Y-at-il un autre moyen de faire de la politique (au sens étymologique et noble du terme) à La Réunion ? C'est ce que veulent proposer Huguette Bello, Didier Robert et Patrick Lebreton, si l'on se réfère à leur démarche depuis quelques années déjà. Trop à l'étroit dans le carcan du système ou de la dictature des partis, les deux parlementaires et le président de la Région Réunion, s'y dirigent tout doucement. Si le contexte politique qui règne au sein de leur (ex)-parti respectif, en est le point de départ, l'acte III de la Décentralisation va sans doute leur fournir le cadre opportun à leurs ambitions.
Que ce soit au PCR, au PS ou à Droite, quel membre d'un ces partis ose exister, même de manière ponctuelle, en marge de son mouvement, sans subir le courroux de ses dirigeants ? Huguette Bello, dans la dimension et l'opportunité, a été la première à couper le cordon ombilical qui commençait à l'étrangler ou à l'étouffer. Didier Robert, président de La Réunion en confiance, le répète depuis l'année dernière. "Nous devons prendre nos décisions, et ce même si cela nous amène à prendre nos distances avec Paris". Une position quelque hypocrite car le président de la Région Réunion s'est longtemps servi de ses appuis parisiens pour asseoir son leadership sur la Droite locale. Et ce fut efficace.
Aujourd'hui, de par sa notoriété et son assise dans le Sud, Patrick Lebreton peut également se passer du PS national et local. Le député-maire du Saint-Joseph n'aura aucun mal à imposer sa marque et un nouveau parti politique. Surtout si le tandem qu'il peut composer avec Didier Robert, lui permet de créer la grande intercommunalité du Sud. Si la forme fait l'unanimité politique (tous partis confondus), les priorités ne sont pas les mêmes. C'est le cas de la zone économique de Pierrefonds (surtout de l'aéroport) ou de l'implantation de centres commerciaux à Saint-Pierre. Et, il faudra surtout éviter la pérennisation d'un conflit Tampon/St-Joseph d'un côté, et Saint-Pierre de l'autre.
Trois politiques pour un coup fin. Cette stratégie qui se dessine, une gestion en marge des partis ou mouvements, n'est d'abord qu'une opportunité, puisque Didier Robert, Huguette Bello et Patrick Leberton disposent d'un exécutif assez fort sur lequel s'appuyer pour construire un nouveau courant et une nouvelle dynamique politique. Ce schéma repose aussi sur la nécessité pour ces trois élus de créer leur espace de vie, et ce pour développer leur conception politique et construire leur projet pour La Réunion. Et, la réussite de leurs ambitions s'appuient essentiellement sur leur notoriété connue et reconnue.
Ce système qu'ils ont commencé à construire à une faille : peut-il survivre (décidabilité ou déchéance) à leur initiateur ?
Que ce soit au PCR, au PS ou à Droite, quel membre d'un ces partis ose exister, même de manière ponctuelle, en marge de son mouvement, sans subir le courroux de ses dirigeants ? Huguette Bello, dans la dimension et l'opportunité, a été la première à couper le cordon ombilical qui commençait à l'étrangler ou à l'étouffer. Didier Robert, président de La Réunion en confiance, le répète depuis l'année dernière. "Nous devons prendre nos décisions, et ce même si cela nous amène à prendre nos distances avec Paris". Une position quelque hypocrite car le président de la Région Réunion s'est longtemps servi de ses appuis parisiens pour asseoir son leadership sur la Droite locale. Et ce fut efficace.
Aujourd'hui, de par sa notoriété et son assise dans le Sud, Patrick Lebreton peut également se passer du PS national et local. Le député-maire du Saint-Joseph n'aura aucun mal à imposer sa marque et un nouveau parti politique. Surtout si le tandem qu'il peut composer avec Didier Robert, lui permet de créer la grande intercommunalité du Sud. Si la forme fait l'unanimité politique (tous partis confondus), les priorités ne sont pas les mêmes. C'est le cas de la zone économique de Pierrefonds (surtout de l'aéroport) ou de l'implantation de centres commerciaux à Saint-Pierre. Et, il faudra surtout éviter la pérennisation d'un conflit Tampon/St-Joseph d'un côté, et Saint-Pierre de l'autre.
Trois politiques pour un coup fin. Cette stratégie qui se dessine, une gestion en marge des partis ou mouvements, n'est d'abord qu'une opportunité, puisque Didier Robert, Huguette Bello et Patrick Leberton disposent d'un exécutif assez fort sur lequel s'appuyer pour construire un nouveau courant et une nouvelle dynamique politique. Ce schéma repose aussi sur la nécessité pour ces trois élus de créer leur espace de vie, et ce pour développer leur conception politique et construire leur projet pour La Réunion. Et, la réussite de leurs ambitions s'appuient essentiellement sur leur notoriété connue et reconnue.
Ce système qu'ils ont commencé à construire à une faille : peut-il survivre (décidabilité ou déchéance) à leur initiateur ?