En effet, au lendemain de la révolution parisienne de février 1848, la République française, sous l'impulsion de Victor Schoelcher, décide la libération des 200 000 esclaves qui peuplent ses colonies.
Le peintre Alphonse Garreau, arrivé à La Réunion depuis une vingtaine d'années, a vécu l'événement "en direct", à la fois en tant que résident mais aussi en tant que propriétaire d'esclaves…
En 1849, il peint une toile relative à l'abolition, c'est une commande : "Allégorie de l’abolition de l’esclavage à La Réunion".
158 ans plus tard, le 10 mai 2007, la Conseil municipal de Saint-Paul, sous la mandature d'Alain Bénard, commémorait "la journée des mémoires de la traite négrière de l'esclavage et de leurs abolitions" d'une façon peu ordinaire. Quelques années avant, cette municipalité avait baptisé l'entrée nord de la ville "Porte du 10 Mai".
Le Maire de l'époque, Alain Bénard avait équipé chaque école de la commune à cette occasion d'une reproduction du tableau d' Alphonse Garreau :
"Allégorie de l’abolition de l’esclavage à La Réunion" et le film, réalisé par le CRDP, qui tente une explication pédagogique de cette œuvre…
Cette commémoration dans la salle du Conseil municipal été placée sous le regard de "gonis" de Wilhiam Zitte qui revenaient d'un périple Parisien en passant par les Seychelles.
Et comme le dit M. Jean-Claude Mure, alors directeur du Centre Régional de Documentation Pédagogique, qui avait fait le déplacement à l'occasion de cette commémoration, c'est une peinture d’Alphonse Garreau à voir au musée du quai Branly…
Passé, présent et avenir…