la sécurité des plongeurs et de les guider vers les anomalies à investiguer.
La zone de recherche est délimitée par quatre bouées GPS de surface. Une fois l’embarcation positionnée sur l’anomalie à diagnostiquer, une bouée est lancée pour matérialiser le lieu de plongée. Les plongeurs descendent à tour de rôle, par palanquées de deux à trois. S’il y a nécessité, la position du sondage est affinée en temps réel grâce à l’utilisation d’un émetteur portatif. Un sondage de trois à quatre mètres de diamètre est alors réalisé.
Si le matériel de positionnement permet de retrouver rapidement les anomalies sonar et magnétiques détectées lors de la campagne d’enregistrement des données géophysiques de 2011, les conditions de mer des dernières semaines n’ont pas toujours été favorables, obligeant soit de reporter les sorties en mer, soit de les interrompre pour des raisons de sécurité.
Un rapport de synthèse de cette opération sera par la suite remis aux prescripteurs qui le transmettront au maître d’ouvrage du projet.
Mis en œuvre avec le soutien de l’administration supérieure des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), ce diagnostic porte sur le projet de nouvelle route du littoral conduit par le Conseil régional de La Réunion. Plus d’une cinquantaine d’anomalies ont été diagnostiquées pendant cette campagne qui a duré cinq semaines et demie.
Prescrit au titre de l'archéologie préventive par les services de l’Etat –Direction des affaires culturelles – océan Indien (DAC-OI) et DRASSM- le diagnostic est une reconnaissance sur le terrain visant à détecter, caractériser et dater les vestiges archéologiques éventuellement présents sur le tracé de l'ouvrage, réalisé par la Région Réunion.
Après les sondages terrestres effectués au début de l'année sur littoral, une opération est cette fois organisée sur l'océan, où se situera la section principale de la nouvelle route. Une campagne de mesures réalisée l'an dernier à l'aide d'un sonar et d'un magnétomètre avait permis de repérer des anomalies sur les fonds sous-marins, dont 85 ont été confirmées par le traitement mathématique des données et 77 ont été retenues pour être vérifiées.
Depuis le 24 septembre dernier, une équipe de l’INRAP réalise des diagnostics archéologiques sur ces sites. Chaque jour, une dizaine de plongeurs certifiés se retrouvent à bord de La Curieuse, navire des TAAF, support de l’opération. Les plongées s’effectuent en scaphandre autonome par rotation, avec en appui deux petites embarcations de surface.
L’une sert de support pour le matériel de dévasage, de plongée, ainsi qu’aux plongeurs prêts à intervenir. L’autre, une embarcation semi-rigide embarquant le responsable d’opération, le topographe, le chef d’opération hyperbare et un agent de communication, permet d’assurer la sécurité des plongeurs et de les guider vers les anomalies à investiguer.
La zone de recherche est délimitée par quatre bouées GPS de surface. Une fois l’embarcation positionnée sur l’anomalie à diagnostiquer, une bouée est lancée pour matérialiser le lieu de plongée. Les plongeurs descendent à tour de rôle, par palanquées de deux à trois. S’il y a nécessité, la position du sondage est affinée en temps réel grâce à l’utilisation d’un émetteur portatif. Un sondage de trois à quatre mètres de diamètre est alors réalisé.
Si le matériel de positionnement permet de retrouver rapidement les anomalies sonar et magnétiques détectées lors de la campagne d’enregistrement des données géophysiques de 2011, les conditions de mer des dernières semaines n’ont pas toujours été favorables, obligeant soit de reporter les sorties en mer, soit de les interrompre pour des raisons de sécurité.
Un rapport de synthèse de cette opération sera par la suite remis aux prescripteurs qui le transmettront au maître d’ouvrage du projet.