Qui a terme reprendra la compagnie aérienne réunionnaise Air Austral ? Paul Vergès l'a dit. "Je préfère que cette entreprise reste réunionnaise". C'est aussi ce qu'il a sous-entendu au ministre des Outre-mers, Victorin Lurel, lors de son entretien de lundi. Une pique au socialiste, sans doute. Car, d'une part, les relations entre les deux hommes, ne sont pas cordiales.
Et d'autre part, parmi les "groupes extérieurs qui prennent le contrôle des secteurs économiques de La Réunion", il y a le groupe Hayot de la Guadeloupe (essentiellement dans la grande distribution et l'automobile à La Réunion). Paul Vergès parle même de "phénomène inquiétant". Le sénateur a aussi sous-entendu que "Air Austral" pourrait suivre le même chemin. Il est vrai que le président de la Région Réunion a indiqué sur Télékréol que des investisseurs "extérieurs" pourraient entrer dans le capital de la compagnie aérienne.
Il est vrai aussi que le groupe Hayot s'intéresse à l'entreprise réunionnaise. Il est vrai enfin que la composition du capital d'Air Austral n'est en totale harmonie avec la règlementation européenne. Et pour l'heure, les financeurs locaux sont très discrets sur le devenir de cette société. Paul Vergès l'a déjà précisé à l'issue d'une conférence de presse : "Je préfère que ce fleuron de notre économie, reste aux Réunionnais". Un vœu pieu. Car, il faudrait un groupement d'entreprises solides financièrement pour reprendre les commandes.
Sur ce seul critère, le groupe Hayot, 255e fortune de France, est sans doute le mieux placé. La Région Réunion, actionnaire majoritaire de la Sématra, et Didier Robert, président du Conseil de surveillance d'Air Austral, auront sans aucun doute leur mot à dire...
Et d'autre part, parmi les "groupes extérieurs qui prennent le contrôle des secteurs économiques de La Réunion", il y a le groupe Hayot de la Guadeloupe (essentiellement dans la grande distribution et l'automobile à La Réunion). Paul Vergès parle même de "phénomène inquiétant". Le sénateur a aussi sous-entendu que "Air Austral" pourrait suivre le même chemin. Il est vrai que le président de la Région Réunion a indiqué sur Télékréol que des investisseurs "extérieurs" pourraient entrer dans le capital de la compagnie aérienne.
Il est vrai aussi que le groupe Hayot s'intéresse à l'entreprise réunionnaise. Il est vrai enfin que la composition du capital d'Air Austral n'est en totale harmonie avec la règlementation européenne. Et pour l'heure, les financeurs locaux sont très discrets sur le devenir de cette société. Paul Vergès l'a déjà précisé à l'issue d'une conférence de presse : "Je préfère que ce fleuron de notre économie, reste aux Réunionnais". Un vœu pieu. Car, il faudrait un groupement d'entreprises solides financièrement pour reprendre les commandes.
Sur ce seul critère, le groupe Hayot, 255e fortune de France, est sans doute le mieux placé. La Région Réunion, actionnaire majoritaire de la Sématra, et Didier Robert, président du Conseil de surveillance d'Air Austral, auront sans aucun doute leur mot à dire...