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1ère rencontre entre les présidents de Région de France et Jean-Claude JUNKER, Président de la Commission Européenne


Citoyen
Vendredi 28 Octobre 2016

Pendant trois jours, les 24, 25 et 26 Octobre se sont tenues à Strasbourg, siège du parlement européen, une série de rencontres officielles et de réunions de travail organisées entre les régions de France et les instances européennes. Jean-Claude JUNKER, Président de la Commission a tenu à être présent et à l’écoute des présidents de régions. Il était accompagné de Corina CRETU, Commissaire en charge de la politique régionale et de Marianne THYSSEN, en charge de l’emploi et des affaires sociales.


EUROPE : Strasbourg – 24, 25, 26 octobre 2016
 
Mercredi 26 octobre 2016
 
En tant que Président de Région Ultra périphériques, Didier ROBERT, avait fait le déplacement, accompagné de la Vice-Présidente du Conseil Régional, Yolaine COSTES.
L’Etat de droit et l’application de l’Article 349 du TFUE, compte parmi les sujets majeurs qui touche les RUP et La Réunion. Didier ROBERT défend donc avec force l’application de l’Article 349, c’est-à-dire la reconnaissance formelle de spécificités que l’on doit reconnaître aux régions d’outre-mer pour leur permettre d’assurer leur développement. La décision de la cour de justice européenne du 15 décembre 2015 conforte sur le plan juridique la nécessité pour les territoires éloignés de bénéficier de dispositifs spécifiques. C’est une condition incontournable à la réussite des RUP encore fortement impactées par le chômage. A ce titre, les Régions Ultra périphériques présenteront en mars 2017 un Mémorandum pour une véritable prise en considération de leurs propositions, de leur projet de territoire et pour une application systématique de l’article 349 formalisée par une « communication » ou un nouveau règlement européen ; une décision que le Président JUNKER s’est engagé à prendre avant la fin 2017.
Didier ROBERT insiste beaucoup sur cette nouvelle étape pour l'île de La Réunion et pour l’ensemble des régions ultrapériphériques. Enfin, la prise en compte de manière forte des réalités des outre-mer dans les politiques européennes.
Pour le Président Didier ROBERT, les projets de territoires sont aujourd’hui clairement définis et partagés autour des Grands chantiers, de la bio- économie, de l’égalité des chances et de l’ouverture sur l’océan-Indien. Réussir le pari de notre développement en accompagnant les entreprises réunionnaises notamment dans les secteurs prioritaires comme les énergies nouvelles, le tourisme durable, le développement du numérique, les filières de l’industrie agro-alimentaire. En définitive, c’est tout le projet Régional que le Président Didier ROBERT entend faire prendre en compte par Bruxelles.
Parmi les sujets les plus sensibles, celui de l’accessibilité : le Président de la Région défend ainsi depuis plusieurs années un modèle pour la mise en œuvre d’une véritable continuité territoriale pour permettre la libre circulation des personnes, des biens-marchandises, des services, ... en prenant en compte notre éloignement par rapport à l’Europe. Didier ROBERT plaide pour la prise en charge par l’Europe du financement de la continuité dans les sens Réunion-Métropole et Métropole-Réunion.
Sur la question de la compétitivité des entreprises, il faut obtenir de l’Europe un régime fiscal dérogatoire pour une taxation au maximum de 15% pour toutes les entreprises installées à La Réunion, quel que soit le secteur d’activité. Ce nouveau dispositif est absolument indispensable si l’on veut que les entreprises puissent être véritablement des accélérateurs de croissance au service de l’emploi local.
L’objectif est aussi de leur permettre de gagner en compétitivité dans toute la zone océan Indien. Plus globalement les régions plaident aussi pour une simplification des règles d’accès aux aides pour permettre à un plus grand nombre de proteurs de projets de bénéficier des fonds.
Sur le développement de l’économie Bleue : le Président de Région plaide pour la reconnaissance de l’océan-Indien comme bassin maritime et la possibilité de pouvoir financer les aides à la flotte de la pêche, ce que l’Europe interdit aujourd’hui encore.
Enfin, le combat reste entier pour la défense de la filière Canne- Sucre-Rhum-Energie.
Pour Didier ROBERT, « Nous devons obtenir la garantie formelle du soutien de l’Etat de façon pérenne avec la suppression en 2017 des quotas sucriers. Nous devons obtenir aussi qu’aucun accord ne soit dorénavant signé avec des pays tiers sans concertation préalable avec nos régions qui sont directement impactés par ces accords. »
Le Président JUNKER a affirmé lors de ces rencontres à Strasbourg que « l’Union Europénne ne se construit pas contre mais avec les Régions » précisant que, lui aussi, « aime les choses qui vont bien ensemble. Et les Régions et l’Europe vont bien ensemble » a t-il conclut.
Les Présidents de Régions et le Président Didier ROBERT attendent un soutien fort du Président de la Commission Europpéenne dans la mise en œuvre de leur politique publique dans l’intérêt des territoires et des populations.
Le Sénateur, Président de la Région 

Didier ROBERT


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