
Jamais sans doute la compétence générale du Conseil général, a atteint une telle dimension. L'année dernière, Nassimah Dindar a manifesté son intention d'intervenir dans le domaine économique. "Se servir du social pour consolider les petites et moyennes entreprises et aussi le tissu économique". C'est le cas avec une utilisation plus judicieuse, plus pratique et plus efficace de l'argent de la LBU (Ligne budgétaire unique) que l'ex-candidat Hollande a promis de ramener de 45 millions d'euros aujourd'hui, à son niveau d'avant : 200 voire 250 millions d'euros au cours de sa mandature…
Cette mesure à venir implique bien sûr une évolution (à la baisse) de la Défiscalisation qui avait absorbé une grosse partie de la LBU et a déclenché une surenchère immobilière, destructrice à terme pour le BTP. "Il faut un cadre adapté et pratique à notre environnement économique et social". A Bruxelles, lors du Forum européen des régions ultrapériphériques, Nassimah Dindar a insisté sur cette réalité. "Notre modèle social a atteint ses limites, il nous faut en trouver un qui répond à nos besoins".
Ce nouveau modèle social est étroitement lié à un nouveau modèle économique. Pur ce faire, la présidente du Conseil général préconise une meilleure application de l'ex-article 299-2 modifié par le traité d'Amsterdam, devenu l'article 349 dans le traité de Lisbonne. Le document confirme les spécificités des RUP. "Nous devons revoir notre mode de fonctionnement, avec l'Europe et notre environnement géographique. La rigueur ou l'austérité, le gel des crédits européens, et l'évolution géopolitique impliquent des règles communautaires plus souples et mieux adaptées à notre contexte".
"Pouvoir commercer avec les pays du Comesa (le Marché commun de l'Afrique orientale et australe avec Madagascar, Maurice, Seychelles, Djibouti, Comores, Mozambique, Tanzanie…) et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) doit devenir une réalité". Ce qui signifie que l'Europe n'aura plus à distribuer le même volume de subventions compensatoires. Ce qui préfigure à terme de la suppression de l'octroi de mer, remplacé par une dotation de l'Etat, et ce pour maintenir les recettes des communes.
Ces éléments du nouveau modèle social coïncide - dans la (ré)forme - avec l'une des trois mesures prioritaires du livre blanc : "Création d'une nouvelle gouvernance de l'urgence sociale autour des Centres communaux d'action sociale (CCAS) dans le cadre d'un guichet unique et d'une organisation territoriale plus cohérente, s'appuyant sur des outils partagés d'analyse et d'évaluation des situations un partenariat fort entre le Département, les CCAS et les associations, et encourageant les expérimentations".
Selon Nassimah Dindar, il faut changer le cadre, si l'on veut proposer des solutions pérennes et efficaces...
Cette mesure à venir implique bien sûr une évolution (à la baisse) de la Défiscalisation qui avait absorbé une grosse partie de la LBU et a déclenché une surenchère immobilière, destructrice à terme pour le BTP. "Il faut un cadre adapté et pratique à notre environnement économique et social". A Bruxelles, lors du Forum européen des régions ultrapériphériques, Nassimah Dindar a insisté sur cette réalité. "Notre modèle social a atteint ses limites, il nous faut en trouver un qui répond à nos besoins".
Ce nouveau modèle social est étroitement lié à un nouveau modèle économique. Pur ce faire, la présidente du Conseil général préconise une meilleure application de l'ex-article 299-2 modifié par le traité d'Amsterdam, devenu l'article 349 dans le traité de Lisbonne. Le document confirme les spécificités des RUP. "Nous devons revoir notre mode de fonctionnement, avec l'Europe et notre environnement géographique. La rigueur ou l'austérité, le gel des crédits européens, et l'évolution géopolitique impliquent des règles communautaires plus souples et mieux adaptées à notre contexte".
"Pouvoir commercer avec les pays du Comesa (le Marché commun de l'Afrique orientale et australe avec Madagascar, Maurice, Seychelles, Djibouti, Comores, Mozambique, Tanzanie…) et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) doit devenir une réalité". Ce qui signifie que l'Europe n'aura plus à distribuer le même volume de subventions compensatoires. Ce qui préfigure à terme de la suppression de l'octroi de mer, remplacé par une dotation de l'Etat, et ce pour maintenir les recettes des communes.
Ces éléments du nouveau modèle social coïncide - dans la (ré)forme - avec l'une des trois mesures prioritaires du livre blanc : "Création d'une nouvelle gouvernance de l'urgence sociale autour des Centres communaux d'action sociale (CCAS) dans le cadre d'un guichet unique et d'une organisation territoriale plus cohérente, s'appuyant sur des outils partagés d'analyse et d'évaluation des situations un partenariat fort entre le Département, les CCAS et les associations, et encourageant les expérimentations".
Selon Nassimah Dindar, il faut changer le cadre, si l'on veut proposer des solutions pérennes et efficaces...