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AFRIQUE DU SUD : L’APARTHEID ABOLIE ? La police du régime de l’ANC massacre 34 mineurs noirs à Marikana


Citoyen
Lundi 25 Janvier 2016

Les militants anticolonialistes réunionnais connaissent l’Azanie ou l’Afrique du Sud pour avoir pendant longtemps arpenter les rues de St Denis, même à Paris contre le régime de l’Apartheid. Des suppôts de ce régime nazi ont permis la présence même d’un Consulat Sud Africain à la Réunion. Ce qui fut longtemps dénoncé. Lé vré, larzan lavé pwin lodèr pou so bann groblannwar. Na un frère i rète dan l’est. Ils étaient les complices de la politique inhumaine contre nos sœurs et frères noirs Sud Africains.


– Ici Samedi, les corrompus louangent un traitre… à sa Nation

Un coup œil dans le rétroviseur de l’histoire nous renseigne combien cette population martyre s’est investie dans la libération de leur pays.
 

 Enfin en 1994, cette population noire a le droit de voter, elle vote massivement pour l’ANC de Mandela présenté comme le héros de la lutte anti apartheid et ses complices les communistes. Pour une politique de réconciliations entre blancs et noirs, et que s’engagent  des négociations, Mandela finira ses 9 dernières années de prison dans une villa avec piscine dans les environs du Cap. 

Ce serait -il compromis avec les dirigeants de l’apartheid – ou s’est-il fait rouler dans la farine blanche de l’occident. L’ANC vérolée par parti communiste Sud Africain et soutenu par la COSATU, la plus importante organisation syndicale a manifestement trahi l’espoir  d’en finir avec le régime blanc raciste  soutenu par la France des droits de l’homme« blanc » entendu, et les pays capitalistes occidentaux. –


Par leur vote, la population noire de l’Azanie nourrissait l’espoir de recouvrir dans la dignité le droit de vivre libre dans leur pays. Malheureusement de tractations secrètes en tractations douteuses, de compromissions avec le régime raciste managérisé par l’impérialisme Etats Uniens, la population noire a été abusé par la trahison de certains dirigeants de l’ANC. Vingt ans après la « fin de l’apartheid », les blancs restent les maîtres du pays, ils dirigent l’économie, ils sont les propriétaires des richesses du pays, sous l’œil bienveillant d’une classe politique de parvenus noirs – qui roulent carrosse berline, 4x4 (comme à la Réunion). Nelson Mandela, qui était le héros de la population noire s’est muté en héros des blancs – ainsi que ces proches collaborateurs.

Le sang versé, les nombreuses vies des militants de base sacrifiées ont été négligé par les dirigeants de l’ANC, encore au pouvoir aujourd’hui. Avec la complicité des leaders de l’ANC noyauté par le parti communiste, les blancs détiennent à 99% tous les pouvoirs économiques de l’Etat Sud Africain. La Commission Vérité et Conciliation managérisé par le pasteur Desmond Tutu, reste un leurre, les noirs sont appelés à pardonner les criminels, leurs bourreur pendant plus de 300 ans. Les familles des 34 mineurs noirs assassinés à Marikana en 2012 par la police du régime de l’ANC devront-ils encore demandé pardon pour s’être révolté contre la pénibilité du travail dans les mines de platine ou d’or – dont seraient actionnaires des membres durégime de l’ANC au pouvoir.

Vingt ans après la chute du régime de l’apartheid, les conditions de vie sociale de la population noire n’ont guère changées. Les blancs détiennent toujours 80% des meilleures terres pour leur ferme. Ils sont toujours les propriétaires des mines, des usines – comme sous l’Apartheid, de là à se demander, si les noirs au pouvoir sont vraiment les maîtres du pays, ou sont – ils les pantins des blancs qui tirent les ficelles. Le massacre de 34 ouvriers des mines  de Marikana en 2012 et les 70 blessés, pour certains tirés comme des lapins dans le dos par la police du régime de l’ ANC,  de la COSATU et du parti communiste ? Se  pose des questions…

Une sauvage répression qui a suscité des mobilisations dans d’autres secteurs, dans les mines de platine en 2013, des ouvriers agricoles, des métallos en 2014, la grève des postiers menacés de licenciement ont bousculé les dirigeants de L’ANC. Des anciens dirigeants de la ligue de la jeunesse de l’ANC, dont Julius Maléma qui ont soutenue les mouvements de grève et exiger la nationalisation des mines ont été exclu du parti du gouvernement Le syndicat des mineurs ; la NUMSA a été viré de la COSATU (caution ouvrière du gouvernement). Apparaît aujourd’hui la nature réelle de ce régime concocté avec les dirigeants de l’Apartheid.

La démocratie du régime de l’ANC trouve ses limites devant la colère du peuple qui se sait maintenant avoir été abusé.  Le régime institutionnalisé par Mandela n’autorise aucune critique, la politique de l’arbitraire s’applique.  Vingt députés du parti Economic Freedom Fighters conduit par Julius Maléma ont été expulsés manu militari du parlement - pour avoir osé réclamer à Zuma le Président de rendre l’argent et accuser l’ANC d’être devenu le valet de la minorité capitaliste blanche. Ce héros déclamer par le monde blanc de l’occident, restera t-il comme tel dans la population noire de l’Afrique du Sud trahie par l’ANC ? - Mandela, ce héros de la lutte anti-apartheid aurait-il troqué sa libération pour un prix Nobel de la Paix décerné  le 10 décembre 1993 à Oslo en même temps que  Fréderic de Klerc son geôlier. Pour preuve de cette compromission de cet homme, cet espèce de Jésus noir ? Sa mort a été honorée de tout l’occident, contrairement à Mugabé, un autre vrai héros du monde noir diabolisé par les amis de Mandela présent devant le  cercueil  de leur idole de service et de circonstance.

La manifestation de Samedi n’a pas trompé grand monde, à part les organisateurs, une foultitude d’une soixantaine de personnes, quand le correspondant de Témoignages a vu plusieurs centaines, avec l’âge, la vue baisse camarade -Seuls quelques naïfs extrêmes, des corrompus,  ont répondu, par ennuie ou politesse à l’invitation du moine africain de service, vêtu d’un bleu pâle sous un temps gris.


Un militant anticolonialiste.


Jean-Claude BARRET


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